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Courir c'est prendre le temps de réfléchir.

samedi 29 décembre 2012

2012 : le bilan c'est maintenant !

Belle lurette
Mon dernier post datait du 18 Février 2012.
Cela fait donc 10 mois que je n'avais pas rédigé quoi que ce soit sur cette page.
Les raisons : le manque de temps et la fatigue. Difficile effectivement de concilier vie de famille, boulot et entrainement en ultra.
 Cette année, en plus d'avoir comme d'habitude des difficultés  à m'approprier des minutes d'écriture, j'ai constaté l'extension de mes rides et le déclin de mes aptitudes à récupérer.
Et donc, le temps et son impitoyable chantier de démolition aura eu raison de mes fantaisies rédactionnelles.
Ce qui ressort nettement, quand je prend un peu de hauteur, c'est cette sensation de fatigue, de manque de tonus, d'énergie et de combativité qui m'a assez vite "hanté". Je peu même parlé de saturation. A partir de Septembre je me suis même fait violence pour aller m’entraîner. Plus l'envie de courir. Plus de ressort.

Bref : pépère vieillit et blanchit du poil. C'est pas encore le déambulateur mais je glisse dorénavant du côté obscur de la vie.
"Hier encore j'avais 20 ans..."

Cependant, je dois quand même mettre en avant 2 faits essentiels qui expliquent, en plus de ma décrépitude, la  persistance cette année de cette mini-atonie :

  1. l'augmentation démesurée de mon kilométrage (2037km en 2011 =>  2012 : + de 1200km en plus par rapport à l'an dernier) et la réalisation de 5 préparations spécifiques pour 5 ultras (deux 100km, deux 24 heures et un trail de 70km)
  2. un changement de boite en Septembre qui a créé une bonne grosse fatigue nerveuse et par enchaînement un affaiblissement physique. 

Mais séchez vos larmes !!!

 Pépère remonte la pente grâce à une coupure salvatrice  qui le mettra en orbite pour l'année post fin du monde. J'y reviendrais un peu plus loin dans ce billet.


Cuvée 2012
Une année qui aura été  fluctuante au niveau de mes "performances".  Surtout au niveau de l'ultra avec mes deux premières épreuves au delà du marathon  ponctuées par de joyeux  et fournis renvois glucidiques(100km de Belvès en Avril et 24 heures de Golbey en Mai) et ma dernière course qui verra l'affaissement  musculaire et nerveux me terrasser (24 heures d'Aulnat en Novembre).

Certes il y a eu des journées noires mais  aussi et surtout des jours sympathiques et même flamboyant !.
En ultra par exemple avec ma victoire sur les 100km du Morvan (Juillet) et avec ma seconde place aux 70km du Trail du Haut Clunysois (Septembre). Je ne crache pas non plus sur les 35'48 couru sans prépa spécifique lors des 10km de Lons le Saunier (Juin) ni sur les podiums réalisés tout au long de l'année  lors des courses dites "de village".

16 courses auront ponctué ces 12 mois.


