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Courir c'est prendre le temps de réfléchir.

lundi 29 juin 2009

Voiteur : Tour des Coteaux de la Haute-Seille

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Voilà !. j'ai clos ma semaine par un dimanche agrémenté d'une course matinale de 13,7km à Voiteur.


Voiteur est un charmant bourg de 775 habitants situé au pied des vignes.

Je vous situe le lieu via le parcours de la course réalisé par mon Polar GPS et Google Earth.

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La course se déroule au milieu des vignes avec 3 côtes et 3 descentes. C'est donc une petite course de montagne mais sur chemin goudronné.



Le profil de la course-Ma Fréquence cardiaque (entre autre) sur les courbes çi-dessous


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Le film

Il est 5h30 du matin ce dimanche. Je me lève sans avoir eu besoin du réveil. Premières impressions après quelques pas : pas de tensions musculaires notables. C'est déjà ça de pris. Il faut dire que cette semaine j'ai particulièrement allégé mon entraînement : à peine 20km de Càp dont une seule séance (mercredi) de qualité constitué de 5x300 vma et 1km à allure 10km.

Je prend un jus de fruit mélangé à de l'eau, une part de Gatosport et pour finir un café. Le temps passe et le soleil se fait de plus en plus présent. 8h15, je décide de partir. Voiteur est seulement à environ 25km de chez moi et le départ des 13,7km est à 9h30.


Arrivé là-bas, je vais vite chercher mon dossard. Je discute avec quelques coureurs tout en réalisant mon échauffement à l'ombre. C'est qu'il va faire chaud. Surtout au milieu des vignes qui se donnent totalement au soleil. On va être exposé à ses rayons tout au long de la course.


Je suis appelé par le célébrissime speaker de nos courses Jo Vallet. Je n'ai pas donné ma date de naissance à l'organisation. Je corrige vite le tire. Puis c'est un autre coureur qui est appelé car il a écrit dans son bulletin d'inscription qu'il était né en 1909 !!!...Notre speaker s'en donne à coeur-joie ;-) ...


Joe Vallet le roi des commentateurs des course jurassiennes

9h25...tous les coureurs se regroupent sous la banderole. 9h30 le départ est donné. Cette fois-çi j'ai décidé de partir plus vite qu'au Mont Poupet. Pas à fond mais assez vite pour rester avec ceux qui sont du même niveau que moi actuellement. A force d'arpenter les courses du coin, on sait derrière ou devant qui on finit les courses. On a nos repères... . Je sais cependant que je vais être dans le dur d'entrée car physiologiquement j'ai énormément de mal avec les premiers kilomètres de course. C'est comme ça. Je le sais. Fort heureusement, j'ai la sensation que ça démarre relativement tranquillou...

Ouf !!!

Les 3,4 premiers kilomètres sont relativement plats. Les arbres et la rivière que nous longeons nous protègent un peu de la chaleur. Le rythme s'est un peu durci mais j'ai décidé de m'accrocher à ceux qui me collent 1'30 à 30" lors des dernières courses faites ensemble. Si je me permet cette audace, c'est que mes chronos à l'entrainement se sont améliorés et que je sais que je suis sur la pente ascendante.

Nous y voilà. La première bosse. A la sortie du très beau village de vignerons de Nevy-Sur-Seille.Elle fait 1,5km et elle est vicieuse. Sa pente est très sévère et elle est ponctuée de léger replat de 5 à 10 mètres de longueur ce qui fait qu'il est difficile de trouver le bon rythme. Mes sensations sont bof-bof. Mais je ne suis pas dans le rouge. J'ai décidé de laisser partir quelques coureurs ou plutôt, j'ai préféré ne pas m'accrocher à ceux qui avaient augmenter le rythme dans cette bosse. Je reste calé à mes 168 battement par minute maxi. Je sais instinctivement que c'est cette fréquence cardiaque que je dois adopter dans cette course. De toute façon, si j'accélère à peine et que mon rythme cardiaque augmente de 2 pulsations, je sais que je serais dans une trop grande détresse ventilatoire et que je le paierais cash en fin de course ou même avant.

