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Courir c'est prendre le temps de réfléchir.

dimanche 26 juillet 2009

CR du Tour de la Serra



Hier, comme prévu, j'ai couru les 13,1km du dernier Tour de la Serra à Genod. 13,1km constitué uniquement de côtes et de descentes. 290 mètres de dénivelé positif et une descente de 4 kilomètres à vous faire éclater les cuissots et ce juste avant l'ascension finale.

Tout avait mal commencé.

Persuadé que la course débutait à 16h30 je suis arrivé sur le site à 15h30.
Je me suis vite rendu compte de ma boulette car dans l'immense champ qui servait de parking il y avait très peu de voitures garées !. En fait, la course allait partir à 19h !!!. Pffff...quel âne je suis.
J'allais avoir le temps de me préparer !. Je suis donc vite allé chercher mon dossard et comme il faisait beau j'ai pris la couverture qu'il y avait dans ma voiture et je l'ai mise sur l'herbe. Je me suis couché dessus et j'ai attendu patiemment. Cela m'a permis de récupéré un peu car cela faisait 3 nuits que je dormais très mal.
Petit à petit les voitures arrivent dans ce parking champêtre. Le speaker Jo Vallet annonce le nombre de participants : 1400 participants pour cette toute dernière édition. Les organisateurs jettent effectivement l'éponge après 20 éditions. Il faut dire que la course traverse 4 villages qui doivent compter 300 habitants si on les additionnent. Imaginez le nombre de bénévoles qu'il faut pour organiser une course avec plus de 1000 coureurs, plus de mille repas, un bal organisé après la course, etc... Cette course était considérée comme une des 10 plus belle course de France par le magazine Run In Live en raison de son aspect convivial.

C'est ma troisième participation. En 2001 j'avais réalisé 57'55. En 2003 51'27. Cette année je pensais réalisé entre 52' et 53'30.

18h15. Le parking est plein de voitures, de tentes et de campings car. Il y a un grand nombre de coureurs déguisés. L'ambiance est festive. Je décide de m'ébrouer et je commence mon échauffement. Les sensations sont assez bonnes. Il fait frais.

19h. Tous les galopeurs se réunissent sur la ligne de départ. Je me place dans les 200 premiers. Je n'ai pas de stratégie de course.

Coup de feu. A peine j'ai couru 50 mètres que je me retrouve au sol fauché par un coureur croche patteur. Pas de soucis...je me relève de suite sans être écrasé par la meute. De plus je suis tombé dans l'herbe car le bitume débute 100 mètres après le départ. Pas de séquelles donc. J'effectue les 2 kilomètres d'ascension sans trop de difficulté respiratoire et les jambes semblent répondre. A cette heure là, le soleil est caché par les arbres qui longent la route et il fait donc relativement frais. C'est idéal. Rien à signaler jusqu'au moment d'entamer la longue descente de 4km. Je l'effectue assez rapidement mais très vite je sens que je n'arrive pas à accélérer. Je me sens bien mais impossible d'augmenter la cadence. Par contre, les secousses sont assez terribles pour l'estomac et le dos. J'ai l'mpression que mon estomac fait du yoyo et qu'il va bientot sortir de ma bouche. Ouf ! la descente se termine et voilà les 2,5km d'ascension finale. Je ne suis pas spécialement fatigué, mais là encore, mes foulées sont minuscules et je n'arrive pas à lever les genoux. Je n'arrive pas à me faire mal dans cette dernière bosse. Un comble !. La fatigue des jours précédents ? Les 3 nuits avec peu de sommeil ? Sans doute. Bref, je franchis la ligne, certes très essouflé et fatigué mais j'ai vraiment l'impression d'avoir réalisé une course "en dedans" !. Je suis classé 42° en 50'34. Le vainqueur est le marocain El Yazid El Madi, le second l'italien Noreffine Chakour et le troisième le français Régis Roux.

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Unicite "Paddy Field"

  

samedi 25 juillet 2009

Vacances !

Je pousse le cri libérateur : rââââ !!!.

3 semaines se présentent à moi. 3 semaines sans les automatismes routiniers construits autour du boulot.

3 semaines.
24 jours précisément.