  1. Dimanche 29 Janvier : Championnat de Bourgogne de Cross catégorie Vétérans à Dijon.                 Je termine les 9,3km à la 33ème place sur 141 participants. Je me souviens surtout du vent très froid et des petites averses de neige. Un résultat "honorable" pour le peu d'entrainement  pratiqué à cette période. Je suis qualifié pour les Interrégionaux de cross.
  2. Samedi 11 Février : Cross de La Chapelle-Thècle.                                                                       Une épreuve effectuée à la sortie du boulot et donc avec une grosse surfatigue. Pour corser le "truc" je me gratifie d'un départ raté de plus d'une minute. Ca ne m'était encore jamais arrivé. C'est drôle de voir partir un peloton quand on a pas encore agrafé son dossard, enfilé son short et mis son maillot. De plus, il fait un froid de canard (-5°),un vent sévère et j'ai un bon rhume. Bref une course complètement foirée mais qui à postériori me fera rire encore longtemps.
  3. Dimanche 19 Février : Championnat Interrégional de Cross catégorie Vétérans à Arnay le Duc.      Un résultat "honnête" avec une 68ème place pour un cross qui n'en a que le nom. Pas un coin de terre, juste du stabilisé. J'ai pas du tout aimé.
  4. Dimanche 11 Mars : 10km de Bletterans.                                                                                         Là encore c'est à la sortie du boulot que je me lance sur ce parcours ultra-plat mais souvent venteux. Cette année c'est encore le cas. Ca soufffflllllllleu !!!.
    Je prend ce 10km comme une séance d'entrainement. De toute façon je ne peux pas avoir d'autres options tant mes jambes sont lourdes suite à ma matinée de job. De plus j'ai réalisé de grosses séances dans la semaine.  J'alterne les vitesses et ceci de manière progressive (de la vitesse 21km pour terminer à vitesse 5km). Chrono : 36'47.
  5. Samedi 14 Avril  : 100km de Belvès.                                                                                           C'est Festival Saccharose !. A partir du 60ème km jusqu'à l'arrivée  je ponctue ma déchéance par de chouettes "dégueulons". "Empoisonnement glucidique". Course au top jusqu'à mi-parcours (4h03 au 50ème) puis renvoi de toutes les sucreries par la suite. Je suis HS sur les 40 derniers kilomètres. Vidé. Plus de force. Dosage en sucre complètement foiré. Pas grave. 8h49'19 c'est pas mal quand même au regard de l'état de la "bête" à la fin . Et puis, on fera mieux sur le prochain ultra.....
  6. Samedi 26 Mai : 24 heures de Golbey.                                                                                          Ah! Ah ! Ah ! Le voici ce prochain ultra ! Vous allez voir ce que vous allez voir. Après le couac de Belvès, l'athlète va briller par sa performance.                                                                                        Plouf.                                                                                                                                           V'l'a t'y pas qu'il se noie encore une fois dans un trop gros sniff  de poudre blanche sucrée. Overdose !. Glups, burps et beurk. Je vomis! Il vomit ! Vous vomissez ? Je rentre chez moi. Il rentre chez lui. Vous rentrez chez vous ?  Je rentre chez moi avec femme et enfants.                                            C'est tristounet parce que c'était une des rares fois ou ma compagne pouvait m'accompagner dans une course.                                                                                                                                           11 heures de course. Basta. Définitivement clos les expériences sucrées extrêmes. 
  7. Samedi 23 Juin : 10km de Lons.                                                                                                   Sans prépa spécifique je décroche un chouette 35'48. Et tout ça avec une grande aisance. Un vrai plaisir. Comme une sucrerie récréation. Ca redonne le moral à 2 semaines des 100km du Morvan...
  8. Samedi 7 Juillet : 100km du Morvan.                                                                                               Un 100km délicieusement infernal : 1660 mètres de D+ à mon   GPS. Des côtes bien raides et qui n'en finissent pas. Et pour "radicaliser" la chose, le vélo de mon fidèle suiveur (mon fils Louis) qui lâche au niveau de la chaîne dès le 15ème. Plus d'accompagnateurs, plus de ravitos perso. "Tout va bien...je vais bien"...
    Advienne que pourra !. Je ferais avec les ravitos proposés aux "tables communes". C'est à dire un petit verre de sirop de menthe par ci, un petit verre de coca par là. Et finalement ça se passe très bien.
    Je retrouve mon fils pour le dernier tour car la chaine est réparé. La bonne nouvelle s'accompagne par un autre "évènement" : je passe à la 1ère place. 


1ère place que je ne quitterais pas jusqu'à la ligne d'arrivée. Chrono : 8h56'24.
Depuis, tous les matins , pour flatter mon pudique et modeste égo, le premier geste que je réalise, c'est d'allumer mon PC afin de me rendre sur cette page Wikipédia ci-dessus. ;-)

9. Samedi 21 Juillet : 7km de Verjon. Retour aux "sprints" avec cette chouette course de village et sa bosse diabolique à grimper plusieurs fois. Je prends un réel plaisir à couvrir une si petite distance.