Il commence à faire chaud et les rayons du soleil commencent à devenir lourd pour nos maigres épaules. Nous sommes en plein milieu du vignoble et l'exposition est totale. Le sommet de cette première terrible côte est là. Constat : ça va...je suis toujours en vie !. Les coureurs qui m'ont décrochés sont à environ 100 mètres de moi. Ils forment un petit groupe compact de 6-7 coureurs. Par contre je suis seul. C'est aussi bien. Je règle ma foulée uniquement au rythme qui me convient sans l'interférence d'un autre coureur.


La descente n'est pas très longue. Elle fait 1 kilomètre mais elle terriblement raide. Elle se fait sur des petits chemins en ciment. Les pieds claquent et on est emporté par la pente. 1000 mètres à taper des pieds ainsi ça va laisser des séquelles. J'essaie de rester concentrer tout en tentant de me relaxer. C'est compliqué. La descente est trop pentue. Ouf ! C'est terminé !. C'est quand même un comble d'être heureux d'en avoir terminé avec une descente. Sacré loisir que la course à pied !.

Nous sommes de retour à Voiteur. Nous avons 500 mètres de répit avec du plat.

Et puis, arrive l'avant dernière bosse. La plus longue, la plus régulière mais la moins raide. Elle fait 2,5km. Elle me convient mieux. Il n'y a pas de changement de rythme ni de foulée à avoir. Je commence à être mieux au niveau de ma ventilation. J'entame donc la côte seul. Je vois au loin le groupe de 7 coureurs se déchirer petit à petit. Je reste concentrer sur ma course. Les clignotants sont au vert mais je reste sur le même rythme. Je me rapproche de 2 ou 3 coureurs à quelques encablures du sommet. Je les rejoints sans forcer mon rythme. C'est eux qui baissent le leur. Ils sont fatigués. Ils sont partis trop vite. Au sommet, je dépasse un coureur qui termine toujours devant moi avec une minute à une minute trente d'avance. Ceci confirme que je suis sur le bon chemin au niveau du retour à mon meilleur niveau. Une petite et douce descente de 600 mètres sous la fraîcheur des arbres nous attend. Le coureur que je viens de dépasser me dit qu'il est "en perdition". Je lui crie de me suivre dans cette petite descente. Ce qu'il réussit à faire

Arrive la dernière petite bosse. Elle fait 800 mètres et elle est raide. A ce moment là, je double encore 2-3 coureurs qui n'avancent plus. Par contre, personnellement, je me sens véritablement bien. Bien mieux en tout cas que lors de l'ascension de la première bosse. J'avale les 800 mètres avec une relative aisance. Il nous reste une descente de 2,4km suivi de 700 mètres de plat. Plus de calcul. Il s'agit de tout donner. A peine la descente entamée, celui qui m'avait crier 5 minutes auparavant qu'il était en perdition , me double à grandes enjambées... . Whaouuuu...j'aimerais être en perdition plus souvent moi aussi ...Il finira 20 secondes devant moi...

Je dépasse une coureur dans cette descente. Les pieds claquent sur le sol. La descente n'est pas rude mais elle est franche quand même. Voilà !...Nous en avons terminé avec les dénivelés. L'arrivée est proche. Je réalise les 700 derniers mètres avec difficulté. Je n'arrive plus à augmenté mon rythme. Je ne parle pas du sprint final que je n'arrive pas à réaliser. Je suis soudainement cuit !!!. Bizarre le corps humain : 10 minutes auparavant j'étais un aigle des sommets...et me voilà,50 mètres avant l'arrivée, comme un centenaire en haut de l'Everest !.

La ligne d'arrivée franchie, le speaker annonce ma place : 13° en 52'25. Je suis ravi !

C'est la 5° fois que je participe à cette course depuis mon mariage avec la course à pied.


2001 (première année) : 59'45

2003 : 51'24 (16°)

2005 : 52' (10°)

2006 : 50'56 (8°)



Parlons un peu des 3 premières et premiers.

