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Courir c'est prendre le temps de réfléchir.

lundi 27 décembre 2010

Les Calendriers Nouveaux sont arrivés

Comme j'ai vu de la lumière je suis entré. J'ai déposé les calendriers hors stades 2011 sur le côté droit de ce blog.

Un coup d'oeil, un clic de souris, et hop vous vous trouverez face à face avec vos éventuels objectifs futurs.

Sont donc disponibles sur la droite de votre écran :

Calendrier des Courses Hors Stade 2011 en Bourgogne

Calendrier des Courses Hors Stade 2011 en Côte d'Or

Calendrier des Courses Hors Stade 2011 en Saône et Loire

Calendrier des Courses Hors Stade 2011 dans l'Ain

Calendrier des Courses Hors Stade 2011 dans le 39-25-70-90

samedi 18 décembre 2010

Les Vidéos du Cross du Progrès Plateau de Montciel (Lons-le-Saunier) le Dimanche 12 Décembre 2010

Les Vidéos du Cross du Progrès Plateau de Montciel (Lons-le-Saunier) le Dimanche 12 Décembre 2010

1ère Partie





2ème Partie





3ème  et dernière partie

dimanche 12 décembre 2010

Cross du Progrès Plateau de Montciel (Lons-le-Saunier) le Dimanche 12 Décembre 2010

News
Ce dimanche 12 décembre 2010 s'est déroulé le Cross du Progrès sur le Plateau de Montciel à Lons-le-Saunier. Les espoirs, séniors et vétérans avaient un parcours de 8,065km en 4 boucles. Idéal pour le public. Si la course de ce jour a été aussi le théâtre des Championnat du Jura et du Doubs de cross, il est a noté que ce parcours sera aussi celui des demi-finale des championnats de France de cross Zone Nord-Est  le 13 février 2011.
Le terrain de jeu de ce cross était aujourd'hui relativement roulant et légèrement gras. Le circuit est valloné, comprend des passages en sous-bois, dans l'herbe, sur chemin blanc. Un très beau parcours de cross avec de bonnes relances. Nous étions 79 participants à s'être donné rendez-vous.



Les résultats
Les résultats incomplets (les résultats complets içi )de ce Cross du Progrès Plateau de Montciel (Lons-le-Saunier) de ce Dimanche 12 Décembre 2010 sont les suivants :

Espoirs
1/Baudoin Thibaud   26'30
2/Lalire Paul  27'05
3/Blandin Alan  28'37
4/Martin Jérôme  29'27
5/Chenah Nassim   29'30
6/Martinez Jeremy   29'30
7/Barthelemy Antoine   30'54
8/Peigne Anthony    33'11

Séniors
1/ David Emmanuel   26'13
2/El Madi El Yazid   26'33
3/Tournier JP   27'16
4/Leseur Jany   27'19
5/Trossat Ludovic    27'31
6/Gaine Francis     28'28
7/Chauvin Arnaud    28'33
8/Weiss Christophe   28'47
9/Blaise Bertrand   28'57
10/Stalder Sébastien  28'59
11/Panigot Séverin    29'24  
12/Bourgeois Yvan   29'42
13/Martinez David   29'45
14/Delacroix Ludovic   29'54
15/Guillot Micka     29'55
16/Urlacher Olivier   29'58
17/Boban Thomas   30'37
18/Mignotte Olivier   30'54
19/Desbrosses Romain  31'21
20/Wiedmann Dominique  31'50
21/Petey Laurent   32'23
22/Jacquemard Eric  32'26
23/Moreau Pascal   32'35
24/Pierre Jérôme   32'55
25/Claudet Patrick  33'49
etc....(32 Séniors classé)

Vétérans
1/Cheret Bruno  28'21
2/Benay Christophe   28'54
3/Durand Alain    29'58
4/Audin Pierre  30'02
5/Grandperrin Dominique  30'10
6/Perrenoud Alain   30'19
7/Bailly-Salins Vincent   30'21
8/Mauro Alberto   30'39
9/Coste JC 30'52
10/Foussereau Franck  31'23
11/Coelo Benoit   31'28
12/Coupe De Kermartin Francis  31'36
13/Joly Michel   31'37
14/Arragon Eric   31'51
15/Baudement Serge   31'58
etc...(39 vétérans classés)

Ma course
Avec un entraînement à minima au niveau quantitatif (pas plus de 30km/semaine depuis le 6 Octobre 2010 - 2 mois !!!) mais assez conséquent au niveau qualitatif (phase développement VMA), je réalise une  bonne "performance".
7ème V1, 29ème sur 79 au scratch.
Je manque de "caisse" par contre. Pas encore la cadence qui me permettrait de tenir 30 minutes au même rythme. Je manque de séance en capacité aérobie et de compétitions.
Très bientôt une vidéo du Cross du Progrès Plateau de Montciel (Lons-le-Saunier) de ce Dimanche 12 Décembre 2010.

samedi 27 novembre 2010

Ultra Trail des Montagnes du Jura 9 et 10 juillet 2011 (UTMJ)

Par monts et par vaux
Le Samedi 9 et Dimanche 10 Juillet 2011, la montagne n'accouchera pas d'une souris mais bien d'une épreuve qui va marquer de son empreinte le massif jurassien.
C'est en effet durant ces 2 jours que les amoureux des sentiers et autres paysages éblouissant vont pouvoir s'en donner à coeur-joie avec  l'Ultra Trail des Montagnes du Jura.
2 jours durant lesquels le trailer va gambader et crapahuter mais aussi...dormir.
Car une des originalités de cet ultra-trail jurassien, c'est qu'il sera à courir en 2 étapes et donc au terme de la première journée, le trailer harassé devra passer par la case dortoir ou tente afin de récupérer un peu d'allant pour pouvoir enchainer avec la seconde partie dès le lendemain.

Renseignements - Discussion - Actualité
Pour avoir un maximum d'infos sur Ultra Trail des Montagnes du Jura il y a le site officiel : https://sites.google.com/site/utmjura/accueil.
Et si vous voulez discutailler avec les organisateurs et participants, il faut vous rendre sur l'excellent forum jurassien : http://courir39.forumactif.net/calendriers-sites-internet-de-vos-courses-f13/ultra-trail-des-montagnes-du-jura-utmj-t496-52.htm.

Alors, vous faites quoi le 9 et 10 Juillet 2011 ?

                      (Copie d'écran du site de Ultra Trail des Montagnes du Jura)

lundi 22 novembre 2010

Le cross me va si bien Autun.

"Suis le jour dans le ciel, suis l'ombre sur la terre ;
Dans les plaines de l'air vole avec l'aquilon ;
Avec le doux rayon de l'astre du mystère
Glisse à travers les bois dans l'ombre du vallon."
(Alphonse de LAMARTINE 1790-1869
  extrait du poème "Le vallon")

Trotté tout crotté
Mes pieds frétillent. Ils savent que dimanche 28 Novembre ils vont tâter du dur, du mou, du glacial et de l'abrupt, du lourd et de l'inclément. Ils partiront comme l'aquilon et finiront comme le plomb.
A cette date, je commencerai donc mon pèlerinage de boue en espérant ne pas m'étendre.
Cette première halte dans le monde de la gadoue se déroule à Autun, au Plan d'eau du Vallon.
Le parcours mesure 7,750km et comprend 3 boucles qui entourent un étang. Le terrain est composé de stabilisé et d'herbage.Les pointes seront nécessaires.
J'ai déjà participé à ce cross. C'était le 29 Janvier 2006 lors des championnats de Bourgogne de cross. J'avais terminé 41ème en 36'19. Mais ce jour là le parcours était plus long. Pas un très bon souvenir d'ailleurs car j'avais traîné ma carcasse.

Desiderata et réalisme
Actuellement, je poursuis ma période de développement de la VMA. Ce cross est donc acroché au premier palier de ma préparation 2011 et, même si la longueur de la chevauchée boueuse est raisonnable (à priori moins de 30' d'effort), je devrais avoir du mal à tenir la cadence sur toute la distance. Je manque de travail à allure et parcours spécifique. Je viens juste d'intégrer ma première séance à allure cross sur parcours spécifique. Une séance réalisée il y a 2 jours composée de 6x0,99km avec 1mn20 de récupération. Et même si j'ai eu de super sensations, je sais que ma capacité à tenir le rythme sera limité.
Mais j'ai appris, au fil des ans, à adoucir mes ardeurs précoces. Je ne brûle plus les étapes. Autun ne sera qu'un point de contrôle de mon état de forme actuel. Pas plus, pas moins. L'aboutissement de tout mon entraînement actuel étant les Championnats de Saône-et-Loire de cross qui auront lieu le dimanche 9 Janvier 2011 à Chalon-sur-Saône, avec des prolongements éventuels si j'arrive à changer le planning de mon boulot (Championnat de Bourgogne à Sens et demi-final des France à Lons-le-Saunier à 2 pas de chez moi !).

Mais même avec "un manque de pied", j'y vais avec les pointes entre les dents. Toutes les infos sur le le cross d'autun  sur le site du Stade Athlétique Autunois : http://www.saautun-athle.com/cross.htm

samedi 13 novembre 2010

Faim d'année 2011

2010 se meurt
On le sent bien d'ailleurs. Chacune des journées qui dorénavant passent se gâtent très rapidement. Les plages lumineuses se rabougrissent et la voûte céleste prend l'eau de toute part.
Les chevauchées chronométriques dans les steppes citadines, les trottoirs champêtres et autres sentiers imaginaires vont s'étioler et périr au pied d'un calendrier pédestre tari.
Cela coule de source que nous sommes soûl de courses. Ivres et repus de pas innombrables et pluriels, nos pieds et nos poumons mendient quelques jours de repos. C'est l'abattement cardiaque. La foulée refoulée. Courir serait mourir...