Je vais enfin pouvoir mettre au repos mes jambes. Enfin, façon de dire, puisque je vais augmenter ma charge d'entrainement !. Cela peut paraître paradoxal mais ça ne l'est pas du tout !.

Pourquoi ?

Confidences (approchés votre oreille): je suis aide-soignant dans une maison de retraite et c'est un travail véritablement exigeant tant physiquement que mentalement.
Les journées de travail sont passées debout, à marcher, A COURIR (!!!), à porter, à se baisser, à faire des mouvements rotatifs, bref à bouger son corps comme dans une salle de gym et ce durant 7h30 !.
Je ne parle même pas de la patience dont il faut disposer !.

Bref, lorsque j'ai terminé mon travail, je peux vous garantir que les jambes sont lourdes, les pieds douloureux, et que je dois alors chercher très profondément en moi un peu de volonté pour pouvoir enchaîner avec une séance d'entraînement !.

Il faut alors positiver. C'est essentiel. Il faut donc prendre son job non pas comme quelque chose de négatif, nuisible ou handicapant pour l'entraînement mais comme une partie constitutive de mes séances. Il n'y a pas d'autres façon de voir les choses si je veux préserver cette vo-lon-té de continuer à m'entraîner.
Ainsi, quasiment, toutes mes sorties course à pied sont précédées par cette spécificité de surcharge physique et mental lié à mon travail.

Coté positif du boulot :
  1. Pas besoin de séances de musculation et presque pas de séances de gainage, le job les remplace.
  2. Endurance musculaire des membres inférieures"surdéveloppée" : le "choc" des milliers de pas effectués durant le job accroît cette endurance.

Aspect gênant du boulot pour l'entraînement :

  1. le travail étant en lui même très usant, il faut évaluer sans cesse sa capacité à pouvoir encaisser une éventuelle séance d'entraînement.
  2. oblige à réaliser des séances d'entrainements types vélo-élliptique ou roller...donc loin du spécifique course à pied. C'est assez handicapant lorsque l'on prépare un objectif.

Bref, je suis régulièrement sur le fil du rasoir !

Tout ça pour dire que 3 semaines sans bosser signifie pour mes jambes une régénération salutaire et une possibilité d'améliorer mon entraînement pour mon objectif principal (Trail Hérisson).

mardi 21 juillet 2009

Trail du Mont Roland : off course !

Ci-dessus l'affiche officielle du Trail non-officiel du Mont Roland. La particularité de ce Trail est qu'il ne coute pas un kopeck pour le coureur, qu'il ne propose pas de ravitaillement et zéro récompense. Cependant, il conserve un aspect compétitif avec balisage, chronométrage et classement.

C'est un Trail de 17km avec 600 mètres de dénivellé positif.

Le Trail du Mont Roland (TMR... pour les intimes) aura lieu le dimanche 16 Aout 2009 avec un départ à 9h30. Le Mont Roland c'est près de Dole dans le Jura.

C'est une semaine avant mon piquant objectif (Trail du Hérisson) et selon mon état de forme, je serais peut-être présent mais plutôt dans un esprit de sortie relax.
En tout cas je soutiens l'initiative.

Pour tout savoir sur le Trail du Mont Roland, c'est
sur le blog officiel du Trail du Mont Roland qu'il faut se rendre .

lundi 20 juillet 2009

Trail du Hérisson

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Voilà !. Petit à petit je me glisse dans la tenue du coureur qui va réaliser un de ses objectifs principal de la saison. J'ai terriblement envie de "faire quelque chose" lors de ce trail. Je me prépare pour...physiquement et mentalement. Le profil est assez gratiné (1350 mètres de dénivellé positif) mais le paysage sera certainement grandiose (je connais un peu le coin) : cascades - lacs - roches -etc...
De plus, l'organisateur est un ancien copain de collège.
Vivement le 23 !

Récapitulatif du 13/07/09 au 19/07/09

Je commence à frétiller de bonheur : vendredi à 14h je plonge dans mes vacances !!!. Je les attend avec impatience.