Chez les filles le podium est le suivant :
1/Valérie Duvialard en 54'47
2/Sylvie Grandperrin en 59'41
3/Nadia Zindy : 1h01'05

Chez les garçons :
1/Régis Roux en 45'46
2/El Yazid El Madi en 46'30
3/Philippe Robin en 46'58


Le classement :

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La photo des 5 premiers
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De gauche à droite : Benoît Klinguer (4°), El Yazid El Madi (2°), Régis Roux (1°), Philippe Robin (3°) et Georges Ribeiro (5°).
Régis Roux a été champion de France de course de montagne en 2003 (entre autre)
Philippe Robin, il n'y pas encore un mois, a réalisé le marathon de Caen en 2h25.
Bilans et projections :
Je me suis grandement approché de mon meilleur chrono. Mon entraînement commence enfin à porté ses fruits. Il me reste cependant à gagné 6" par kilomètre afin d'atteindre mon niveau d'il y a 3 années. J'espère l'atteindre avec ma future préparation hivernale faite de PPG,, de gainage etde cross. c'est avec cette méthode que j'avais carburé en 2006 (surtout en début de saison). Le but ultime est de toute façon un 100km pour l'année prochaine (40 ans).
A court terme, ma prochaine compétition aura lieu à Genod, minuscule village jurassien de 70 habitants environ. Petit village, certes, mais course géante puisqu'elle dépasse les 600 participants !!!. Le type de parcours est le même que celui de Voiteur : Côtes et descentes uniquement sur 13,1km. La course s'intitule le Tour de la Serra.
Ensuite vienndra mon deuxième objectif de ce début de saison : le Trail du Hérisson à Chaux du Dombief (35km) le dimanche 23 Aout 2009.
C'est tout pour aujourd'hui. Bon vent.

mercredi 24 juin 2009

Missin Red "No No No"

...Bouge ton corrrrrrrrrrps...
  

Semaine du 15 au 21 Juin 2009

Même pas mort !

Une semaine avec une dernière séance "ki-donne-le-sourire" (4km all.Semi+2kmAll.10km) puisque j'améliore grandement le chrono. A confirmer.

Autre séance qualitative réalisée : 2x6x300.

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dimanche 14 juin 2009

Semaine du 8/06/09 au 14/06/09

Semaine BOF BOF au niveau des sensations. Pas encore tout à fait récupéré du Mont Poupet. Un petit frémissement tout de même ce dimanche 14 juin avec une séance au chrono honnête et aux sensations convenables.

Semaine constituée ainsi :

Lundi :Repos
Mardi : séance qualitative spécifique en côte à Gevingey sur sol cailloux.
14,1km - 1h08' - sensations médiocres avec foulée lourde et ventilation d'un asmathique !.
  • 1 côte de 3,1km à All.Semi en 14'12 (fcmoyenne : 159/177 - fc max : 166/177) - 146 mètres d'ascension
  • 1 côte de 1,7km à All.10km en 8'35 (fcmoyenne : 159/177 - fc max : 168/177) - 115 mètres d'ascension

Mercredi : vélo route régénération avec Louis. 40,1km en 1h37 (fcmoyenne : 107 - fcmax : 135). Mouliné. Pas de pêche. Heureusement que Loulou était là pour me motiver !.

Jeudi : sortie à jeun car pas le choix à cause du job. Départ : 6h40. 9,7km en régénération en 47'02 (fcmoyenne : 119/177). Je traîne ma misère ;-( .

Vendredi : Repos

Samedi : sortie mixte vélo route suivie de la CàP .

  1. Vélo route régénération: 18km en 44'09 (fcmoyenne :106/177 - fcmax :129/177) - Sortie avec Louis . sensations moyennes
  2. CàP : 2km régénération + 5x300 All.10km. Sensations médiocres. Foulée lourde et petite.

Dimanche : Même séance que mardi--> séance spé en côtes à Gevingey. A noter temps chaud et lourd-->28°

  • 3,1km en 14'14 (fc moyenne :160 - fcmax : 166)
  • 1,7km en 8'29 (fcmoyenne : 160 - fcmax : 168)

BILAN GENERAL de la semaine :

5h46 d'entraînement - 2 sports pratiqués (Vélo route et CàP)

CàP : 41,6km - 3h24 - 4 séances

Vélo route : 58,1km en 2h21 - 3 sorties

mardi 9 juin 2009

Récapitulatif entrainement du 1/06/09 au 7/06/09

Semaine de récupération après le Mont Poupet.


  • 5 séances
  • 4h40
  • 3 sports pratiqués (CàP-Vélo route-Elliptique)

  1. En course à pied : suite au Mont Poupet et aux traumatismes musculaires engendrés (même si presque aucune courbature, signe d'une bonne préparation) j'ai intégré à mes séances de CàP 2 sports non traumatisants afin d'améliorer la récupération.

