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Courir c'est prendre le temps de réfléchir.

dimanche 6 novembre 2016

Objectifs 2017


En attendant une éventuelle Transe Gaule 2018...je passe par la case 2017.
Une case que je vais remplir avec 3 objectifs principaux.

=> Le dimanche 4 Juin je vais arpenter les sommets et les combes de "mon" Jura natal avec un retour au trail : la Transju'Trail (72km)
                                                                                                                                                                 




Ensuite, retour à la route tout en restant sur les sommets avec la course par étapes : l'Etoile Savoyarde du 10 au 15 juillet.




Enfin, j'irais fêter le retour du marathon dans le Jura avec les 42,195km du Marathon du Pays de Pasteur. le dimanche 8 Octobre.



Je suis déjà en train de préparer la cuvée 2017 avec un énorme boulot au niveau de la PPG, histoire de réapprendre à lever les genoux.
Le début de saison sera ponctué par 2 trails en guise de préparation Transju'Trail (Trail des 3 Châteaux au Creusot et ses 22 km le 12 mars + le Trail des Lacs à Clairvaux-les-Lacs avec 36km le
23 avril.) 

dimanche 28 août 2016

Transe Gaule : je n'ai jamais vu Bourganeuf...


Juste avant le départ de la Transe Gaule 2016, au pied du phare de Roscoff


C'est à l'heure ou se termine cette extraordinaire aventure qu'est la Transe Gaule que je décide de revenir brièvement sur mes pas.
Après 9 étapes j'ai jeté l'éponge. Du moins, pour être précis, à la 10ème étape. Au bout de 23 kilomètres.
Avant tous propos concernant mon nombril il est évident que je dois m'étendre aussi, en tout bien tout honneur, sur les nombrils du chef d'orchestre fédérateur et des bénévoles.
Ils sont tout simplement exceptionnels et leur dévouement est remarquable. Mais je m'abstiendrais de multiplier les qualificatifs élogieux.
Ils sont perpétuellement aux petits soins et savent exactement ce que représentent des efforts de 5 à 14 heures multiplié par 19...

En compagnie de David Le Broch vainqueur ultra sympathique de cette Transe Gaule 2016


Il me faut aussi revenir sur ces galopins qui ont connu des fortunes diverses sur cette Transe Gaule mais qui, finisher ou pas, ont toujours été respectueux des uns et des autres malgré les heures passées sur la route et la fatigue que cela engendre. Des amitiés se sont nouées. L'effort "rustique" les a solidifié.

Maintenant, me concernant, je vais dire que le verre est à moitié plein.
Certes, j'ai abandonné alors que cette course était pour moi le rêve absolu dans le monde de la course à pied.
Mais le rêve n'empêche pas d'avoir les pieds sur terre. D'ailleurs, c'est le pied gauche qui m'a rappelé au terme de la 9ème étape que j'avais les pieds sur terre.
J'ai ainsi eu la chance de partager cet immense "plaisir" que connaisse foultitude de coureurs d'ultra par étapes : le syndrome des releveurs. Le genre de poison  qui peu vous faire courir à reculons durant des kilomètres quand la douleur est insupportable et qui transforme pied et cheville en panard d'éléphant.
Dans mon "malheur" ce syndrome était relativement atténué comparé à d'autres compagnons de galère...
Il ne m'a jamais empêché de courir. Certes, pas vite du tout quand le mal a commencé à se manifester durant la 9ème étape. Mais je n'étais pas obligé de multiplié les stratégies pour éviter de souffrir comme d'autres peuvent le faire.

Cependant, sans m'en rendre compte, j'ai compensé en sur-utilisant la partie droite de mon corps et en l’occurrence la hanche droite.
Ainsi, le lendemain, dès le départ de la 10ème étape, alors que le releveur gauche était modérément algique et ne m'empêchait pas de maintenir un solide 10km/h, la hanche droite s'est de suite manifestée. Pincement crucifiant, sensation violente de prise en étau ... j'ai senti très vite que ça n'allait pas le faire.
Même en marchant la douleur me chatouillait.Modestement, certes, mais elle ne me quittait pas. J'ai versé ma petite larme et puis très vite je me suis en mode "réflexion".
Inutile de ruminer ou de s'abstenir de raisonner et de continuer comme si de rien n'était.
J'étais blessé. Point barre. Il restait encore les 40 kilomètres de cette étape + les 540 des 9 autres étapes...
Continuer et aggraver la blessure n'était pas, pour moi, un choix acceptable. Surtout que je sentais bien qu'au fil des hectomètres la corde se tendait...
J'aurais pu marcher. Comme d'autres le font. Et espérer que le mal s'évapore. Mais mon choix, dès le départ de la Transe Gaule, était de courir non-stop. Je ne me voyais pas du tout marcher durant 12 heures. Je n'étais pas venu pour ça.



Au 23 ème km j'ai donc mis les clignotants et regagné la voiture que conduisait ma compagne et dans laquelle se trouvait ma petite Violette.
Cette dernière me crucifia avec une réflexion dont seuls les enfants ont le secret :" Je n'aurais pas mes coquillages si tu vas pas à Gruissan" (et le tout enrobé de larmes coulant sur ses joues)...
J'étais à deux doigts de repartir tellement les quelques mots de mon ...adorable...fille m'avaient vexés...
Mais non, il était hors de question que j’enchaîne les kilomètres blessés au risque d'intensifier la douleur et les symptômes, de me mettre "hors-jeu" durant plusieurs semaines, mois, années et/ou de me retrouver au pire sur une table d'opération et/ou de traîner pour le restant de mes jours des douleurs m’empêchant de me mouvoir normalement.
Il faut bosser en maison de retraite pour comprendre ce que je veux souligner...