10. Dimanche 5 Août : 10km de Seurre. Je n'y vais pas pour battre mon record d'autant plus que je suis en pleine préparation pour le Trail du Haut-Clunysois et qu'il fait très lourd. Je m'en sors moyennement : 36'57 et une super gamelle lors de mon retour au calme. Plus de peur que de mal.

11. Dimanche 12 Août : 10km d'Etrez. Une semaine après Seurre je réalise un bien meilleur temps malgré ma semaine à plus de 100km : 35'46 et 1er V1.

12. Samedi 1er Septembre : Trail du Haut-Clunysois. 67,2km et 2300 mètres de D+. La course débute très mal : de très violentes douleurs assaillent mes quadriceps à chaque descente. C'est hyper douloureux. Comme si on me piquait avec des centaines d'aiguilles !!!. J'hésite à abandonner au bout de 5km. Et puis finalement je décide de continuer. Je suis obligé de marcher dans de très nombreuses descentes et même de stopper 2 fois ma course durant quelques minutes tant je "déguste". Heureusement, j'arrive à maintenir un bon rythme dans les bosses.Les douleurs s'estompent seulement vers le 55ème kilomètre. Et je commence à dépasser plusieurs coureurs. Au bout du compte je réalise une course plus que honnête puisque je termine second et 1er V1 en 6h07. Heureux d'être sur le podium dans ces conditions là. L'origine de ces douleurs vient de ma préparation effectuée lors de mes vacances à la montagne et de la non cicatrisation des fibres musculaires suite aux trop nombreuses séances effectuées en descente.

13. Dimanche 9 Septembre : pas le temps de récupérer. Je me lance sur les 9,8km de Louhans. La récupération post Trail semble correcte et je termine deuxième et 1er V1. Pas le temps de passer sur le podium. Une douche et je file au boulot.

14. Dimanche 16 Septembre : 21,1km de Macon. 1h19'01. Un bon rythme et une régularité au top alors que je suis en préparation 24 heures d'Aulnat.

15. Samedi 10 et Dimanche 11 Novembre : 24 heures d'Aulnat. Une "prestation" catastrophique. Dès le 20ème km j'ai des douleurs dans les jambes. Je suis moulu, flapi, ruiné et vermoulu. Une fatigue plus due à mon changement de situation au niveau du travail (embauché dans une nouvelle maison de retraite mi-septembre) qu'à un surentrainement. Le stress occasionné par ce "bouleversement" dans ma vie professionnelle a généré une grosse fatigue nerveuse et m'a mis sur les rotules. Et courir sur les rotules c'est plus que compliqué.
Bref, au bout de 12 heures de course je file me coucher dans la voiture et après une très mauvaise nuit de non-sommeil je retourne au charbon pour, si mes souvenirs sont bons,  les 4 dernières heures de course. J'étais parti pour faire mieux que mes 220km réalisés l'an dernier à Grenoble. Je suis rentré dans ma coquille avec 154km au compteur.

16. Dimanche 25 Novembre : alors que je suis en mode coupure pour 9 semaines, j'effectue quand même un cross de 8km à Tavaux. Juste pour le plaisir du cross, ma discipline favorite en course à pied. Le souffle est court mais les jambes sont bonnes. Et surtout, le plaisir est là !

Point final
Bien évidemment, je ne considère pas la course à pied comme un amoncellement de résultats.
J'ai en tête de nombreuses images, de multiples sons, deux ou trois accents typiques et quelques visages me tiennent régulièrement compagnie.
J'ai fait de nouvelles rencontres et mon univers s'est encore enrichi de multiples émotions.
Mon catalogue 2012 est riche de souvenirs. Je n'ai pas fini de savourer et resavourer chacune de ses pages.

samedi 18 février 2012

Dépôt de bilan

Mon Classement National et Mondial 2011
Rien que ça.
Mais bon, mon égo, en recherche de prétention et de forfanterie, a eu l'immodeste idée d'aller fouiner dans les classements nationaux de la  FFA et de l'Association des Ultramarathoniens Allemands afin de constater qu'il était bien présent dans les divers classement nationaux et mondiaux.
Ce qu'il peut-être vaniteux cet égo. On a vraiment rien en commun. ;-)