Loupe et jumelles 
Et pourtant...cette obscure période qui joue les rabats-joie va devenir pour le coureur, éternel défenestré, un levain du soleil 2011.
Car le coureur est le mouvement perpétuel incarné. Il ne doit pas s'arrêter. Il ne peut pas s'arrêter. De sa respiration jaillit une ribambelle d'inspirations et de lendemains qui courent.Il se projette. Il saisit la loupe mais aussi les jumelles. Le voilà déjà en train de zoomer sur la nécessité immédiate et de s'interroger sur
des visées calendaires.
Demain et après-demain :  Tout de suite ! Maintenant ! Aujourd'hui !.
Son esprit féconde 2011. Mais le premier jet est pour la forme. La forme à retrouver. Retrouver l'élan essentiel et le dynamisme de l'enjambée. Partir de l'appui mou de l'escargot pour arriver au rebond vif du guépard...

Tout ça pour ça...
Ou je veux en venir ?
Et bien toute cette miction verbale a pour but ultime d'emmener les plus endurants à la découverte (ôôôôô) de mon court et long terme.
Loupe et jumelles.
Ainsi, et ce depuis le lundi 25 Octobre, je déambule dans une phase de développement de ma VMA. Une phase qui s'allonge jusqu'au dimanche 5 Décembre.
6 semaines donc à "dé et re puzzler" mes poumons et à m'écarteler la foulée afin de phagocyter mes records passés.



Mais pas que
Ces 6 semaines doivent m'aider aussi et surtout à traverser l'année 2011 dans les meilleurs dispositions possibles.

Idée fondamentale
Un principe va de toute façon guidée toute mes préparations durant l'année 2011. Un principe qui doit devenir obsessionnel. C'est celui de l'importance de la récupération.
Durant cette année 2010 j'ai eu la désagréable impression de traîner très et trop souvent ma misère lors d'épreuves. Cette désagréable sensation là se traduisait pas un manque total de dynamisme dans la foulée, une ventilation d'asthmatique et parfois d'un dégoût durant la course.
Certes, je n'étais tout de même pas frappé par le syndrome du surentraînement, mais je sais maintenant que j'en ai eu quelques symptômes...

En ligne de mire
L'année 2011 va être scindée en 2 parties bien distinctes :
  • De Janvier à Juin --> 4 objectifs allant du cross au marathon.
  • De Juillet à Novembre --> 3 épreuves (lieu pas encore sélectionné) : un trail  - un 100km et THE OBJECTIF de l'année <<<< un 24 HEURES >>>>
Pour les objectifs de Janvier à Juin, les cibles sont déjà établies.


Pour la période couvrant Juillet à Novembre, je suis encore dans le flou.
¤ Concernant l'épreuve "trailesque" j'hésite entre 2 épreuves majeures du massif Jurassien :
  1. l'UTMJ (Ultra Trail des Monts du Jura) des 9 et 10 juillet 2011. Une toute nouvelle épreuve jurassienne qui promet d'être extraordinaire tant les lieux traversées sont magnifiques, l'équipe organisatrice passionnée et l'idée originale (sur 2 jours avec bivouac).
  2. Trail Volodalen de Vouglans le Samedi 23 Juillet 2011. Un superbe trail couru l'année dernière mais qui m'a laissé un goût amer à cause d'une blessure récoltée en cours d'épreuve. L'avantage est que je connais le parcours maintenant.  
¤ Concernant le 100km je pense fortement aux 100km des Etangs de Sologne (Theillay) fin Août qui sera en plus le théatre des Championnat de France des 100km.
¤ Et pour l'objectif de l'année 2011, j'hésite entre plusieurs 24 heures :
  • les 24 heures du Cher (Vierzon) en Octobre
  • les 24 heures d'Aulnat (Novembre)
  • les 24 heures de Grenoble le 1 et 2 Octobre.

dimanche 17 octobre 2010

Championnat de France 2011 de Cross-Country à Paray-le-Monial

Dimanche 27 février 2011
C'est à cette date que se déroulera le Championnat de France de Cross-country. Les épreuves se dérouleront sur l'Hippodrome de Paray-le-Monial (Saône-et-Loire).
13 courses sont prévues et 3 500 coureurs venant de tous les départements de France. Sans parler
des 1 500 accompagnateurs.
Fréquentation attendue : environ 10 000 personnes.
Une manifestation qui exige la présence de 500 bénévoles. 

Opération bénévoles
Depuis le 1er mai 2010, le Comité d’Organisation des championnats de France de cross lance l’opération    « Bénévoles France de cross 2011 ».
Ainsi, peut se porter volontaire pour participer bénévolement à l’organisation de cet évènement toute personne majeure :
  - disponible le dimanche 27 février 2011 (attention, c’est le week-end situé au milieu de vacances scolaires en Bourgogne),
  - qui sait s'engager de manière fiable et suffisamment à l’avance.

Inscription :
Remplir et renvoyer la fiche d’inscription avant le 30 novembre 2010.
L’inscription ne sera prise en compte qu’après réception de cette fiche renseignée.

Fiche inscription : https://acrobat.com/#d=kY-jBxYr4iOSjoy-4DFWrg
 
+ d'infos : c'est içi

samedi 16 octobre 2010

Transe Gaule 2011

TRANSE GAULE 9 : du 10 au 27 août 2011
 Les nouvelles toutes fraîches de l'organisation de la TG sont tombées. La revoilà donc la belle traversée de la France. Il reste donc à peine 10 mois aux courtisans à cette épreuve hitchkcockienne pour pouponner leurs grolles-à-bitume.
A vos marques !
Prêt !
Feu !
Les inscriptions sont lancées !!!!!!!!!!!!



Les infos recueillies sur le site de la Transe Gaule :

"En 8 éditions depuis 2001, ce sont au total 179 coureurs issus de 21 pays et âgés de 21 à 75 ans qui ont pris le départ de la TRANSE GAULE sur le port de Roscoff et pas moins de 152 d'entre eux (20 femmes + 132 hommes) qui ont réussi à décrocher leur étoile de Finisher en atteignant les rives de la Méditerranée. Ceux, un peu accros, pour qui une seule tournée n'a pas suffi, sont au nombre de 54, revenus 2, 3, 4, 5, 6, 7 ou 8 fois se mesurer à la Douce France.



Le record de participation est désormais détenu par le Texan Donald Winkley******** (72 ans) qui a réussi magistralement les 8 traversées et est donc passé à 144 reprises sous la même petite banderole d'arrivée (total = 9159 km en 144 étapes) mais le Narbonnais Daniel Muller******* (62 ans), 7 fois Finisher et forfait pour cause de blessure cette année, reste à l'affût et n'a sans doute pas dit son dernier mot. Chez les femmes, l'inoxydable Berlinoise Sigrid Eichner***** (70 ans) a participé à 6 éditions, en a terminé 5 et gagné 1. Le Rezéen Fabrice Viaud***** (gamin de 50 ans), 5 fois Finisher en 5 participations, complète le carré d'as des fidèles parmi les fidèles.



 PHARE-WEST ORGANISATION a le plaisir d'annoncer que la TRANSE GAULE prend rendez-vous pour revenir faire fumer le bitume en été 2011. Les dates de la 9ème édition sont calées du 10 au 27 août. Parcours et villes-étapes inchangés d'une mer à l'autre, depuis le phare de Roscoff (Finistère) jusqu'à la Plage des Chalets de Gruissan (Aude), 16 départements traversés, 18 étapes plus bucoliques les unes que les autres et toujours 1150 kilomètres à se cogner, si possible sans couiner...


Les inscriptions, limitées à 50 coureurs, sont ouvertes. Dossier d'inscription sur demande par email à l'adresse suivante : transEgaule@yahoo.fr.


La Transe Gaule ne sera pas organisée en 2012 et laissera le terrain libre pour une Trans Europe organisée par les Allemands. Cette course transcontinentale de 4000 kilomètres entre le nord de l'Ecosse et Gibraltar traversera la France pendant 21 jours en empruntant le même parcours que les 17 premières étapes de la Transe Gaule, du 9 au 25 septembre 2012. Une 3ème édition des 1000 KILOMETRES DE FRANCE (course non-stop de 1000 km) devrait également être orgainsée au printemps 2012 entre ST-MALO et SETE."




Recherche de coureurs longues distances pour étude

Une étudiante en dernière année d'école de l'Institut Supérieur d'Ostéopathie de Lyon va préparer un mémoire concernant "les troubles digestives dont souffrent les coureurs longues distances (notamment après l'effort)"


Elle recherche des coureurs ayant des problèmes de cet ordre qu'elle pourrait suivre et traiter pour valider une méthode de traitement ostéopathique dans ce contexte. Bien entendu le traitement reste entièrement gratuit. Tout se passerait sur Lyon (ou environ).

- Une première échographie Doppler sera tout d'abord réalisée sur l'athlète pour faire un bilan

- L'athlète serait ensuite traité de manière régulière

- Une deuxième échographie Doppler (quelque mois plus tard je suppose) sera réalisée pour voir si le traitement ostéopathique a eu l'effet escompté.