33,5km - 2h37 - 5 séances (dont 2 couplés à du vélo route et 1 à de l'élliptique)

dont --> 1 VMA 2x6x300 (Chrono médiocre - Fatigue encore présente)

--> 1 spécifique en côte (Massif Montciel)

2. En vélo route : allure récupération/mouliné pour les 2 séances couplées à 2 minis séances d'allure 5km (2km régénération+5x300All.5km) pour garder une bonne foulée en CàP. Vélo puis CàP.

46,9km - 1h52

3. En Elliptique : 4,6km en 10 mn Force 2 (récupération) à la suite de la séance de VMA 2x6x300.

Fin de semaine quand même difficile avec petit coup de pompe car bossé de week-end aussi en 2x12 heures.

Prévision semaine du 7/06/09 au 14/06/09 :

Cette semaine je ne bosse que 3 jours. J'ai donc prévu 3 séances qualitatives :

  1. Spécifique côte : All.Semi + All.10km
  2. VMA moyenne : 10x400
  3. 5x1,4km All.10km

Le reste étant 2 séances de récup. alliant CàP vélo route ou vtt

mardi 2 juin 2009

Résultat - Constats - Bilan - Perspectives

RESULTATS POUPET
1. Tesfaye Eticha (ETH) 1h00min47sec ; 2. Emmanuel Nduwayo 1'02''21 ; 3. Stephen Mbure Njoroge (KEN) 1'02''31 ; 4. Samir Baala 1'02''37 ; 5. Kais Bouzianz 1'03''12 ; 6. Ludovic Pelle 1'03''20 ; 7. Regis Roux 1'04''23 ; 8. Philippe Robin 1'04''30 ; 9. Gilles Segris 1'05''32 ; 10. Alexandre Fargeas 1'05''47 ; 11. Gerald Roux 1'06''29 ; 12. Christophe Benay 1'06''33 ; 13. Benoit Nave 1'06''39 ; 14. Antony Mdungu (KEN) 1'06''50 ; 15. Jean-Paul Bourgeois 1'07''14 ; 16. Stephane Choulet 1'07''33 ; 17. Bruno Philipona 1'07''46 ; 18. Ivan Bourgeois 1'08''24 ; 19. Georges Ribeiro 1'09''17 ; 20. Johann Tinchant 1'09''24 ; 21. Loic Arbez 1'09''57 ; 22. Benoit Demolombe 1'10''09 ; 23. Greg Lorenzini 1'11''14 ; 24. Driss Slaoui 1'11''24 ; 25. Francis Gaine 1'11''35 ; 26. Lionel Vignon 1'11''59 ; 27. Pauline Githuka Wanjiru (KEN) 1'12''22 ; 28. Askale Marachi (ETH) 1'12''46 ; 29. Anthony Barbero 1'13''02 ; 30. Hervé Fillod 1'13''13 ; 31. Xavier Hubner 1'13''42 ; 32. Emmanuel Paillot 1'14''13 ; 33. Tahar Benalima 1'14''43 ; 34. Olivier Faivre 1'14''43 ; 35. Bruno Vacheret 1'15''06 ; 36. Mounir Hamza 1'15'09 ; 37. Olivier Mignotte 1'15''18 ; 38. Fabrice Heuret 1'15''23 ; 39. Thibault Lussiana 1'15''29 ; 40. Vincent Bailly-Salins 1'15''50 ; 41. Franck Racine 1'15''52 ; 42. Roger Masson 1'16''36 ; 43. Pascal Chalayer 1'16''43 ; 44. Philippe Vuillet 1'16''45 ; Christian Duraffourg 1'16''53 ; 46. Hailu Bagashew (ETH) 1'16''55 ; 47. Hervé Parent 1'17''00 ; 48. Yannick Goasduff 1'17''03 ; 49. Jerome Vernier 1'17''08 ; 50. David Goy 1'17''12 ; 51. Thierry Devred 1'17''15 ; 52. Julien Demenois 1'17''17 ; 53. Pierre Alain Girardet 1'17''21 ; 54. Olivier Jeandin 1'17''27 ; 55. Willy Langlois 1'17''33 ; 56. Xavier Goubard 1'17''34 ; 57. Romain Callier 1'17''41 ; 58. Patrick Isconte 1'17''44 ; 59. Alain Faure 1'17''53 ; 60. Valerie Duviamard 1'17''55 ; 61. Christophe Journet 1'18''03 ; 62. François Hugon 1'18''05 ; 63. Jean-Luc Fion 1'18''12 ; 64. Frederic Rabiet 1'18''15 ; 65. Frederic Perrette 1'18''23 ; 66. Patrice Bleich-Retivat 1'18''29 ; 67. Alban Courdier 1'18''33 ; 68. Hervé Roullin 1'18''33 ; 69. Benoit Goffette 1'18''34 ; 70. Jean-Louis Beuteau 1'18''36 ; 71. Mickael Dornier 1'18''38 ; 72. Vivien Beschet 1'18''43 ; 73. Christophe Vivodtzev 1'18''46 ; 74. Gerald Mahaud 1'18''48 ; 75. Alain Perrenoud 1'18''49 ; 76. Jeremy Lussiana 1'18''50 ; 77. François Bourgeois 1'19''14 ; 78. Alain Comtet 1'19''26 ; 79. Mickael Beuf 1'19''29 ; 80. Patrice Flochon 1'19'31