A part ceci, voilà quelques détails sur ma prépa. de la semaine qui vient de s'écouler :

Tous sports confondus :

--> 6h06 d'entrainements
-->5 jours d'entrainements
-->3 sports pratiqués :
  • CàP : 59km -5h02 - 5 séances (dont 2 couplées : 1 avec Vélo et 2 avec Elliptique) - 2 séances spécifiques (2x6x300 avec une température fixée à 30° -Arghhhh - et une séance longue de 2h03 avec plusieurs fractions à All.10km et Semi) - Dénivellé de la semaine : 645 mètres positifs.
  • Vélo Route : 18km couplé à CàP
  • Elliptique : 2 séances dont une en récup suite au 2x6x300

Pas de pépins physiques à signaler et les quelques tensions musculaires aux 2 mollets que je trainais depuis Voiteur semblent s'être dissipés. J'ai encore perdu un peu de poids (!). Le sommeil est relativement correct, l'appétit aussi. Pas de surentraînement donc.

Sinon suite à ma séance de fractionné 2x6x300 réalisé à midi sous les 30° à l'ombre (pas le choix !) et terminé à l'agonie...j'ai pris de suite par curiosité ma température corporelle : 39,8°c .

Samedi j'ai la course de montagne du Tour de la Serra (13,1km) avec sans doute pas loin de 1000 participants.

Mon Objectif est toujours le Trail du Hérisson (35km) le dimanche 23 Aout.

dimanche 12 juillet 2009

Un coup de pompe

Aujourd'hui, j'ai effectué une sortie longue d'1h30 dans le cadre de ma prépa. pour le Trail du Hérisson fin Aout.

15,7km - 401 mètres de dénivellé+ - FCmoyenne : 124/177 FCmax : 148/177.

J'avais encore quelques courbatures suite à mon 10 000 mètres de vendredi soir et pas trop la pêche mais j'ai pris un vrai plaisir à crapahuter dans les monts comme un loup sauvage.

En plus, avec mon Polar GPS, je peu m'amuser à partir dans des chemins inconnus. Les kilométrages sont retranscris sur mon carnet d'entrainement ainsi que le tracé sur Google Earth. C'est le pied !.
Autant avant je n'osais pas m'éloigner de mes chemins d'entraînements habituels par peur de ne pas connaître le nombre de kilomètres exacts, autant maintenant, avec le GPS, je m'éclate à courir tout en découvrant de nouveaux parcours.

J'ai essayé aujourd'hui mes nouvelles pompes de trail. Rien à reproché. Le maintien du pied est exceptionnel grace au système de laçage. En tout cas je ne sais pas si c'est leur couleur jaune qui a eu un effet d'attirance, mais tout au long de ma séance j'ai croisé des centaines de papillons multicolores. C'était super chouette !.

samedi 11 juillet 2009

25x400 = ça c'est fait...

Ouais...j'ai couru mon 25x400 hier à 21h30 (!!!) sous les projecteurs.

Et pourtant ! . C'était pas gagné que j'aille bougé mon c-l !. Pensez donc, 1 heure avant le départ j'étais encore au lit en train de récupérer de ma semaine de boulot.De plus j'avais clos mon job à 15h30. J'étais cuit. Jambes lourdes...vraiment pas envie de tourner en rond 25 fois...avec la bave sur le bord des lèvres, la respiration d'un asmathique en crise.
Bref je n'avais ni le mental ni le physique pour faire le guignol-sur-piste pendant 10 000 mètres. Et même si j'étais resté affalé sur mon canapé tout l'après-midi à regarder le Tour de France et la superbe victoire de Feuillu et donc à me reposer...je n'avais comme objectif pédestre que de bouger au maxi un orteil...

Et puis après une petite sieste, je me suis dit qu'il fallait quand même que je me bouge les fesses. Ce n'est pas que j'avais retrouvé la hargne et mes jambes de 20 ans, non, loin de là même, mais c'est que je savais que si j'allais courir ce puta-n de 10 000 cela allait me booster pour les jours suivants. J'allais faire travailler ma volonté. Il n'y a pas que le côté physique dans la course à pied. Il y a aussi cette partie mentale et elle s'entraine aussi.