Si vous souhaitez avoir plus d'informations vous pouvez contacter directement l'étudiante par mail

aline.coquard@isosteo.com

lundi 11 octobre 2010

Objectifs des 6 premiers mois de l'année 2011

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Je reviendrais ultérieurement et plus précisément sur mes objectifs de début de saison.

mardi 5 octobre 2010

Marathon de Lyon Dimanche 3 Octobre 2010 : le compte-rendu

Prologue
Après 8 semaines de préparation relativement light, me voici enfin à quelques heures de mon dernier grand objectif de l'année.
555,2km pour 43h13 sur 2 mois - soit 69,4km et 5h24  par semaine en moyenne, le volume de ma préparation n'a vraiment rien d'impressionnant. Un choix délibéré puisque je voulais absolument éviter  la saturation physique et mentale après déjà deux préparations (100km et Trail de 54km) éprouvantes.
Je sais déjà que j'ai fait le bon choix car ma récupération durant ces 8 semaines a été souvent difficile et j'aurais certainement explosé très tôt lors de ce marathon, ou je me serais blessé avant.
Mon objectif est simple : réaliser moins de 2h50 et descendre si possible sous les 2h47'12 (record à 2h47'12 en 2003 à Lyon). 2h46'59 ferais l'affaire.
Pour la première fois de l'année j'ai enfin effectué durant ce plan de bonnes séquences à allure semi. Ce sont celles qui me fatiguent le plus mais qui me permettent de bien progresser.
Le semaine précédant les 42,195km n'a pas été extraordinaire au niveau des sensations. Je me sens mou du genoux et pas très pêchu alors que j'ai vraiment diminué l'entraînement. Certainement le relâchement pré-compétitif.
Je reste cependant confiant car je sais que j'ai acquis depuis le début de l'année une bonne grosse dose d'endurance. Ma VMA est correcte, mes séances à allure semi et marathon se sont faites dans le sens de l'amélioration, et j'ai couru il y a deux semaines un semi à 85%-90% de mes possibilités en 1h21 .

Juste avant
Samedi 2 Octobre : arrivée à Lyon chez ma môman aux alentours de midi. Repas puis toute la petite famille s'élance en direction de la Place Bellecour afin de récupérer le dossard mais aussi de rejoindre la manifestation contre la loi sur les retraites.
Arrivée sur place, il y a un brouhaha indescriptible et une foule considérable. Je décide ne ne pas trop m'attarder et je récupère très rapidement le dossard. Pas envie de m'éparpiller et de perdre de précieuses forces. J'ai déjà mal aux pieds et mes jambes sont dures. Je m'en retourne donc aussitôt dans le doux fauteuil du home sweet home maternel.
Je suis intrigué par la sérénité qui m'accompagne quelques heures avant le départ. Zéro stress. Tant est si bien que je passe la nuit à dormir comme un bébé.

H-2 heures
Réveil à 7 heures. J'avale mon petit dej. magique pêché sur le site coaching sportif et diététique sportive à la page http://diet-sport-coach.e-monsite.com/rubrique,creme-sport-dejeuner-maison,602590.html .
A 8h20 je prends le métro  direction Place Bellecour. Il est "truffé" de coureurs.
Sur place, le lieu est noir de monde. Je fonce vite vers la ligne de départ et me retrouve face à un mur de coureurs. C'est impressionnant. Je décide de me placer 100 mètres environ derrière la ligne. Je passe par dessus une barrière et hop, me voilà dans le méli-mélo. C'est vraiment du n'importe quoi. Les dix-bornards, les semi-marathoniens et les marathoniens forment une salade mais je sens bien qu'à l'heure du départ commun la sauce ne va pas prendre.
Le vent est, comme prévu par Météo France, bien présent. Cependant, intra muros, il n'est pas trop dérangeant.

La course
PAN ! C'est parti.... C'est bien la première fois que je marche au feu d'une course.
Je mettrais 10 minutes pour faire 2km. Les sensations ne sont pas folichonnes. Sans doute le manque d'échauffement. J'ai l'impression de ne faire que des relances dans les rues lyonnaises et durant ces premiers kilomètres je slalom, ralentit, accélère afin de pouvoir doubler mes camarades de course. C'est assez pénible.
Déjà, je sais que je ne pourrais pas viser en dessous des 2h50. Surtout que le vent fait des siennes : des barrières tombent et une manque de toucher un coureur.
Je me force malgré tout  à rentrer dans cette course alors que toutes les conditions sont réunies pour que je lâche l'affaire.
Heureusement, les rayons du soleil sont régulièrement bloqués par les barres d'immeubles. Le coup de chaud ne sera pas pour tout de suite.
Vers le 12ème km je rattrape enfin le ballon des 3 heures. Les sensations commencent à devenir meilleurs. Je suis pourtant agacé car mon capteur de foulées, paramétrer sur piste, ne m'indique vraiment pas le même kilométrage affiché sur le bord du parcours. Difficile de savoir qui dit vrai .
Je reste quelques secondes avec le groupe en me demandant si je ne devrais pas finir avec. Et puis, conforté par mes "good vibrations", je décide de conserver mon allure marathon initialement prévue (15,2km/h). Ma foulée est bonne et je ne décèle aucune légère détresse respiratoire. Cependant, je préfère ne pas accélérer pour reprendre le temps perdu. C'est inutile. Le vent et la température qui augmentent de concert auront raison de mes prétentions chronométriques. De plus, avec ce temps perdu dès le départ, j'ai déjà une minute et quarante secondes de retard au 15ème kilomètre sur le chrono initialement prévu.
Aussi, avec autant de points négatifs, je me doute qu'à un moment ou un autre je vais flancher.
Les kilomètres défilent et j'ai des moments de pure euphorie. Je me sens facile. Certainement des périodes ou le vent me pousse ;-).
Mais avec le temps...cette facilité va s'estomper. Avec le vent surtout. Et la chaleur. Je me souviendrais longtemps de ce passage aux alentours de Gerland. Une longue ligne droite totalement exposée aux bourrasques ou certainement beaucoup de coureurs y laisseront des plumes. A ce moment là j'ai failli marcher. Ras le bol de me tartiner autant de rafales sur la face. J'ai machinalement continué.
C'est à partir de 2h10 de course que je vais définitivement perdre mon aisance. A un moment ou la température va croître du fait d'une exposition totale au soleil. Nous ne sommes plus protégés par les immeubles ou par les arbres. La température a augmenté de 7 degré. Il fait maintenant 27 degré et c'est à partir de là que va commencer mon inexorable décelération (voir courbe graphique polar).
Avec du recul, je me dis aussi que je ne me suis pas assez hydraté. Trois gorgées d'eau  tous les 5 kilomètres ne furent certainement pas assez suffisant.
C'est dommage car musculairement je suis pas trop mal. Quelques très légères tensions mais rien d'handicapant. Non, c'est l'énergie qui se dissipe. Ma vitesse dépérit et c'est à partir de 2h20 de course que je flirte régulièrement avec les dessous des 14km/h...
Des infos provenant du public vont cependant ranimer ma flamme compétitrice. J'entend de plus en plus de la part de bénévoles et du public des chiffres et des phrases qui me surprennnent : "le 16ème et juste devant"..."13ème"..."11ème".
Je suis pas loin d'être cuit mais ça ne m'empêche pas de me marrer intérieurement en imaginant que je peux, peut-être, terminer dans les 10 premiers du Marathon International de Lyon ! Mort de rire !. Surtout que juste devant moi 3 coureurs semblent vraiment à la dérive. Alors que j'avais envie de terminer en "déroulant", je me prend à ce nouveau jeu et je me dis que le top 10 est possible.
Pour le fun : en avant !!!
Mais que c'est difficile.
Péniblement, je dépasse les 3 coureurs. L'arrivée est maintenant proche mais je me rend compte aussi que la course est devenue bordélique. Des badauds passent juste devant moi, des barrières sont au sol et à un moment je demande même à quelqu'un du public mon chemin !. Je reste concentré à 100% . Je ne vois plus de coureurs devant moi, ni derrière. J'ai la désagréable sensation d'être isolée alors qu'il ya du monde partout. C'est déstabilisant.
Voilà, l'arrivée est devant moi. Je ne regarde plus depuis longtemps mes temps de passage et donc je ne sais même pas quel chrono je vais réaliser. Je termine en accélérant, porté par un public nombreux.
La ligne franchie je stop le chrono : 2h57'08.

Chrono officiel : 2h56'39 et à ce jour la 10ème place ( toujours et encore mort de rire).
Hier j'étais 9ème sur le site de la course et dimanche le commentateur à l'arrivée m'annonçait 11ème.

Conclusion
En guise d'épilogue, je me contenterais de mettre quelques notes à ce marathon. Ambiance : 17/20
Bénévoles : 20/20
Départ commun aux 3 courses et sans sas de départ : 0/20
Intérêt touristique du parcours : 13/20 (vers Gerland c'est la mort, pas un chat ! Ca casse tout !)
Organisation de la course en elle même : 13/20 (kilométrage incertain, badauds au milieu de la course en fin de marathon, pas de signalisation de mi-parcours, pas de temps intermédiaires dans les résultats, site internet chétif et pas du tout interactif-plan parcours illisible, pas de forum- par contre signalétique efficace, rapidité de la mise en ligne des résultats, ravitos plus que correct)
Pour la performance : 13/20 (beaucoup trop de relances, de petites bosses-pont et tunnel-de chemins blancs).

Je reviendrais au marathon de Lyon si il existe des sas, des départs différés et si le parcours est plus roulant. A bon entendeur, salut !



(Cliquez sur la courbe pour l'agrandir)

 Courbe graphique Polar : j'ai décroché plie poil au moment ou la température a subitement augmenté. Une hausse de 6 à 7°C, conséquence de l'exposition totale au soleil à ce moment là du parcours et à l'heure tardive. C'est à ce moment là aussi que nous nous retrouvions totalement exposé aux bourrasques !.
En vert, la longueur de mes foulées. On constate la corrélation totale de la hausse des températures avec la chute de ma longueur de foulée.