Mon Chrono : 1h15'33 (problème de puce à l'arrivée --> voir CR)
Fréquence cardiaque moyenne : 164
Fréquence cardiaque maxi : 175 (quand je suis arrivé au pied de la dernière côte et que j'ai harangué le public...mes pulsations ont explosé. On le voit sur la courbe de fc.)
Vitesse moyenne : 13,8km/h
Vitesse maximale : 24,4km/h
40° sur 968 arrivants
Dénivellé total : 635 m
8,243km de montée en 40'30"

CONSTATS
C'est ma deuxième participation à cette course. En 2006 j'avais réalisé : 1h10'59 (terminé 20°). J'ai donc mis 4'34 de plus qu'il y a 3 ans ! (ça fait 15 secondes56 de plus par kilomètres !!!).

J'avais comme objectif de faire entre 1h14 et 1h16. Je suis dans les clous même si au fond de moi je me faisais un film du style 1h13'30... . Mais cétait un rêve car objectivement je savais que je ne pouvais pas atteindre ce chrono.

J'avais choisi de partir très calmement. C'est vrai que j'ai pris énormément de plaisir à ne pas être dans le rouge jusqu'au pied de la dernière côte. Courir sans être en hyperventilation dès le départ est un véritable plaisir !. Par contre, j'aurais peut-être améliorer mon chrono si j'avais réalisé les deux premiers kilos un poil plus vite. Car, tout en étant vraiment dans le dur dans la dernière bosse, je pense que j'avais encore des "réserves". Mais avec des "si"...

Ce qui aurait été intéressant de savoir c'est combien de retard j'avais à mi-parcours sur les coureurs avec qui j'ai terminé.
En tous cas, 3 jours après ma course, j'ai déjà bien récupéré. Pas de blessures...à peine de petites courbatures encore présentes. Mon entrainement spécifique en côte mais aussi en descente a été véritablement bénéfique. Ce qui est logique.


PROCHAINES EPREUVES :


  1. Tour des Côteaux de la Haute Seille (14km) le dimanche 28 Juin. Une course encore constituée uniquement de côtes et de descentes !

  2. Tour de la Serra à Genod (13,1km) le Samedi 25 Juillet. Même punition : que des côtes et des descentes !

  3. 2° gros objectif de la saison : Trail du Hérisson à Chaux du Dombief (35km) le dimanche 23 Aout.

PERSPECTIVES

Au niveau de l'entraînement je vais continuer a axer ma préparation sur les séances en côtes, tant en séances de type 2x10x100 qu'en spécifique (fractions longues). Je dois prendre en compte aussi la météo qui logiquement devrait nous amener de la chaleur. Donc privilégier les entraînements en forêt à l'abri du soleil. Il faut aussi que je privilégie des sorties mixtes type :

  1. Vélo course (mouliné)-->CàP
  2. VTT(mouliné)-->CàP
  3. Roller(avec batons)-->CàP

Si possible diminuer au maximum dans la séance mixte la durée de sortie en CàP (20-25' maxi) : plutôt jouer sur le côté qualitatif en faisant des fractions de 100 mètres ou de 300 mètres mais à allure 5km-10km-Semi ou marathon.