A 19h50 je me suis donc levé, j'ai enfilé mon short et le maillot du club, troqué mon avenante paire de pantoufle pour ma paire de basket et je suis parti avec mon fils direction le meeting d'athlé. En route je me suis demandé dans quelle galère j'allais me mettre et 500 mètres avant d'atteindre le lieu de torture j'ai franchement hésité à faire demi-tour. Mais bon...mon fils est malheureusement en âge de se foutre de ma gueule !...alors pas le choix : en avant pour le supplice...

20h20...j'arrive, je me gare et de suite je file m'inscrire pour le 10 000. Bonne nouvelle...on est déjà une dizaine d'inscrit. "Bonne nouvelle" parce que je vous garantis que 10 athlètes inscrit sur un 10 000 sur piste, un vendredi, pour une course prévue à 21 heures, dans un toute petite ville, c'était vraiment pas gagné. Il y a trois ans par exemple, nous étions 3.

Je retrouve des coureurs que je connais et débute mon échauffement avec 2 d'entre eux. L'horaire de départ prend du retard à cause d'autres épreuves qui ne sont pas encore terminé.

21h30.

Voilà...le départ va avoir lieu. Nous sommes une quinzaine grand maxi.Super !. Je sais que je vais en baver. La piste c'est terrible. C'est ingrat. C'est violent. C'est agressif. Un 10 000 sur piste n'a vraiment rien à voir avec un 10km sur route.

Mes sensations sont déjà bien meilleurs que deux heures auparavant. L'échauffement m'a redonné un peu de pêche. Je suis déjà un peu plus confiant. Je pense valoir entre 35'50 et 36'15. Mais aurais-je la niake ?. La course me donnera confirmation ou pas.

C'est important d'avoir des repères chronométriques précis. Cela permet d'établir un plan d'entraînement sur de bonnes bases. Et un chrono sur 10 000 me permettra d'affiner mon programme, d'être précis avec mes allures de course lors de mes futures séances à allure 10km-semi et marathon.

Coup de pistolet. C'est parti mon kiki.

Je sais qu'il ne faut pas que je tourne en moins d'1mn26 (35'50 sur 10km) au 400 mais pris par l'euphorie du départ je tourne mes 11 premiers 400 en 1'25.5. C'est un poil trop rapide et dès le douxième tour je diminue l'allure. Non par choix délibéré mais par un mécanisme interne qui me fait tempérer mes ardeurs. Vous savez ! Mais si ! Vous connaissez ! Le fameux mécanisme qui vous fait exploser les poumons et les jambes et qui vous signal de suite que vous n'êtes pas Gebresselassié !.

Ce 10 000 est un peu un chemin de croix pour moi mais aussi pour tous mes autres collègues en souffrance. Cela s'entend, cela se voit sur tous les visages grimaçants. Il faut tourner. Tourner sous les encouragements du public.Tourner avec ces maudits tours restants à faire et qui s'affichent à chaque fin de 400 mètres.
Je commence à être mal au douxième tour. C'est un moment spécial ou je me dis que jamais je ne tiendrai à cette allure là...qu'il vaut mieux que je termine en roue libre...ou pire...que j'abandonne.

Et puis soudainement, surgit de nulle part, s'aggrippe à mes pensées négatives la vo-lon-té !. Cette fameuse substance dopante qui vous libère de vos bad sensations.
Elle prend le dessus. Elle met KO les boursouflures plaintives de la fatigue et du découragement. C'est mystérieux. C'est comme une apparition. Vous ne savez pas d'ou elle vient.
Enfin...ça c'est la version mystique et romanesque de l'étrange beauté de "l'être coureur".

Parce qu'il y a une vision moins idyllique et plus navrante des choses. Car on peut effectivement ce poser des tas de questions sur cette capacité à s'infliger volontairement des souffrances momentanées. Au onzième tour je prend réellement conscience de ma souffrance. Tout être sensé me dirait à ce moment là :"bé couillon...arrête de courir si tu as mal au corps"... Et effectivement. Ce serait un signe de bonne santé mentale si j'arrêtais de m'imposer ces douleurs inutiles. Et non !...je continue !.
Je ne peu même pas sortir comme excuse le refrain habituel du type :"le sport est bon pour la santé". Le sport est bon...certes...mais dans le plaisir !!!...
A moins que je prenne plaisir à souffrir ?
Ce qui voudrait dire que j'ai un côté pervers, tordu, bancal! Arghhhh...me voilà démasquer !
Et puis c'est quand même effarant cette sorte de déconnexion de l'esprit avec le corps, cette façon d'avancer machinalement. Le coureur n'est-il qu'un humain décérébré, un animal lobotomisé ?. Il fallait regardé l'arrivée de tous les pistards ce soir. Les rictus affichant les tortures infligées, les gestes et les contorsions des corps épuisés, lessivés, les gémissements, les vomissements, les sifflements des respirations...