Bonus pour toi public : mon nombril en mouvement après 1'14 de vidéo ;-)))

Et ma course en chiffres (données tel chrono final erronées) :

dimanche 19 septembre 2010

Semi-marathon de Macon Dimanche 19 Mars 2010

Quelle allure !?
Après un semi catastrophique couru il y a 15 jours à Dijon, j'ai décidé d'intégrer au dernier moment dans ma préparation pour le Marathon de Lyon, les 21,1km de Macon afin de me rassurer et retrouver mes marques perdues dans le naufrage dijonnais.
Aussi, me voilà  amplement apaisé puisque j'ai couru ce semi ce dimanche matin. J'avais prévu de le grignoter à allure marathon afin de ne pas trop puiser dans les réserves à 15 jours des 42,195km. Le hic est que je n'ai pas véritablement respecté mon contrat. J'ai bien couru les 11 premiers kilomètres à mon allure marathon mais j'ai totalement lâché cette ligne de conduite dès le 12ème.
Pourquoi me direz-vous ?
Parce que je me sentais tellement facile que je me suis pris au jeu. J'ai donc accélérer de 10 secondes au kilomètres et ce jusqu'à l'arrivée. Pas très sérieux tout ça.
La 1ère moitié du semi est réalisé en 41'35 (3'56.49 au km-15,22km/h) ce qui correspond à peu près à l'allure prévue pour le marathon lyonnais.
La 2nde moitié est effectuée en 39'47 (3'46.25 au km-15,91km/h)...10 secondes plus vite que l'objectif fixé.
Le chrono final est de 1h21'22 (3'51.4 au km - 15,6km/h) alors que je compte courir le marathon en 3'57.4 le km pour un temps final de 2h46'59.

Conclusion provisoire
Ce qui est positif dans ce résultat c'est la capacité à accélérer après 11 km pour terminer dans une cadence bien pêchue et un dernier kilomètre quasiment à fond.
De plus, musculairement je n'ai ressenti aucune fatigue. C'est d'ailleurs ce qui me rassure le plus.

samedi 18 septembre 2010

Des désirs, desseins et esquisses.

La fin est proche
2010 décline. Dans 3 mois cette année ci connaîtra sa date limite de consommation. Il me reste d'içi là à gober comme objectif principal le marathon de Lyon (dimanche 3 Octobre). J'entamerais ensuite ma campagne de cross.
Demain, je vais gambader à Macon pour le semi-marathon en guise de répétition générale du marathon lyonnais. J'ai donc prévu de le courir à mon allure marathon.

Ambitions
C'est en automne que fleurissent les intentions avouables. Intentions à court et long terme.
Le terminus du long terme se trouve en l'An 2015. J'aurais 45 ans, une barbe de 3 jours franchement poivre et sel et un visage taillader par le couchant de ma jeunesse.
Mais ce tableau peu glorieux et avilissant pour mon immense égo sera vivifier par un incommensurable désir de crapahuter à travers la France grâce à la poétique et romantique Transe Gaule. De quoi retrouver une seconde jeunesse.
2015 c'est loin mais pourtant tellement proche. Je ferais régulièrement un retour vers mon futur.
Le court terme est plus qu'une ombre. C'est une lumière dans un long tunnel blanc. Au bout de ce tunnel flamboie des rêves palpables.
Les voici dans le désordre :
Un 24 heures
Un 10 kilomètres en moins de 35'30
Les 100 kilomètres de Millau
Les Championnats de France de cross à Paray-le-Monial
L'Ultra Trail du Jura (en cours de création...par içi)
La Transju'Trail
Un Semi en moins d'1h18
Un Marathon proche des 2h45

Articulation
Mon challenge va être d'articuler la préparation d'épreuves radicalement différentes. Cela me promet un chouette casse-tête et peut-être, la mort dans l'âme, la remise à plus tard d'un ou deux objectifs.
Cependant, je sais déjà de quoi seront fait les mois post marathon de Lyon : travail de la VMA et préparation aux cross. Un retour aux gammes en quelque sorte. Et puis, à partir de Mars 2011 viendra le temps de l'allongement en durée et en distance des séances afin d'entrée dans le monde de l'Au Delà Du Marathon (ADDM).
Même pas peur.

vendredi 20 août 2010

Transe Gaule 2010



Macadam Gaulois
Savez-vous ce qui réunit la Manche à la Méditerranée ? Qui unit Rocoff ville du Finistère, à Gruissan-Plage station balnéaire de l'Aude ?
Non ? Vous ne voyez pas ?
Et bien ce qui réunit ces 2 plages ce sont les 1147 kilomètres de la Transe Gaule. Une épreuve extraordinaire destinée aux coureurs à pieds. Depuis le mercredi 11 Août, jour de départ à Roscoff, ils sont une cinquantaine à marteler le bitume et boxer le chrono dans des étapes longues comme un jour sans fin. 18 jours de courses pour 18 étapes. L'arrivée aura lieu le Samedi 28 Août à Gruissan-Plage.
Une expérience extraordinaire à la découverte des autres, de la France et de soi-même. Sans doute.

Une Histoire faite d'histoires. A lire absolument. A vivre certainement.

Les blogs des coureurs qui participent à la Transe Gaule et qui tiennent à jour leur carnet de route :
 http://fabcentkm.kazeo.com/Transe-Gaule-2010,r214999.html
http://didiercartreau.blogspot.com/
http://www.brigitte-beccetre.fr/page4.html
http://www.depasseur-de-bornes.com/

Le site officiel de la Transgaule :
http://www.yanoo.net/

La page de discussions autour de la Transe Gaule (Site de Bruno Heubi) : http://forum.brunoheubi.com/viewforum.php?f=117


jeudi 19 août 2010

Préparation du marathon de Lyon Dimanche 3 Octobre 2010

Préliminaire
Voilà 27 jours que j'ai couru le 2ème Objectif de ma saison (1er : 100km de Vendée en Mai - 2ème : Trail de Vouglans en Juillet) et je ne pourrais malheureusement pas courir le 3ème à cause d'une blessure "récoltée"  lors du Trail de Vouglans. Elle m'a véritablement handicapée durant 2 semaines et a donc écarté de ma route le Trail du Hérisson qui aura lieu ce Dimanche 22 Juillet.
Depuis, cette blessure s'est muée en infime point de tension. Un point de tension que je ne ressent pas d'ailleurs lorsque je cours, mais exclusivement lorsque je rapproche au maximum mon genou de mon buste.
Heureusement, un 4ème et dernier grand objectif me tend les bras : le Marathon de Lyon le Dimanche 3 Octobre.
 Je reviens donc à l'entraînement sur route et j'abandonne pour quelques semaines les sentiers et autres chemins forestiers. En attendant la géniale période des cross.
Ma dernière "confrontation" avec la distance mythique des 42,195km date du 24 Octobre 2004 à Lausanne en 2h49'07. Mon meilleur chrono date du 30 Mars 2003 avec le marathon de ...Lyon en 2h47'12.
Bref, depuis, j'ai quelque peu blanchis sous le menton (à peine), perdu (encore) quelques cheveux et 6 années de plus se sont malencontreusement aggripés à moi...

Il va y avoir du sport
Me voilà donc reparti pour 8 semaines de préparation spécifique constituées d'allures 10km-15km-Semi et Marathon.
Je vais "bitumer" et "pister" à donf avec un retour aux séances standardisées. J'espère regagner ainsi un peu de VMA et améliorer mon Indice d'Endurance.
Je vais aussi tenter 2 ou 3 "innovations" en testant les séances "Zatopek" (light quand même !), c'est à dire des 25x500 à allure Semi-marathon (en début de plan), en essayant  de réaliser au maximum des séances qualitatives matinales afin de conditionner mon corps à l'heure de départ du marathon, et côté alimentation, en piochant au maximum dans "les recettes de l'effort" trouvées dans http://diet-sport-coach.e-monsite.com/.
J'ai d'ailleurs déjà testé la "crème sport déjeuner" et elle est tip top au niveau digestibilité. Cette crème sport est digérée à une rapidité record : 1h30 pour 4 cuillérées de crème (!) avalées. Je l'ai testé ce matin avec une séance de 6x800. Résultat : zéro problème digestif, aucun cou de mou et une disponibilité musculaire et ventilatoire excellente !.

1ère Semaine de préparation du lundi 9 Août
au Dimanche 15 Août
En résumé :
¤ 83,7km pour 6h43 et 7 séances (Allure moyenne : 4'47 - 12,5km/h - FC Moyenne : 127 - Intensite semaine : 3/10)
¤ 2 sorties qualitatives :
- 2x6x300 : bonnes sensations mais perte de qualité de foulée et baisse de VMA
- Sortie longue : 1h Régénération+2x5km All.Marathon (1ère heure sous la pluie. Piste détrempée. Ensuite plus de pluie pour les 2x5km. Jambes dures. Ventilation OK. Sensations moyennes pour les fractions.Trop vite pour l'all marathon. Fait les 2 fractions sur une base entre 2h43-2h44 au marathon. Trop rapide ! Je vise juste en-dessous de 2h47 ce qui donnerait pour 2h46'59 --> 3'57.4 au km - 15,16km/h (1'35 sur 400)
1ère fraction de 5,4km en 20'57.6 (3'52.88 le km - 15,45km/h)
2ème fraction de 5km en 19'18.1 (3'51.62 le km - 15,54km/h)

Dans l'ensemble, les sensations ont été médiocres la semaine dernière. Après 2 semaines sans courir (si ce n'est 2 minuscules séances de 6 et 8km) j'ai eu du mal à retrouver la "foulée-qui-tue" .

Cette semaine
Les sensations sont bien meilleurs. Mais j'en reparle dimanche.

lundi 9 août 2010

Un Hérisson et un Lyon sont dans un bateau. Le Hérisson tombe à l'eau. Qu'est ce qu'il reste ?