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Parcours kilomètre par kilomètre

du parcours (GPS Polar)





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Courbes : Profil (marron) - Vitesse (bleu foncé) - Rythme cardiaque (rouge) -

Allure moyenne (bleu clair)

lundi 1 juin 2009

Mont Poupet : le compte-rendu de la course.






Ou en étais-je...ah oui !...hier j'ai couru les 17,5km du Mont Poupet.

Une petite localisation géographique s'impose. Le Mont Poupet est un Mont qui culmine à 850 mètres. Il surplombe la ville de Salins-Les-Bains dans le Jura.

Voilà pour le décor.







  • AVANT-COURSE :
Lever à 5h30...sans réveil... . J'ai bien dormi. Par contre de suite dès les premiers pas je sens que j'ai les jambes lourdes et niveau plante des pieds c'est le top non plus. Je décide ne pas m'attarder sur ces premières sensations. Petit déjeuner à 6h30 avec un gatosport. Je finis de préparer mon sac de course, je fouine sur le ouaibe et vers 8h...vroum vroum...c'est parti pour 75km de voiture afin de rejoindre Salins-Les-Bains . Je me dis que la journée risque d'être longue puisque je cours ce matin et que mon fils, aux alentours de 13h, participe à une course cycliste, située non loin du domicile familial.

Il fait beau. J'arrive à
Salins-Les-Bains aux alentours de 8h50.La température affiché par un tableau lumineux est de 13°. Impeccable. Nous ne souffriront pas à priori de la chaleur...surtout qu'un vent soutenu et très frais semble vouloir nous tenir compagnie.

Le lieu de départ de la course s'ébroue tranquillement. Les coureurs commencent à affluer. Le commentateur prend place vocalement. L'ambiance monte.
Je file chercher mon dossard dans un lieu pittoresque : un immense grenier avec toiles d'araignée et de vieilles poutres.





Le dossard empoché, je tombe nez à nez avec Samir Baala qui est avant tout champion de France de marathon 2002 et 2008 avec un record perso en 2h18'28 mais qui est aussi le frère de celui qui nous fait régulièrement vibrer : Mehdi Baala .



Je lui demande si je peu le mettre dans ma boite à photo. Il accepte volontiers et propose même à un coureur qui passait par là de nous prendre les 2 en photos. Clic clac !...la photo prise je laisse Samir à son échauffement. Merci à toi pour ta gentillesse et ta disponibilité.





Le temps passe et je regagne ma carriole pour me mettre en tenue de combat. Le départ s'approche et je débute mon échauffement. Je croise les habituels arpenteurs de courses jurassiennes...quelques "bonjours" et succinctes discussions.



J'ai finalement d'assez bonnes sensations. Mes jambes semblent s'être allégées depuis mon réveil et le confort de mes baskets semble avoir apaisé le dessous de mes panards.




Je vais faire un tour dans un parc ou tous les coureurs semblent s'être donné rendez-vous pour un échauffement collectif.






Et puis après quelques petits tours je décide de rejoindre au départ la masse déjà compacte du peloton. Le record de participation tombe : 1023 inscrits !. Super ! . Cette course mérite amplement ce succès. L'organisation est tip top !. Chapeau à tous les bénévoles !.

Je me place dans les 100 premiers. Devant je vois les favoris : des kényans, éthiopiens, algériens et les outsiders français (Baala, les frères Roux et quelques autres...) Je prépare mon cardio. Tout est OK. Pan !...le coup de feu retentit !...

Comme prévu je décide de partir relax : 158 pulsations/minutes sur les deux premiers kilomètres. Pour l'égo, c'est assez difficile à encaisser. Et cette façon de courir demande beaucoup de détachement. C'est d'ailleurs le mot qui convient. : dé-ta-che-ment ...car je me retrouve très rapidement détacher des cent premières places...je recul dans le peloton à une vitesse folle !.Arghhh...comme c'est dur de se contenir. Je n'arrête pas de me faire doubler. Mais ce qui me réconforte c'est que ceux qui me dépassent sont déjà en hyperventilation alors que moi, je gambade sur les premiers hectomètres de la côte. Au deuxième kilomètre, je dois bien être entre la 300° et 400° place !!!.

