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Courir c'est prendre le temps de réfléchir.

lundi 30 novembre 2009

Cross et questionnements...

"Dis ! Après quoi on coure ?..."

(Musique M "Est ce que c'est ça ?")

samedi 28 novembre 2009

Challenge des Trails du Jura 2010

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A TRAVERS LE JURA

C'est nouveau...c'est beau...c'est sympa...c'est le Challenge 2010 des Trails du Jura !
Qu'est ce que c'est que ça ?
C'est simple : ce challenge regroupe 7 trails qui comprennent en fait 14 courses (trail court et trail long pour chaque trail organisé).


Pour avoir toutes les infos sur ce Challenge rendez-vous là ---> ¤

jeudi 26 novembre 2009

Cross du Progrès 2009 à Montciel (Lons Le Saunier)


Boue gadoue !
Hummm....
Mon nez commence à se dandiner sur mon visage. Il hume les effluves naissantes de la boue et gadoue hivernales. Les cross se profilent à l'horizon !. Et je m'en réjouis !.
A vrai dire, j'ai déjà esquissé en guise de préliminaires quelques pointes sur des parcours cross made in moi-même. Mais uniquement du cross light avec beaucoup de séances d'endurance relax et 2 ou 3 sorties approchant l'allure cross.


"On dirait que ça t'gêne de marcher dans la boue..."
Pas du tout.
J'ai 3 cross officiels dans mon programme perso. Le premier se déroulera le Dimanche 13 décembre à Lons Le Saunier, le second le Dimanche 10 Janvier à Chalon Sur Saone (départementaux) et le troisième le 24 janvier au Creusot (Régionaux).


"Demandez le programme !"
Voici donc l'affiche officielle de mon premier cross de l'année. Il se déroule sur le Plateau de Montciel. Un lieu que je connais bien puisque c'est souvent le départ de mes séances longues spéciales trail. Le terrain peut être intéressant si la pluie a fait son apparition. Sinon le sol sera trop stable pour que l'on puisse parler de vrai cross. A voir donc!.

La distance est idéale pour moi car elle n'est "que" de 8,470km. Elle entre dans ma préparation générale et n'est pas un objectif principal. Ce cross représente en fait l'entrée dans ma prépa spécifique pour les 2 autres cross de janvier (Départementaux et régionaux) qui eux seront mes principales cibles.




Pour plus d'infos, je vous invite à vous rendre içi .

mardi 24 novembre 2009

De mon temps...

Pour étayer mon post publié le mercredi 18 novembre 2009 et intitulé "Les Hommes d'aujourd'hui sont des petites natures", voici un court passage d'un article intitulé "Poids et activité physiques" extrait du site http://www.aemed.org/medsport.htm#poids et signé Denis Riche :