Pour le Hérisson les carottes sont cuites
Et je dirais même plus c'est râpé !.
En effet, si ma blessure suite au Trail de Vouglans est quasiment guérie, je ne vais pas prendre le risque d'aller me frotter au Hérisson. Je laisse donc tomber ce superbe trail afin d'assurer une totale guérison. De plus, comme je n'ai couru aucune séance conséquente en course à pied, je subis une désadaptation totale dans la gestuelle de la course. Désadaptation encore plus marquée du fait de mon entraînement de substitution réalisé en vélo de route et en élliptique.

Le Hérisson en vidéo
Alors certes, je ne pourrais pas gambader au milieu des cascades et affronter les 35 kilomètres de ce trail mais j'ai bien envie de réaliser une petite vidéo sans prétention sur cette épreuve. L'endroit est chouette, les endroits stratégiques accessibles, donc toutes les conditions sont réunies pour que j'aille faire le reporter en herbe.

Objectif Lyon
Tous mes espoirs se dirigent donc vers le marathon de Lyon le dimanche 3 Octobre. Cette semaine est même celle qui "lance" la préparation aux 42,195 kilomètres. Uniquement, bien sur, si la guérison de mon bobo est effective.
Pour ce retour sur cette distance et cet effort très particulier, j'aimerais courir en dessous de 2h50 et m'approcher des 2h47'12, chrono réalisé à Lyon en 2003. Il y a donc 7 ans... . J'avais 33 ans, j'en ai 40 maintenant. Chuis un poil (blanc) plus vieux...mais j'ai même pas peur.
Je vais donc repartir dans les entraînements "classiques" et oublier les séances spécifiques trail. Je vais ingurgiter de l'allure spécifique 10 - Semi et marathon en veux-tu en voilà et de bonnes sorties longues. Mais ayant déjà effectué un 100 bornes et sa préparation ainsi qu'un Trail de 54 kilomètres je ne vais pas abusé des sorties longues. Je suis rôdé.

Côté entraînement du Lundi 2 Août au Dimanche 8 Août
Je ne vais revenir en détail sur mon entraînement mais j'ai réalisé :
  • en Elliptique 110,8km - 4h01 pour 4 Séances.
  • en Vélo route 161,4km - 6h34 pour 3 Séances
  • en Course à Pied 8km - 40' pour une Séance

Un total horaire  de 11h14' ave de l'allure spécifique sur Vélo route et Elliptique (4 Séances)

mercredi 4 août 2010

Péripéties musculaires

Voici un peu de mon intimité dévoilée...

Depuis le Trail de Vouglans je me trimballe avec une blessure situé entre la ceinture pelvienne et le haut de ma cuisse gauche. Ce "bobo" musculaire était très douloureux les 2-3 premiers jours avec impossibilité de lever la jambe gauche.
Et puis au fil des jours la douleur s'est amoindrie et la flexion de la jambe est devenue réalisable.

Je crois que l'origine de cette blessure remonte aux premiers kilomètres du Trail de Vouglans à un moment ou j'ai violemment heurté une racine avec mon pied. J'ai senti une douleur sourde qui m'a irradié toute la jambe gauche et qui s'est stoppée nette dans le haut de cette cuisse. L'ongle de mon gros orteil a même été "retourné" pour dire la violence du choc.
D'ou d'ailleurs cette douleur aux adducteurs durant quasiment toute l'épreuve.


J'ai du mal a localiser précisément cette blessure. Ce que je sais c'est qu'elle me gêne dans la flexion de ma jambe car je ressens un point algique. Sur l'image j'ai écrit en vert les muscles* qui pourraient être en cause.
Il m'est donc très difficile de courir. J'ai essayé plusieurs fois. Les 3 première sorties j'ai fait demi-tour au bout de 300 mètres car la douleur montait crescendo !.
Le 4ème essai fût le bon puisque, 8 jours après le trail, j'ai pu enfin réaliser une séance de 6km. Cependant, tout au long de la séance, une petite douleur m'a accompagnée. Idem pour la 2ème sortie d'hier. Sauf qu'hier j'ai augmenté à peine  la distance et la douleur c'est faite à nouveau plus aggressive.
GRRRRRRRR...
Heureusement, l'élliptique est mon sauveur. Il me permet de faire de bonnes séances. C'est un peu rébarbatif mais ça permet à la fois de conserver des acquis cardiaques et de muscler les quadriceps (idéal pour les course en côtes).
Le vélo est également une discipline qui va me permettre de patienter.
Malheureusement, je crois que je vais devoir faire une croix sur le Trail du Hérisson. D'ici là, je pense que que  j'aurais "guéri", mais je ne veux pas prendre le risque de me blesser à nouveau en "compétitionnant" prématurément.
Je vais donc reporter tous mes espoirs sur le Marathon de Lyon Dimanche 3 Octobre...

* L'image est extraite de l'excellent site Le Corps Humain Virtuel.

Nicolas Pianet vainqueur du Marathon du Mont Blanc : la vidéo

La victoire du jurassien Nicolas Pianet il y a déjà quelques semaines au Marathon du Mont Blanc méritait tout de même un petit billet. Rappelons que ce dernier a remporté l'épreuve devant tous les cadors de la discipline.
Voici donc une petite vidéo de Nicolas qui nous explique comment s'est dessiné sa victoire.

Marathon du Mont Blanc from MOUSS PRODUCTION on Vimeo.

lundi 2 août 2010

Tout est dans le nombril ?

Pffffffff...Cela faisait des années que l'on cherchait à comprendre pourquoi les Humains à peau noire couraient plus vite que les Humains à peau blanche. Tout y passait pour trouver la clé de cette domination : explications génétiques, explications culturelles, explications géographiques, etc... .

Et v''là t'y pas qu'un mec des plus sérieux vient nous annoncer le plus doctement possible que tout est dans l'ombilic !


Nombril


Le gars qui avance cet argument n'est pas à priori un incompétent puisque Adrian Bejean (c'est de lui dont il s'agit) est professeur à l'Université de Duke.

La suite de l'histoire via l'article du Parisien du 13.07.2010 :

<<"Le nombril, clé de la domination noire en athlétisme et blanche en natation"

Le nombril, centre de gravité du corps, est la clé du secret de la domination des Noirs à la course à pieds et de celle des Blancs en natation, selon une étude publiée lundi.



Si deux coureurs ou deux nageurs de la même taille, un Noir et un Blanc, sont comparés, "leur taille importe peu, mais la position de leur nombril ou centre de gravité du corps fait la différence", explique à l'AFP Adrian Bejan, professeur à l'Université de Duke (Caroline du Sud, sud-est), co-auteur de l'étude parue dans l'International Journal of Design and Nature and Ecodynamics.


Ainsi, "dans la physiologie des coureurs d'origine ouest-africaine, le centre de gravité du corps est nettement plus haut que chez leurs concurrents d'origine européenne", ce qui leur donne un avantage pour le sprint, poursuit-il.


Les athlètes d'origine ouest-africaine ont des jambes plus longues que ceux originaires d'Europe, signifiant que leur nombril se situe trois centimètres plus haut que chez les Blancs, explique Adrian Bejan, professeur d'ingéniérie.


Cette différence confère aux athlètes noirs "un avantage caché de taille" de 3% sur les Blancs qui se traduit par un gain de vitesse sur la piste.


"La locomotion est essentiellement un processus continuel de chute vers l'avant, et une masse tombant de plus haut, tombe plus vite", ajoute le chercheur.


Mais dans une piscine les Blancs ont l'avantage car ils ont un torse plus long que ceux des Noirs africains, ce qui implique que leur nombril est plus bas.


"Nager est l'art de surfer la vague que crée le nageur", poursuit Adrian Bejan.


"Le nageur qui fait la plus grosse vague avance le plus vite et plus son torse est long plus la vague est importante", ajoute-il. Or "les Européens ont un torse en moyenne trois pourcent plus long que celui des Noirs d'Afrique de l'Ouest ce qui leur confère un avantage de vitesse de 1,5% dans une piscine", selon ce scientifique.


Les Asiatiques ont des torses aussi longs que les Européens mais ils sont moins grands, perdant ainsi cet avantage de vitesse. >>

dimanche 1 août 2010

1er Ekiden de Tournus (Saône-et-Loire)

Ekiden
Quésako Ekiden ?
En voilà une question qu'elle est bonne.
Cliques et tu auras la réponse.

1er Ekiden de Tournus


Maintenant que vous avez pigé ce qu'est un ékiden, vous pourriez peut-être ajouté à la théorie un brin de pratique en vous rendant au tout premier Ekiden de Tournus qui aura lieu le dimanche 10 Octobre 2010 avec un départ à 11 heures. C'est l'AS Tournus qui l'organise (et c'est mon club...mais ça on s'en fiche un peu).
Vous voulez plus d'infos ?
Il suffit de tapoter juste là ---> précisément içi

Je n'suis pas bien portant

J'ai la rate qui s'dilate

J'ai le foie qui est pas droit
J'ai le ventre qui se rentre
J'ai le pylore qui s'colore

J'ai le gosier anémié
L'estomac bien trop bas
Et les côtes bien trop hautes
J'ai les hanches qui s'démanchent
L'epigastre qui s'encastre
L'abdomen qui s'démène
Le thorax qui s'désaxe
La poitrine qui s'débine
Les épaules qui se frôlent
J'ai les reins bien trop fins
Les boyaux bien trop gros
Le sternum qui s'dégomme
Le sacrum c'est tout comme
Le nombril tout en vrille
Le coccyx qui se dévisse
Ah mon dieu qu'c'est embêtant

Ah mon dieu qu'c'est embêtant d'être toujours patraque
Ah mon dieu je n'suis pas bien portant
Ah mon dieu qu'c'est embêtant d'être toujours patraque
Ah mon dieu je n'suis pas bien portant



J'ai la rate qui s'dilate
J'ai le foie qui est pas droit
Puis il faut ajouter
Voyez-vous ce n'est pas tout
J'ai les g'noux qui sont mous
J'ai l'fémur qui est trop dur
J'ai les cuisses qui s'raidissent
Les guibolles qui flageollent
Les ch'villes qui s'tortillent
Les rotules qui ondulent
Les tibias raplaplas
Les mollets trop épais
Les orteils pas pareils
J'ai le coeur en largeur
Les poumons tout en long
L'occiput qui chahute
J'ai les coudes qui s'déssoudent
J'ai les seins sous l'bassin
Le bassin qui est pas sain

Ah mon dieu qu'c'est embêtant
Ah mon dieu qu'c'est embêtant d'être toujours patraque
Ah mon dieu je n'suis pas bien portant
Ah mon dieu qu'c'est embêtant d'être toujours patraque
Ah mon dieu je n'suis pas bien portant

etc....
 