Sur un meuble du salon, mon égo a placé de façon bien visible ses performances (évidemment) sur l'Ultra :


==> 9ème des championnats de France de 100km à Theillay en 7h59'14
Ce qui donne une 20 ème place au bilan français des chronos 2011
1er Bourguignon, 1er de Saône et Loire et 1er français catégorie année 1970.
Au niveau Mondial mon égo est à la 153ème place (le 1er réalise un chrono de 6h25'46 - précision qui calme mon égo)
==> 15ème au bilan français 2011 des 24 heures avec 220,706km à Grenoble.
Et donc 1er Bourguignon, 1er de Saône et Loire et 1er français catégorie année 1970
Au niveau Mondial mon égo est à la 73ème place (le 1er réalise 261,25km - mon égo pâlit)


Sur une armoire des toilettes, mon égo a disposé son résultat sur marathon :
==> 515ème au bilan français 2011 avec 2h46'04 à Annecy.
10ème Bourguignon, 3ème en Saône-et-Loire et 39ème français dans la catégorie année 1970
Au niveau mondial je me retrouve dans les oubliettes : 11 464ème

Sous le tapis, mon égo a glissé son score sur 10km et 10 000 piste :
==> sur 10 km 4340ème au bilan français 2011 avec 35'59 (Bletterans et Lons le Saunier)
64ème Bourguignon, 21ème en Saône-et-Loire, 151ème dans la catégorie année 1970
==> sur 10 000 piste 98ème au bilan français avec 35'43.4
3ème Bourguignon, 3ème en Saône-et-Loire, 4ème français dans la catégorie année 1970
(On peut malheureusement constaté qu'il y a très peu de 10 000 mètres sur piste en France)

La seule conclusion que je livrerais à mon égo est de lorgner du côté des chronos 10km quand il n'en pourra plus de ses chronos sur l'Ultra.
CQFD.





dimanche 5 février 2012

Corrida du Parc de Lons le Saunier Samedi 17 Décembre 2011

C'était l'an dernier. J'ai donc un peu de retard dans l'intégration de cette vidéo. L'hiver ralentit les activités ;-)
La victoire revient à Jean-Philippe Tournier. Le second est Stéphane Choulet et c'est Samuel Bellenoue qui s'empare de la 3ème marche du podium.

Le classement 

lundi 30 janvier 2012

Championnat de Bourgogne de Cross Course Vétérans à Dijon Dimanche 29 Janvier 2012

De retour
Après une échappée silencieuse et un blog immobile, Hippomène a de nouveau les pieds turbulent et les doigts bavards.
La preuve pour les pieds :



Cependant, ne vous attendez pas à ce que sur le champ je vous gratifie d'un verbiage abondant.
Hippomène termine son hibernation et il lui faut encore quelques jours pour se défaire de son engourdissement.

Par contre, les pieds semblent plus volontaires. En effet, la première course de l'année a été effectuée. C'était ce dimanche 29 Janvier, au Campus de Dijon lors du Championnat de Bourgogne de Cross Course Vétérans.

Quelques précisions
A vrai dire, initialement, cette épreuve n'était pas prévue dans mon programme car elle se déroulait un week-end de boulot. Mais le départ étant à 11 heures, il m'était possible finalement de participer à ce gadouillage pédestre et "compétitoire". Il me fallait juste accélérer tout au long de la course afin d'être   à 14 heures au travail et 100 kilomètres plus loin.
Aussi, ces "Bourgogne" de cross ne figuraient pas dans mes objectifs mais constituaient la première épreuve d'un bloc de 4 compétitions qui  vont s'enchainer durant 4 week-end de suite (29/01 : Bourgogne de Cross à Dijon, 4/02 : 11km de Feillens, 11/02 : cross de La Chapelle-Thècle et enfin le 19/02 les Demis-Finale des France de Cross à Arnay le Duc.
L'idée avec ce bloc est de retrouver le "rythme-course", de "regonfler le moteur" après avoir passer 4 mois à flâner et à avoir limiter le débit des kilomètres en course à pied. Et d'enchainer de suite avec une "caisse" d'enfer ma prépa 100 kilomètres mi-Avril (Belvès) et 24 heures des Vosges fin Mai.
Comme d'habitude, j'ai opté depuis Octobre pour une diminution très forte du volume dans ma discipline de prédilection. Ainsi, depuis Octobre, j'ai couru en moyenne et par semaine 34,2 kilomètres . Par contre, j'ai multiplié les petites séances de qualité auxquelles j'ai ajouté de très nombreuses minis séances d'élliptique, de PPG et de CrossFit.
Psychiatriquement, ça me permet de ne pas devenir monomaniaque et déséquilibré mental, psychologiquement de m'amuser et physiologiquement de ne pas développer un déséquilibre corporel et postural.