Ouf !...voilà enfin le vrai départ pour moi. Rapide constat à ce moment là : je me sens frais comme un gardon, ma foulée est d'un légèreté incroyable et ma ventilation excellente. De plus, je trouve un surplus de motivation ( oui...même pas honte ;-) ) en regardant le visage de mes voisins. Ils sont déjà dans le dur. ça grimace, ça expire-inspire à grande vitesse...

Il me reste encore 4,5km de bosse...finit les 158...bonjour les 166 de fréquence cardiaque moyenne!!!. Et pour la première fois depuis bien longtemps dans une épreuve, je cours dans une relative facilité. C'est un véritable bonheur de ne pas être dans le rouge d'entrée.

Je n'arrête pas de passer des coureurs. C'est motivant mais j'ai un oeil sur le cardio. Ça n'est pas un 10 kilomètres et il faut que je reste sage dans mon envie d'en découdre. Pour rester dans cet optique là, je cueille sur le bord de la route une jolie fleur violette que j'accroche à ma ceinture thoracique.

6,423km passé et 28mn25 plus tard je suis au sommet de la première difficulté (578 mètres) : à cet endroit là on a déjà avalé 242 mètres de dénivelé. Je me sens vraiment bien...à l'aise dans mes baskets.

La descente débute. C'est ce qui est pour moi le plus difficile à gérer car si elle est effectuée trop rapidement elle est peut-être totalement dévastatrice musculairement. Et sans s'en rendre compte on se flingue pour les bosses suivantes. Aussi, je décide de dérouler sans trop me laisser emporter. Je continue toujours à cannibaliser mes collègues de courses.

12 minutes plus tard je me retrouve 146 mètres plus bas...du côté d'Ivrey...un village avec une ambiance du tonnerre. Je m'hydrate avec une bouteille tendue par un bénévole...et hop...c'est parti pour 130 mètres d'ascension et 2,290 km afin de rejoindre le sommet "le Crêt du Feu" à 567 mètres d'altitude. Il mérite bien son nom ce sommet même si un vent régulier permet de ne pas tomber dans le "coup de chaud". Une côte grimpée en 11 minutes 10 secondes environ....

Au sommet...je me dis que la machine tourne idéalement et que je ne ressent aucun signe inquiétant. Tout semble OK !. J'aborde donc cette descente un peu moins prudemment que la précédente. Je suis un peu plus "rentre dedans". Et je continue à doubler. A la fin de la descente j'entends quelqu'un du public qui égrène les places...à mon passage j'entends "51"...Nom d'un pastis !!!..faut que j'en double encore ;-))....

A quelques centaines de mètres du pied de l'effrayante "Côte Guillaume", j'écoute la clameur du public installé, comme à son habitude, à l'entame de la bosse finale. Pris d'un coup de folie bien mérité, j'harangue le public en faisant de grands gestes avec les bras...l'ambiance soudainement explose...et ça se met à hurler de tous les côtés. Je suis littéralement porté. Un peu trop sans doute car mon rythme cardiaque monte en flèche : +10 battements par minutes !...De 164 je monte à 175 !!!...J'ai sans doute perdu un peu d'influx nerveux dans cette histoire. Peu importe, ça m'a bien amusé et je commence le mur avec le sourire...



La suite est moins drôle...



Les espaces entre chaque coureur est maintenant plus important, signe que je suis revenu dans les 50 premiers...




Mon souffle est maintenant plus pesant...ma foulée à la longueur de celle d'une fourmi à 4 pattes...je suis proche de l'asphyxie et mes cuisses, je le sens physiquement, s'acidifient...




J'ai 2,6km et 283 mètres d'ascension à faire dans cet état là et le mental est essentiel à ce moment là !




J'ai en ligne de mire un coureur que je connais bien. C'est mon objectif immédiat. Celui qui me fait tenir... . C'est en quelque sorte ma ligne d'arrivée...en attendant la véritable.




J'arrive à ses côtés...je l'encourage à me suivre. J'ai vraiment envie qu'il me suive. Qu'on finisse ensemble...



Je n'ai plus la force de me retourner pour voir s'il m'a suivi...un jeunot me double...et je n'ai même pas le courage d'imaginer que je pourrais tenter de le suivre...Je suis un zombie...j'avance au radar...



Je double un kényan...ou un éthiopien...qui a du explosé en course...il trottine...et oui !...la "Côte Guillaume" est terrible pour tout le monde !



Heureusement que nous sommes sous les innombrables résineux. Ils nous protègent du soleil et de la chaleur.