Remember
Trail de Vouglans le Samedi 24 Juillet. Quelques heures après la course. J'ai une douleur intense et diffuse qui m'empêche de lever la jambe gauche. Cette douleur est située au niveau de l'adducteur...mais ça n'est pas très précis. C'est plutôt situé dans une zone longue de 5cm/5cm.
 Je me dis : "il me reste la jambe droite" :-) et surtout "Bah...ce sont des courbatures ou des micro traumatismes musculaires qui seront résorbés d'ici 2-3 jours."
Tiens ! Mon oeil ! Aujourd'hui dimance cette douleur m'est toujours fidèle. Certes, elle s'est apaisée et je peu lever plus haut la jambe, mais elle me caresse toujours...
J'ai bien essayé de chausser mes baskets jeudi et hier mais j'ai vite stoppé car c'est toujours trop sensible et ça m'empêche de courir.
J'ai donc réalisé  une reprise toute en douceur en optant pour l'élliptique : deux "sorties" - une de 20 minutes jeudi et une autre de 30' samedi. Je ne ressent rien quand je pratique cet appareil.  
 
Et mes objectifs futurs ?
Je ne sais pas si je pourrais gambader pour le Trail du Hérisson. C'est le dimanche 22 Août et je me laisse encore 3 jours. Passer ce temps, si la douleur me chatouille toujours, j'abandonne le Hérisson et je me concentre sur le Marathon de Lyon. Si cette blessure n'est pas trop grave. Je pourrais prendre rendez-vous chez le Doc...mais je préfère encore attendre avant d'éventuellement cachetonner. Laissons faire la nature. D'autant plus que je suis en vacances depuis 14 heures ;-))))))) et que je vais donc me "régénéré" avec plus de facilité".
 
...
Ah mon dieu qu'c'est embêtant

Ah mon dieu qu'c'est embêtant d'être toujours patraque
Ah mon dieu je n'suis pas bien portant
Ah mon dieu qu'c'est embêtant d'être toujours patraque
Ah mon dieu je n'suis pas bien portant

mercredi 28 juillet 2010

Le site de Manu David

Un autre compte-rendu du Trail Volodalen de Vouglans est à lire sur le blog  d'Emmanuel David, le vainqueur en 4h04'04.
Vous y trouverez aussi des photos, des articles de presse, un palmarès (en construction ;-) ), et bien d'autres choses encore.

dimanche 25 juillet 2010

Trail Volodalen de Vouglans : le compte-rendu

Fatigué
La semaine pré-Trail n'a pas été sensationnelle au niveau de mon état de fraîcheur. Toute la semaine j'ai mal dormi, et lors de mes dernières séances j'ai bien senti que je n'étais pas éteincelant...J'ai eu beau fortement allégé les 10 derniers jours, rien n'y a fait !.
Pourtant, 2 semaines auparavant, j'avais une pêche d'enfer...et j'avais réalisé une super course lors du Trail de la Revermontagne.
J'ai sans doute été au pic de ma forme 2 semaines trop tôt !. Pas toujours évident d'être "dans le mille" au niveau du jour J.

La Course
C'est donc avec une grande méfiance que j'aborde ces 54km. Dans ma stratégie, j'ai décidé, comme souvent, de faire un démarrage tout en retenue. Les sensations matinales sont très moyennes. Je ne suis pas énergique. Les piles ne sont peut-être pas à plat, mais je sens bien que je ne suis pas survolté. C'est à l'image de ma semaine passée. Les jambes sont lourdes.
La météo est idéale. Il fait frais et à priori nous n'aurons pas rendez-vous avec la pluie. Arrivé sur le site de départ, je croise le champion jurassien  Emmanuel David. Il va courir les 54km !.Il ne c'est pas préparé pour mais le "bonhomme", au regard de ses capacités, devrait se promener !.  Le vainqueur est donc déjà annoncé. Il y a bien le Lyonnais Fabien Antolinos,  vainqueur de la Saintélyon 2008 et Nicolas Binet vainqueur de quelques trails et courses jurassiennes, mais ils ne pourront pas faire illusion bien longtemps. Manu David est au-dessus du lot. Il n'y a pas photo !. La première place étant acquise, reste la bagarre pour les accessits...
Niveau matériel, j'ai finalement opté pour le Camelback. Il contient une poche dans laquelle j'y ai glissé mes gels  et mes sachets énergétiques à dissoudre dans l'eau. J'ai prévu de faire très attention à mon hydratation et de boire pile toutes les 10 minutes.
Pour les pompes, j'opte pour le modèle trail. Il a plus ces derniers jours est le terrain doit être un peu gras.
9h10 : le départ est donné. Devant, je trouve qu'ils partent très rapidement. C'est pas mon problème. J'ai décidé de partir très lentement et je m'y tient !. C'est véritablement une sage décision car les premiers hectomètres ne me mettent pas en confiance pour le reste de la course. Je n'ai aucun répondant au niveau musculaire. Ce sont des sensations qui ne trompent pas. Quand la foulée n'est pas "aérienne", ça n'est pas bon signe pour la suite. De plus, et même si je suis partit lentement, ma fréquence cardiaque reste très basse !. Trop basse. Les indicateurs sont donc plutôt au rouge et je me fixe pour objectif de jouer la tortue durant la première heure de course. Après, on verra.
Les premiers kilomètres se passent sur des sentiers étroits, au milieu des buis. Nous sommes à la queuleuleue. Ca m'arrange. Ca m'évite de jouer les "doubleurs". Ce début de parcours n'est pas ponctué de grosses bosses. De tout façon ce trail est considéré comme roulant car 1200 mètres sur 54km ça n'est pas énorme pour un trail jurassien. Par contre, il est tout en relançe avec d'innombrables petites bosses. Le parcours est véritablement bien balisé. L'organisation a fait un super travail. Il y a des rubalises et de très nombreuses petites pancartes indiquant le chemin.
Les kilomètres défilent et je suis vraiment en mode 'off". Je tourne volontairement à à peine 80% de ma FC max. Au bout de 30 minutes de course je décide d'accélérer un peu. Je commence à dépasser beaucoup de coureurs. Cependant, je ne fait pas le fanfaron car les sensations restent médiocres. Au bout d'une et quart de course arrive les premeir vrai ravito solide liquide. Je décide de m'y arrêter pour faire le plein de mon Camelback. Je passe bien une minute trente au stand. Le temps de déchirer mon sachet de poudre énergétique et de verser la poudre et l'eau dans la poche à eau. Durant cet arrêt je retouve les habitués aux 10-15 premières places des course jurassiennes. Je les ai "rattrapés" et certains font une pause plus longue que moi. Perso, je trouve que je passe déjà trop de temps durant cet arrêt et je repars en accélérant le rythme. A ce moment là, les coureurs ne sont pas encore trop espacés et on a très facilement le trailer qui est devant nous en ligne de mire. A ce moment là, les sensations sont meilleurs. J'accélère encore. Trop sans doute. Mais cela reste quand même raisonnable. Surtout quand je regarde à postériori ma fréquence cardiaque maximale atteinte lors de ce trail : 164. C'est à peine 93% de ma FC Max. Mais il est vrai aussi que j'aurais eu du mal ce jour de tenir une fréquence cardiaque élevée très longtemps. Je sais que je me serais rétamé si j'avais couru un 10 bornes à la place du trail. Je n'ai pas de puissance et je le sens bien. Je sais que je ne vais pouvoir compter que sur mes capacités d'endurance et mon "mental".
Si j'ai quelques souvenirs, il me semble que c'est la côte du Regardoir qui a été la plus raide. A ce moment là je suis en compagnie de trois coureurs. On alterne marche et petit trot. C'est un petit mur mais il est vite effacé au bout de 7 minutes d'effort. J'ai fait attention de ne pas me griller.
Après le Regardoir, il y a bientôt le prochain ravito. Je ne me sens pas trop fatigué et je continue sur le même rythme. Je commence à prendre confiance surtout que j'ai distancé mes compagnons de course. Je me dis à ce moment là que je suis de mieux en mieux. Ce qui est vrai d'ailleurs. Par contre,  je me retrouve seul de chez seul dans la pampa !. Pas un bruit devant ni derrière. Je suis tellemnt à l'écoute que je me fais la remarque comme quoi la nature est étrangement silencieuse. Pas un chant d'oiseau !.
 Depuis un certain temps, j'ai des tensions aux adducteurs et ça me gêne pour lever les jambes. Je suis donc obligé de raccourcir ma foulée. Au fil des kilomètres cette tension ce transforme en douleur. C'est véritablement très gênant.
Nous continuons à longer le Lac de Vouglans. Parfois nous flirtons avec ses berges, parfois nous le surplombons du haut d'une falaise. Ce lac est magnifique mais je ne prend pas le temps de m'arrêter. Je fais quand même régulièrement l'effort de tourner la tête pour regarder le vert des forêts et le bleu-vert du lac.
Au bout de 2h40 je traverse le majestueux barrage de Vouglans. C'est un "privilège" puisqu'il est normalement interdit de le traverser. Bravo à l'organisation d'avoir pu obtenir le laisser-passer.
A l'extémité du barrage, se trouve la deuxième table de ravito liquide-solide. J'y arrive alors qu'un coureur repart. Ouf...je ne suis plus seul et je vais pouvoir me fixer un objectif...
Je recharge mon Camel back, je prend 3 tucs, et je redémarre avec l'idée de rejoindre le coureur qui était là il y a 2 minutes.
Hop ! Hop ! Hop ! Je regarde mon petit papier avec le dénivelé et je me rend compte que j'ai entamé le dernière partie du parcours. Le terrain est toujours constitué de petit sentier, de chemins forestiers et pour la première fois j'ai un gros doute sur mon chemin. Je me sens plus fatigué et je suis moins attentif. Je scrute plus souvent le sol car j'ai un poil plus de mal à lever les pieds et par voie de conséquence je me focalise un peu moins sur le balisage. Et cette fois çi j'ai la sensation de m'être gourré. Ce doute s'étend sur 400 à 500 mètres quand soudain je tombe sur une rubalise. Ouf...sauvé !.
Souvent, on reproche un mauvais balisage lorsque l'on se perd mais j'ai surtout remarqué que c'est sur la deuxième partie des parcours de trails que les coureurs se trompent de chemin. Au moment ou la fatigue s'immisce et ou on perd de notre vista. C'est ce que j'aime aussi dans le trail. Ce côté "concentration" en plus de la  "performance physique".
A partir de la troisième heure de course je vais véritablement subir la course et le parcours. Je suis seul et je m'installe sur un faux rythme. Je n'ai plus la volonté de relancer car je me laisse gagner par la fatigue. La douleur aux adducteurs n'est pas là non plus pour me redonner un coup de fouet.
Les minutes passent et je constate qu'un "concurrent" me piste...il est à 30-40 secondes. Pour ne rien arranger, cette partie du parcours est un sentier sans fin en dévers le long du lac. Tout ce qu'il faut pour dézinguer au reste les cuisses.
 Arrive le dernier ravitaillement. D'un seul coup, nous nous retrouvons à quatre. Celui qui était devant moi au ravito du barrage est près à repartir. Il me glisse, si je me souviens bien, un : "tu vas me rattraper" comme pour me signaler qu'il est cuit. Deux autres coureurs sont au stand aussi. C'est moi leur gibier. Pour le coup, j'ai enfin des motivations. Rejoindre celui qui est devant moi et qui vient de repartir et ne pas me faire dépasser. Je bois vite 2 verre de cocas, recharge mon Camel, et retourne illico presto sur le parcours. Il reste moins de 10 bornes. Je me fais dépasser par un collègue de "galère". Il a une foulée fluide et semble en bien meilleur état que moi. Bizarrement, j'arrive à m'accrocher et j'oublie mes douleurs aux adducteurs. Quand il me colle 5-10 mètres, je trouve les ressources pour me retrouver juste derrière lui. Finalement, il me sort de ma léthargie. Ensemble, on dépasse ensemble celui qui était devant moi et on "l'abandonne" à son triste sort de coureur épuisé. Bientôt ça sera à moi d'être déposé par ce coureur encore frais !. Il aura eu une super gestion de course !.
Lors des 2 derniers kilomètres sont longs, très longs mais j'ai en ligne de mire un coureur qui semble fatigué. Je le double et je lui glisse un "courage". Il me répond qu'il a les jambes détruites !. Je le laisse à son triste sort. Le mien n'est guère plus brillant.
Arrive enfin cette fameuse arche de fin de course !. Les 54 kilomètres et 1200 mètres de dénivelé sont réalisés en 4h44'15. Comme prévu Manu David  remporte haut la main ce trail avec 18 minutes d'avance sur le Lyonnais Antolinos !. Il réalise un chrono d'enfer : 4h04'04. Nicolas Binet complète le podium en 4h27'51.