La course en mots et en images
Arrivée sur le site de la course, la froidure hivernale se confirme. Un vent froid et très pénètrant   parcourt le tracé de ce Championnat de Bourgogne de Cross. Il tombe aussi quelques flocons de neige qui virevoltent au gré des rafales.
Lors de l'échauffement, je constate que le terrain est très roulant. Pas de boue. Mais le circuit constitué de 4 tours est ponctué d'innombrables petites bosses très courtes et pentues. Un tracé donc très nerveux qui avantage les coureurs relativement puissant. Pas vraiment mon portrait... . Mais je m'en contenterai volontiers car ce parcours me plait énormément.
11 heures : le départ est donné. Je démarre avec le frein à main. Encore plus qu'à l'habitude. Je considère cette course comme une séance d'entrainement "améliorée" et pas comme un objectif. Je ne pense même pas à la qualification individuelle pour les Inter à Arnay. Je sais que je manque de volume en course à pied et que les 2-3 derniers kilomètres des 9,5km risquent d'être compliqués pour moi.
 Le peloton des vétérans est très fournit. Je me retrouve très vite distancé par les "motos" de l'effectif.
1 kilomètre après le départ je dois être entre la 70ème et la 90ème place. Pas d'affolement même si je me retrouve quand même enfermé et qu'il va être un peu compliqué de remonter au classement.
Je décide d'accélérer et au bout de 2 kilomètres je trouve mon rythme de croisière. Les jambes semblent efficaces tout comme la ventilation. Je me fais des petits plaisirs en avalant dans les bosses des grappes de coureurs. J'aime ce circuit. On arrête pas de tournicoter et on peut "tout à loisir" observer l'ondulation et l'avancée du peloton.
Je constate que Régis Raymond, le Champion de France des 100 kilomètres 2010, est en forme. Il mène l'armada.
Le vent glacial nous "achève" à chaque tour lors d'une ligne droite de 200-300 mètres.
Mes meilleurs sensations seront pour le deuxième et troisième tour. Elles sont renforcées par le fait que je "cannibalise" encore des coureurs.
Arrive le quatrième tour. Mon cannibalisme se retreint.soudainement. J'arrive quand même à rejoindre et dépasser 3-4 coureurs. Mais je les sens s'accrocher à mes pointes. Je n'ai plus le tonus du début. Ce que je craignais un peu se confirme. Pas assez de bornes dans les jambes pour couvrir correctement la distance.
J'accélère 200 mètres avant l'arrivée mais mon finish n'a jamais été flamboyant. Au sprint je me fais déborder par un coureur dépassé quelques centaines de mètres auparavant. Mais sur la totalité de la course, je ne me serais fait doubler qu'une seule fois. Au sprint.

Bilan de la course
En deux mots : très positif.
Je termine 33ème et je suis qualifié pour les Inter. Au départ je n'y pensais même pas. Au niveau des sensations de course, j'ai été "d'attaque" avec un bon dynamisme et du répondant dans les "coup de cul". La PPG effectuée à l'entrainement porte ses fruits.
Par contre, pour les prochaines 3 courses qui s'annoncent je vais m'efforcer de réaliser des départs moins prudents. Histoire de me retrouver très tôt dans le "bon" peloton.
Avec un départ moins pépère, j'aurais sans aucun doute terminé entre la 25ème et 30ème place.


La vidéo de la course







  Les résultats complets
Ma course en chiffre sur FYSIKI