Pouah !!! Définitivement, le sportif d'endurance (pas celui du dimanche) est un être "spécial", "à part", et j'oserais même "anormal".

Je reviendrais dans un prochain billet sur la douleur dans les sports d'endurance.

Bref...tout ça pour en revenir à ma course personnelle.

Il s'avère que j'ai effectué les 5 premiers kilos à peine trop rapidement. Les chronos relevés à chaque 400 et ma courbe cardiaque le confirment. Cependant, je ne peux pas dire que je l'ai payé à la fin car je réalise mon dernier 400 en 1'20, signe que j'avais encore du carburant.
En fait j'aurais réalisé 35'41 si j'avais tenu l'allure des 12 premiers tours. Soit 19 seconde de mieux que mon chrono final :35'59 (1'26.4 le 400).
Les 14 derniers tours je les ai réalisé en 1'27.

Voilà. J'ai souffert. Je le savais. Mais je suis content car mon chrono réalisé confirme ce que je pensais de ma "valeur actuelle".
36' au 10km ça donne 3'36 au km pour l'entrainement à allure 10km. 3'45 à allure Semi.
Il me reste plus qu'à les utilser en vue de mon prochain grand objectif le dimanche 23 Aout : le Trail du Hérisson à Chaux-Du-Dombief (33km).
Avant cela j'aurais une des plus belle course du Jura à croquer : le Tour de la Serra. Course de montagne sur goudron de 13,1km le Samedi 25 Juillet.

C'est tout pour aujourd'hui.

vendredi 3 juillet 2009

10 kilomètres sur 400 mètres ?!?!?

J'en conviens : le titre est biscornu mais l'hôte de ces lieux l'est tout autant.
Alors Comment réaliser 10 kilomètres sur 400 mètres ?
C'est très simple : il suffit de tourner 25 fois dans le pays de l'ovalie.
A quoi ressemble le pays de l'ovalie ?
A peu près à ça :
pays de l'ovalie
25x400 mètres=10 000 mètres.

OK ! Va pour la piste d'athlé !...
Mais ou il veut en venir le gars ?

le gars Hippomène va devoir tournoyer 25 x 400 vendredi 10 juillet en soirée sur une piste d'athlé pour le meeting organisé par notre minuscule club d'athlé. Je dis minuscule car c'est un club qui ne doit avoir que 2 adultes licenciés. Le reste des licences étant celles de gamins (une quinzaine d'enfants tout de même je crois).

10km sur piste, je vous assure que c'est très usant psychologiquement.
Pourquoi ?
Parce que le public est là. Je veux dire qu'il n'a qu'à tendre les bras pour nous toucher. Que les coach sont là pour nous donner nos temps à chaque tour. Ça vous colle une pression d'enfer. Qu'il faut être concentré tout en étant déconnecté.

Concentré parce qu'il faut gérer au mieux ses temps de passage, être attentif aux signaux de son corps et attentif aussi aux corps de ses collègues de course car tout le monde est généralement à la queuleuleu et qu'il y a un système de relais qui est organisé. Car sur ce genre de meeting, ce n'est pas de gagner qui est important mais surtout le chrono réalisé.

Déconnecté car vous pensez bien que pour réaliser 25 fois un tour de piste de 400 mètres il faut mettre le bouton de la "rationalité" sur OFF. C'est un peu du pilotage automatique. C'est de la lobotomie athlétique en quelque sorte. Ou une démonstration de volonté.

L'avantage que je vais retirer de 10 000 piste est que je vais pouvoir me situer au niveau de ma progression. Le hic est que j'aurais bossé le matin et que j'ai intérêt d'allonger les jambes au maximum dans l'après-midi.

J'y reviendrais dans un autre billet...