Le bilan de ma course est simple à faire. J'ai effectué ce Trail avec une fatigue résiduelle mais le gros foncier accumulé m'a permis de tenir le choc. Au niveau musculaire, j'ai un gros problème situé au niveau du pli de l'aine et de l'adducteur gauche qui m'empêche de lever ma jambe gauche. C'est très douloureux. Déchirure ? Claquage ? Tendinite ? Ou simple tension qui va s'estomper au fil des jours.... Je l'espère car se profile déjà mon prochain objectif : le Trail du Hérisson le dimanche 22 Août.

Les résultats

mercredi 14 juillet 2010

Préparation du Trail de Vouglans (Samedi 24 Juillet 2010) : 6ème Semaine

"Not dead but bien raides"
J'avais prévu cette semaine (vendredi) de courir un 10 000 sur piste lors d'un meeting organisé par mon club. Mais un problème "d'organisation familiale" m'a obligé à revoir mes plans et à troquer ce 10 000 pour un trail de 22 bornes avec 750 mètres de dénivelé, le dimanche. Un trail intitulé "La Revermontagne" avec un départ et une arrivée à Cousance dans le Jura.
Avant cette course préparatoire, la semaine précédente avait été éprouvante et j'ai donc décidé de véritablement relâché au niveau des séances en m'octroyant royalement 2 jours de repos consécutifs.
Et bien m'en a pris !. Puisque dimanche j'ai pu courir le Trail de 22 bornes avec de la fraîcheur et un classement qui me met en confiance pour le Trail de Vouglans.

Attentif
Depuis 2 semaines,  je m'applique à pratiquer régulièrement une heure de sieste car la chaleur combinée au boulot et à l'entraînement éprouve l'organisme. La récupération est beaucoup plus difficile. Les jambes sont véritablement lourdes. Et au boulot, à marcher en continue alors qu'il fait 30° dans l'établissement, on s'épuise très rapidement. Ces petites siestes sont véritablement réparatrices et me font un bien fou.
Je suis aussi beaucoup plus vigilant avec mon alimentation. Je me suis rendu compte que je n'ingurgitais pas assez de protéines et que je privilégiais beaucoup trop les glucides. Trop de pâtes tuent les pattes...
Cette prise de conscience de manque d'apport en protéine est arrivée suite au constat de douleurs musculaires récurrentes lors de mon entraînement pour les 100km de Vendée. Durant cette préparation j'ai eu beaucoup de mal à récupéré musculairement.
Depuis, et à l'occasion de ma préparation pour le Trail de Vouglans j'ai augmenté mon apport en protéines en mangeant un peu plus souvent de la viande, des oeufs et du poisson (http://dietetiquesportive.com/diet/generalites/45-besoins-en-proteines-chez-les-sportifs.html) mais aussi en faisant une supplémentation en protéines "efficaces" (http://www.mangerpourgagner.fr/2010/06/proteines-du-lait-chapitre-2-le-whey-ou.html). J'ai aussi fait des recherches sur les "open windows", les fenêtres métaboliques qui sont des moments cruciaux pour accélérer la récupération afin d'attaquer la séance suivante dans de bonnes conditions
 Une nouvelle façon d'aborder cette préparation qui m'a en tout cas permis  de supprimer toutes les douleurs et autres tensions récurrentes alors que je me suis avalé des séances spécifiques de descentes assez agressives musculairement tous ces derniers temps.

Pour tous ceux qui sont intéressés par la diététique sportive, je vous conseille fortement le site DIETETIQUE SPORTIVE ainsi que le blog MANGER POUR GAGNER. Ces deux adresses sont en fait 2 "lieux" tenus par la même personne, Isabelle MISCHLER Docteur ès-sciences en nutrition du sport.


Mon entraînement de la semaine (du 5 au 11 Juillet 2010) :


Lundi : 10,4km Régénération - 51'15
Très fatigué. Pas la pêche et jambes très lourdes
Mardi : Repos

Mercredi : Repos

Jeudi : Mini Séance : 2x300All.5km+5x100 (5,4km - 25'25)
Après 2 jours de repos suite à 7 jours d'entrainements d'affilés qui m'avaient épuisés, j'ai de super bonnes sensations sur cette mini séance. Un super répondant dans le jambes et une bonne ventilation.

Vendredi : 6km Régénération+5x100 (8km - 37'54)
Excellentes sensations. Meileur chrono réalisé depuis très longtemps sur le parcours des 6km !. J'étais très facile.