"L'ENTREE DANS LA VIE INACTIVE :
Les informations précises recueillies à ce propos nous révèlent que les activités physiques de nos ancêtres, à l'époque du Paléolithique, suivaient un rythme hebdomadaire bien particulier ; les hommes chassaient d'un à quatre jours non consécutifs par semaine, avec des journées de repos intercalées, alors que les femmes s'adonnaient à la cueillette de végétaux tous les 2-3 jours. Là ne s'arrêtaient pas leurs occupations : il leur fallait aussi fabriquer des outils, surveiller les enfants, dont le périmètre de jeu était très important et dont estime que lors de leurs deux premières années ils étaient portés sur pas moins de 1500 km. S'y ajoutait encore la découpe du gibier, la préparation des vêtements, le transport de l'eau, celui du bois pour le feu, et le déplacement des camps. Enfin les danses, qui n'avaient rien de slows langoureux, constituaient la principale activité récréative, plusieurs heures par nuit, plusieurs nuits par semaine, ce qui fera certainement regretter à quelques-uns de ne pas être nés à cette époque! Quoiqu'il en soit, tout ceci représentait une sacrée dépense calorique, qu'on sait relativement bien estimer. A titre d'illustration, on considère que les Occidentaux ont actuellement une dépense énergétique journalière totale qui équivaut simplement au métabolisme de repos des hommes préhistoriques. Cette nette réduction de la dépense explique sans doute l'augmentation de l'adiposité et la perte de masse musculaire associées à la sédentarité actuelle. Pour mieux caractériser cette tendance à l'oisiveté générale, considérez ce qui suit : pour qu'un Américain moyen arrive à approcher la dépense énergétique totale des cueilleurs-chasseurs, il devrait ajouter quotidiennement 17 calories par kg et par jour. Ceci correspond à l'accomplissement de 17 km de course ou de 24 de marche chaque jour.
Pour la première fois dans toute l'Histoire de l'humanité, nous vivons dans une société où ne sommes plus en mesure de nous confronter aux limites ultimes de notre patrimoine génétique, on subit même une sorte de "désadaptation" désastreuse, très voisine de celle rencontrée par les champions au moment de leur retraite sportive. A cet égard, le phénomène "Inuit" nous fournit de précieuses informations. Un groupe de scientifiques a décidé à la fin des années 60, de se livrer, tous les 10 ans pendant 30 ans, à une évaluation systématique des aptitudes physiques d'un groupe à la fois important et représentatif de cette ethnie (14). Trois séries de mesures furent ainsi obtenues, en 1970, puis en 80 et en 90. Entretemps, la civilisation est arrivée à eux, les soumettant à une sédentarisation et à une occidentalisation radicales dont on a pu mesurer les conséquences catastrophiques (voir le tableau). L'arrivée généralisée des motoneiges, du mobilier de cuisine et du chauffage central s'est accompagnée, en l'espace de deux décennies, d'une prise de masse grasse, d'une diminution de la force et d'une chute de VO2 Max. La supériorité qu'ils manifestaient par rapport aux Américains, en 1970, sur le plan physique, est déjà bien moins évidente en 1990, même si un petit écart subsiste encore. On peut penser que le même phénomène ayant touché les populations occidentales avec l'avènement du monde industriel, il est fort possible que les recommandations actuelles, concernant le niveau d'activité physique souhaitable, soit une sorte de consensus mou imposé par l'indolence ambiante. CORDAIN n'hésite en tout cas pas à écrire : "D'un point de vue évolutionniste, c'est le mode de vie sédentaire des pays riches de l'époque contemporaine qui constitue un extrème, pas celui qui a prévalu pour l'Homme depuis nos origines jusqu'à l'ère industrielle." L'essor de sports extrèmes comme le triathlon constituerait alors une sorte de retour aux sources..."

Calendrier 2010 Courses Hors Stade Saone Et Loire

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Calendrier 2010 Courses Hors Stade du Jura

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mercredi 18 novembre 2009

Les Hommes d'aujourd'hui sont des petites natures

Je vous livre tel quel un article trouvé sur le web. Je pense que d'içi quelques temps l'excellentissime magazine "SPORT ET VIE" réalisera lui aussi un article sur les capacités extraordinaires de nos ancêtres.
Ce qu'il y de certain, c'est qu'au regard de l'histoire de l'Humanité, les capacités de l'Homme actuel se sont effondrées dans une période très courte. Ce qui n'est certainement pas sans conséquences pour notre santé.

"L’homme moderne, cette mauviette
Un archéologue australien a tenté de comparer les performances physiques de l’être humain depuis 30 000 ans : elles n’auraient jamais été aussi faibles qu’aujourd’hui.