J'essaie de discerner un quelconque bruissement d'un commentateur afin de me dire que la fin est proche...car la fin est proche pour moi...je suis en hyperventilation. Ça sent le sapin...au propre comme au figuré !.




Enfin...j'entends quelqu'un du public me dire que je suis quarantième et qu'il me reste 500 mètres. J'aurais pu regarder sur mon cardio pour voir la distance qui me sépare de l'arrivée mais je n'ai véritablement plus la force de jouer avec les boutons de la montre. J'ai l'impression d'être sur le sommet de l'Everest, que chaque geste est un véritable chemin de croix. Vivement la rédemption !



Je distingue l'arrivée. Je ne vois ni entend le public autour de moi !. Je vois juste ce put..n de finish me tendre les bras !....je m'y jette avec les dernières forces qu'il me reste !...


...j'appuie machinalement sur mon chrono : 1h15'33.


...à peine la ligne franchie, un bénévole essaie d'enregistrer avec une sorte de raquette mon dossard dans lequel il y a une puce...ça n'enregistre pas. Il écrit alors alors mon numéro dossard sur une feuille. Je le regarde faire...je suis fatigué... .


J'ai mis 15 minutes pile pour escalader 2,6km...


Je reprend mes esprits et file vers le ravito ou tout le monde est déjà en train de refaire sa course. Je me joins volontiers à ce brouhaha. Et puis, il ne faut pas trop que je traîne...mon fils à ses courses cyclistes cet après-midi.


Je refait donc la Côte Guillaume côté descente cette fois-çi mais au trot. Une des particularités de cette course est que pour retourner à Salins-Les-bains, il faut prendre des bus qui attendent les coureurs au pied de la côte et qui après font la navette. Niveau organisation c'est aux petits oignons et il n'y a pas de temps d'attente. CHAPEAU !!!. Dans la descente, je suis rejoint par ma vendeuse de cycles préférée ;-)...ancienne VTTiste de haut-niveau, qui elle aussi a gambadé sur les 17,5km. Dans la descente on encourage les nombreux(se) coureurs(reuses) qui n'en ont pas finit avec ce raidillon. Leurs regards sont perdus. Comme c'est difficile. Définitivement, je crois que nous avons tous, les sportifs d'endurance, un sacré côté masochiste...


Voilà...le bus est là !...


A l'année prochaine !


Analyse de ma course et bilan dans ma prochaine contribution.







Dimanche sportif : au nom du père et du fils...

Quelle journée que celle d'hier !

Hier...j'avais donc rendez-vous à 10h pétante pour un entretien pédestre avec Mont Poupet. Ce fût un tête-à-tête très original puisque l'entrevue a consisté en un long monologue de ma part (1h15'33). Mont Poupet, lui, est resté silencieux, fidèle à lui-même, posé et majestueux, intimidant et orgueilleux, autoritaire et impitoyable, insaisissable et ténébreux, beau et magique.
Ce face à face à tournée une fois de plus à son avantage. Comme d'habitude. On ne déstabilise pas Mont Poupet. Tous ceux qui ont voulu le défier s'y sont cassés les dents.

Et puis, à peine cet entretien pédestre terminé, il a fallu retourner non loin de chez moi (après 75km de route) pour LES courses cyclistes de mon fils. La première débutait à 13h !. Je suis arrivé...mon fils démarrait sa première course !. Ouf ! je n'allait rien raté !. Ma compagne était déjà sur place avec notre nouveau modèle féminin de 5 mois et l'ancien modèle fabriqué il y a maintenant 14 ans, féminin lui aussi !.

Parce qu'il faut que je vous explique deux ou trois choses. Mon fils (12 ans) pratique donc le cyclisme en club (depuis peu, la compétion d'hier était sa deuxième) et quand il y a compétition, ce n'est pas une épreuve qu'ils ont à disputer mais 3 !!!. La première c'est l'épreuve sur route de 15km en peloton. 2 à 3 heures plus tard c'est l'épreuve du sprint sur 400 mètres environ avec plusieurs séries à réaliser !!!. Et pour clore leur cool petite journée...ils se prélassent avec un cyclo-cross d'environ 5km. Fastoche !!! Finger in the nose !!!

Cette journée harassante s'est terminée à 19h par une kebab-party familiale !. Yeah et Burps !!!