Samedi : Repos
Dimanche : LA REVERMONTAGNE - Trail de 22km avec 750 mètres de dénivelé + - 1h44'31 - FC moyenne : 158 (90% de ma FC max) - 12,63km/h

CR : malgré un départ prévu à 8h30, il fait déjà très chaud à mon arrivée sur le site de départ à Cousance .
Ca n'est pas la première fois que je participe à cette course. J'ai déjà participé une fois au grand trail de 45km. C'était en 2004. J'ai aussi couru 2 fois la courte distance (2003 et 2006). Mais à chaque fois quelques modifications de parcours ont eu lieu. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'à chaque fois il y a le fameux premier mur de début de parcours long de 1km qui fusille les jambes pour le reste de la course si on le grimpe trop rapidement.
Au niveau matériel, comme le terrain est ultra sec et la météo caniculaire, j'ai choisi de courir avec mes runnings route qui, certes, n'ont aucune accroche mais qui ne pèse pas le poids des (trop) lourdes chaussures de trail !. Et, à vrai dire, je n'ai souffert d'aucun problème de "tenue" au sol. Au niveau de la stabilité du pied je n'ai pas eu non plus de soucis.
En ce qui concerne le matériel d'hydratation j'ai opté pour mes 2 gourdes à main. Je trouve que c'est très pratique et bien moins encombrant qu'une ceinture gourde ou un camel back. Chacune des gourdes peut contenir 210ml d'eau ce qui me fait un total de 420ml pour aller du départ au 1er ravitaillement sité à 12km de la ligne de départ. C'est suffisant car même s'il fait chaud, nous allons courir la plupart du temps dans la forêt à l'abri du soleil.
En fin de compte, j'opte pour une stratégie "light" au niveau du poids du matériel. C'est à priori celle que je vais choisir pour le Trail de Vouglans dans 15 jours. C'est donc une sorte de répétition générale.
Une répétition générale aussi au niveau de l'alimentation puisque "j'ingurgite" au petit matin (5h30) ce que j'avalerais le jour du Trail de Vouglans. C'est à dire un shake de Formula 1 d'Herbalife + un sachet de pain d'épices (2 tranches) Gerblé.
Pour la boisson durant l'épreuve c'est  H3O Pro d'Herbalife. Cette boisson passe bien et n'est vraiment pas écoeurante.
Je préfère de loin les boissons aux gels car je reproche à ces derniers un côté trop pateux et encombrant.
Passons à la course. Cette année il n'y a pas le grand trail pour cause de désistement de bénévoles. C'est un véritable problème pour nombre de courses. Il n'y a donc cette année que le "petit" trail de 22km. Le prix d'inscription est élevé -18 Euros - mais libre à chacun de mettre son argent ou il le souhaite ;-) .

7h40, j'arrive sur le site d'inscription et d'arrivée. Il y a déjà quelques coureurs mais je remarque que ça ne sera pas l'affluence. Il y a les habitués des courses jurassiennes et le favoris Yvan Bourgeois, un des  meilleurs trailers de la région (pour faire un peu plus connaissance avec lui vous pouvez visionner une interview que j'avais réalisé lors de sa victoire au Trail des Reculées 2010). Il vient là afin de réaliser une bonne séance d'entraînement juste avant les 45km du Trail des Guillettes à Prénovel comptant lui aussi pour le Challenge des Trails du Jura.
Il y a aussi des "outsiders" comme Cyril Bouvier (7ème à la Transjutrail 2010), Manu Paillot, Aurélien Petitjean, Franck Racine,etc...
8h30 approche et il est demandé aux coureurs de se rendre sur la ligne de départ distante de 500 mètres du lieu d'inscription et d'arrivée. C'est sympa. Ca nous permet de discuter durant 500 mètres. Yvan m'explique qu'il ne compte pas courir à 100%.
Nous voici sur la ligne départ. Il fait chaud et nous sommes déjà en train de transpirer...
C'est un peloton light composé au plus d'une soixantaine de coureur. L'ambiance est détendue. Ce qu'il y a d'agréable c'est que l'on sait que l'on ne va partir comme des malades. C'est loin, très loin, des départs d'un 10km ou même d'un semi...
8h30. On démarre calmement. Comme d'habitude, je décide de garder le frein à main. Je prend le temps de causer avec Manu Paillot et l'on constate qu'un coureur à décidé de faire un départ du feu de dieu. On s'en amuse. Je suis environ à la quinzième place et j'attend patiemment le début du "mur" de 1 kilomètres. Les sensations sont très bonnes mais je ne m'enflamme pas. Je ferais véritablement "ma course" après 30 minutes d'effort, histoire de bien ressentir mes sensations et de voir si je peux me lâcher ou pas. Car le Trail de Vouglans est dans 15 jours et je n'ai pas envie de puiser de trop dans les réserves. Je sais que j'ai progressé grâce à l'augmentation de mon volume d'entrainement et ma préparation pour le 100 bornes.
Le raidillon est là. Je ne suis pas dans les 10 premiers mais après cette bosse il restera encore 18 bornes dans la chaleur !. Le sentier est relativement étroit mais petit à petit je remonte des collègues de courses. Les pulsations montent très (trop) haut. Surtout pour un début de course. Je passe ainsi 6'15 à plus de 95% de ma fc max. C'est un peu du n'importe quoi, mais comme le dit la chanson..."emporté par la foule"...
 Je sais, par expérience, que je réaliserais l'épreuve à environ 90% de ma fc max et donc tapé aussi haut dès le départ c'est bruler trop rapidement des cartouches.
Au sommet de la bosse, je me retrouve avec Manu Paillot et Franck Racine. Devant, à une centaine de mètres, il y a Yvan Bourgeois, Aurélien Petitjean, le suisse Christophe Meier. Devant ça discute lorsque ça ne grimpe pas de trop. C'est pareil dans notre petit groupe. Le terrain est un mélange de sentier terreux, route et chemins forestier. Nous sommes donc bien protégé du soleil. Les changements de rythme incessants inhérents au trail ne me posent plus trop de problème. L'entraînement réalisé pour Vouglans porte ses fruits. Au fil des minutes, les bonnes sensations se confirment. Mes pulsations reviennent à un niveau convenable car l'allure s'est assagie. Sans vraiment porté d'accélérations, j'augmente le train sans trop m'en rendre compte et je distance mes camarades de course Manu et Franck. Je me retrouve quelques instants seul mais petit à petit, je rejoins Yvan Bourgeois et Aurélien Petitjean. Il me semble que je n'ai pas véritablement accéléré. Yvan est très à l'aise. Il n'est pas à fond...
Petit à petit, les écarts se creusent et je me retrouve seul en compagnie d'Yvan. Il a une ventilation "facile" ce qui n'est plus mon cas !.
 Le suisse Christophe Meir est à une centaine de mètres devant nous. Arrive la zone de ravito au 12ème kilomètres. C'est à se moment là que je lâche prise et qu'Yvan semble accélérer afin de rejoindre le coureur en tête. A ce moment là, le plus dur est derrière nous. Le parcours qu'il nous reste à couvrir est une plongée sur la Bresse. Cependant, ces descentes sont ponctuées de petites côtes bien usantes et ces changements de rythmes sont usant.
Je suis maintenant seul et j'essaie de rester concentrer sur le parcours car si le balisage est correct, un moment d'inattention nous envoie très rapidement dans un petit chemin perdu...
Dans une descente (15ème kilomètre environ), mon capteur de foulée se décroche, comme à Voiteur. Sauf que cette fois çi je suis obligé de retourner sur mes pas afin de ne pas le perdre définitivement. Je perds là bien 30 secondes mais je le récupère facilement. Je décide de ne pas le repositionner sur ma basket et le garde dans la main. Définitivement, je ne le prendrais pas pour Vouglans. Musculairement, ça commence à devenir un peu raide et la fatigue commence à me tenir compagnie. Je suis moins attentif et vers le 17ème kilomètres j'hésite entre deux directions et prend bien sur la mauvaise. Cependant, j'ai tellement de doute sur mon choix de parcours que je décide très rapidement de rebrousser chemin. Excellente idée car je me rend compte que les points oranges balisant le chemin vont dans l'autre direction. Dans l'histoire je me mange une vingtaine de seconde. Je me retourne et je n'entend ni ne voit personne me rejoindre. Bon. Il faut que je reste concentré mais il n'est pas facile de garder toute sa lucidité. C'est tellement peu facile que je me fourvoie une seconde fois mais là, j'ai l'aide de 2 personnes qui me confirment, suite à ma demande, que je fais fausse route. Là encore je ne perds qu'une vingtaine de secondes. C'est un peu coupe patte et ça désorganise ma course. Mais l'arrivée est maintenant  proche. J'en ai finit avec les descentes et je suis sur le bitume au milieur des champs de tournesol. Cependant, ces instants là ne sont pas très agréables car il fait très chaud et le soleil tape lourdement. Au bout de quelques minutes, je franchis la ligne en 1h44'31, à la troisième place comme en 2003. Je retrouve Yvan, vainqueur en 1h40'26, qui a du quand même accélerer en fin de parcours afin de distancer le second, le suisse Christophe Meier en 1h40'49. Je suis premier vétéran 1. Le quatrième est Franck Racine en 1h47'33. Les erreurs de parcours et la chaleur semblent avoir jouer des tours à certains.

L'article du Progrès

Bilan de ma course et perspective : le travail spécifique trail et l'augmentation de mon kilométrage en course à pied depuis  mars portent leurs fruits. J'ai encore progressé depuis Voiteur et je ne dois plus trop être loin de mon niveau de 2006 (année ou j'avais d'ailleurs remporté le trail court).
Je rentre maintenant en période d'affutage et je dois faire attention de ne pas trop en faire.
La conclusion que je tire de ce trail est que, pour le Trail de Vouglans, je devrais partir encore plus lentement et réaliser les 20 premiers kilomètres "en-dedans", entre 80 et 85% de ma fc maximale. S'il le terrain est sec je chausserais aussi mes runnings routes. Et au niveau de l'hydratation, je prendrais mes "gourdes à main" que je remplirais à chaque ravitaillement.

Mon entraînement sur le ouaibe est içi


Plan : 6ème semaine/8

Kilométrage et durée en CàP : 45,8kmkm - 3h39'05

Dénivellé + en CàP : 805 mètres

Dénivellé - en CàP : 800 mètres

Kilométrage en VTT : 0km

Dénivellé + en Vélo Route : 0 mètres

Durée totale d'entraînement : 3h39'05

Intensité semaine : 4/10 - Modéré

FC Moyenne semaine : 139/177 max

Allure Moyenne : 4'47 au km - 12,5km/h