05.11.2009  Elke Bodderas  
Die Welt

Ils sont nés environ 30 000 ans trop tôt. Si les hommes et les femmes de Néandertal avaient participé aux premiers Jeux olympiques, en 776 ans avant J.-.C, ou à ceux de Pékin l’an dernier, l’homme moderne n’aurait pas eu la moindre chance. Tout se serait joué entre néandertaliens. Aujourd’hui, personne ne leur arriverait à la cheville sur le plan des capacités physiques. C’est du moins la conclusion de l’Australien
Peter McAllister, archéologue et paléoanthropologue de Perth, qui a rassemblé données historiques, études de fossiles et observations ethnologiques dans un livre intitulé Manthropology : The Secret Science of Modern Male Inadequacy [Andropologie : la science secrète de l’inadéquation de l’homme moderne]. McAllister s’intéresse aux performances physiques de l’humanité depuis l’apparition d’Homo sapiens ; et il juge que sur ce plan l’homme actuel fait bien pâle figure par rapport à ses ancêtres. Les soldats romains, plus costauds que nos sportifs Le paléoanthropologue se fonde par exemple sur les empreintes de pieds fossilisées laissées par des Aborigènes sur un sol glaiseux d’Australie au cours d’une chasse, il y a près de 20 000 ans : six hommes poursuivant un animal à pleine vitesse. Après avoir analysé ces empreintes, McAllister affirme que ces chasseurs devaient se déplacer à 37 km/h. A titre de comparaison, Usain Bolt, détenteur du record mondial, court le 100 mètres à 42 km/h. “Si ces chasseurs aborigènes s’entraînaient dans les conditions actuelles, avec des chaussures spéciales et en courant sur une piste d’athlétisme recouverte d’un revêtement synthétique, ils pourraient facilement atteindre les 45 km/h”, poursuit le chercheur. McAllister retrouve également ce genre de supériorité sportive chez les anciens Tutsis du Rwanda. Des photos prises par des anthropologues il y a une centaine d’années montrent que certains étaient capables, lors de cérémonies rituelles, de sauter sans aide jusqu’à 2,52 mètres de haut, ce qui constituerait un record mondial aujourd’hui. Certaines données sur les civilisations antiques révèlent également que les hommes de cette époque étaient capables de performances sportives remarquables. Les soldats romains parcouraient chaque jour une distance équivalent un marathon et demi, et ce avec un équipement complet qui correspondait à la moitié de leur poids. Mais les marathoniens d’aujourd’hui ne seraient pas les seuls à paraître lamentables face à leurs lointains prédécesseurs. Les équipes de rameurs modernes se feraient laminer par les 30 000 rameurs qu’Athènes utilisait sur ses navires. Et les Aborigènes, non contents d’être d’excellents coureurs, auraient également fait des lanceurs de javelot hors pair, capables de propulser leur lance jusqu’à 110 mètres. Mais ce qui fascine le plus McAllister, ce sont les aptitudes sportives des néandertaliens. “Les femmes de Neandertal possédaient une masse musculaire supérieure de près de 10 % à celle des hommes européens d’aujourd’hui. Dotées de bras nettement plus courts, elles auraient pu, avec un entraînement adapté, battre Arnold Schwarzenegger au bras de fer, même au temps de sa splendeur”, affirme l’anthropologue. Bence Viola, de l’institut anthropologique de l’université de Vienne, est du même avis. “Nous savons que les premiers chasseurs-cueilleurs étaient beaucoup plus musclés que les hommes d’aujourd’hui. Cela se voit à leurs squelettes, incroyablement robustes”, explique Viola, qui dirige notamment les travaux sur le site paléolithique le plus connu d’Autriche, à Willendorf, non loin du Danube. L’homme de Néandertal aurait toutefois eu un ancêtre encore plus balèze, Homo heidelbergensis. Avec ses 120 kilos, Homo heidelbergensis redonne espoir à ses arrière-arrière-arrière petits-enfants accros au fitness. “La masse osseuse et musculaire de l’homme s’adapte aux charges qu’il est amené à porter, un peu comme le bras d’un joueur de tennis”, explique Viola. La sédentarisation, ennemie de la force physique Tout n’est malheureusement pas qu’une question d’entraînement. Il existe aussi des facteurs climatiques qui déterminent la longueur des extrémités. Une règle d’or veut que les membres des habitants des régions chaudes soient plus fins et plus étirés que ceux des peuples des zones froides, car les premiers ont besoin de pouvoir rejeter beaucoup plus de chaleur. Chacun pourra se convaincre de la validité de cette loi naturelle en comparant les longues extrémités des Massaïs, des Tutsis ou d’autres peuples d’Ethiopie à celles des Inuits, par exemple. McAllister fait remonter la décadence de l’homme moderne au début de la révolution industrielle, mais pour Viola cette perte osseuse et musculaire est beaucoup plus ancienne et date de la sédentarisation de l’homme et de l’abandon de la chasse. “Nos os longs étaient déjà plus fragiles après la révolution du néolithique, car l’agriculture nécessitait moins de capacités que la chasse.” Sans compter que la force physique n’est plus aussi sexy aujourd’hui. “Les chances d’accouplement ne dépendent plus de nos qualités de chasseur mais du montant de notre salaire. Or on gagne plus aujourd’hui en travaillant dans un bureau que sur un chantier de construction”, conclut Viola. "