Passons à la rubrique "analyse".
Asseyez-vous monsieur Bailly-Salins.

Alors, il est évident que cette blessure résulte d'un faux pas de ma part à un moment donné de la course. Je suis arrivé sur la Transe Gaule avec, à mon avis, une excellente préparation et sans fatigue à la veille du départ.

Revisionnons sommairement les 10 jours :
Les 2 premières étapes sont courues très en-dedans. Sans forcer. Je suis malgré cela 2ème du classement général mais déjà très loin de David (Le Broch - vainqueur de cette édition 2016 de la TG)
A partir de la 3ème étape je commence à voir les choses autrement.
Pour cette 3ème étape j'accélère quelque peu l'allure mais par un moment d’inattention de ma part, je me trompe de route et me rajoute 7km en plus des 75km !. Alors que j'étais encore 2nd de l'étape et que je revenais sur David, me revoilà soudainement, à cause de cette erreur, relégué à la 4ème place.
Autant je ne me suis pas affolé lorsque je me suis rendu compte que je m'étais tromper de chemin, autant j'ai "exagéré" dans ma remontée sur les 2 coureurs qui m'étaient passés devant. J'ai effectué un retour bien trop rapide sur ces derniers et je me suis obstiné à vouloir terminé second. Alors que cela n'allait quasiment rien me "rapporter" puisque Patrick et Jean-Louis terminerons à moins de 2 minutes de moi...
82 km avec les 15 derniers qui vont crescendo au niveau de la vitesse pouvaient laissés des traces pour les jours suivant...
Le lendemain, certainement un peu vexé par ce qui m'était arrivé, je me retrouve de suite en tête. Je ne semble pas pâtir de mes erreurs de rallongement de parcours et "d'empressement" de la veille.
Je trouve un rythme qui  me convient et la FC reste dans les bornes fixées. sauf à la fin, ou décidément, j'ai un peu de mal à me contrôler. Trop rapide. Surtout pour la chaleur qu'il fait.
Le lendemain bis répétita. Je gagne l'étape non sans avoir batailler avec David sur la fin de l'étape.
J'ai donc encore accéléré sur la fin de l'étape...

L'étape 6 ne sera pas du tout facile pour moi. Dans le dur dès le départ, je sais que je vais passer une sale journée. Confirmation à l'issue de cette 6ème étape. Je suis fatigué. Je termine tout de même second.
L'étape 7 est celle de mon anniversaire ! J'espère en secret que personne ne viendra batailler "contre" moi et que je serais le premier sous la banderole. Surtout après l'étape de la veille durant laquelle j'ai quelque peu ramé...Et d'autant plus  que ma compagne et ma fille m'attendront à l'arrivée.
Manque de pot, c'est le jour ou Patrick (Poivet) décide de passer à l'attaque !. La chiotte !
Obligé de vraiment me rentrer dedans. Ce jour là, on va pas amuser la galerie mais on aura eu le temps de tisser des liens très forts. Patrick est un super gars.
Malheureusement, je pense que c'est à ce moment là que vont réellement commencés les soucis. Ce jour là je suis allé "trop vite-trop fort" , 11,9km/h alors que 11,5km/h ne m'aurais pas emmener vers des rives dangereuses... Tourner à 14km/h sur le plat durant quelques kilomètres sur une 7ème étape alors que durant la 6ème étape j'étais "défraichi" ne pouvait que laisser des stigmates sur ma récupération musculaire.

Bingo ! Le lendemain, étape 8, le releveur gauche me chatouille. C'est léger. Mais la tension est là.
Merdouille !
Il y a tellement de "légendes" autour de ce symptôme que rien de prononcer son nom, on fait dans sa culotte.
Mouarf.

Toujours est-il que je vais devoir composer avec en espérant ne pas accentuer le problème sous peine de retourner à la niche.
Je laisse donc filer lors de cette 8ème étape. David, Patrick et surtout Jean-Louis s'échappent. je pense ne jamais les revoir avant l'arrivée.
De manière inattendue je vais terminer 2nd de l'étape ! ? ! ?
A 11,16km/h pour 63km.
Avec le recul, il est certain que j'aurais du plutôt tourner à 10,5km/h...peut-être même 10km/h afin de ne pas amplifier le problème au releveur.

Arrive donc cette 9ème étape.
Départ de Saint Supplice l’Écueil comme je me suis amusé à nommer cette bourgade... (en fait Saint Sulpice-les-Feuilles).
Le scénario qui était prévisible se met effectivement en place. Le releveur est bien enflé ainsi que le pied. Mais dans mon malheur j'arrive à courir tout doucement sans déclencher de vives douleurs. 69km à 10km/h et 4ème de l'étape.

Le lendemain, 10ème étape. Vous connaissez maintenant la suite. La hanche me faisait faire la tanche...
Je n'ai donc jamais vu Bourganeuf...



Conclusion définitive.
Je serais clément avec moi-même. Je fais ce que je veux. C'est mon blog. Mouarf.

Déjà, je n'avais jamais couru de courses à étapes contrairement aux 11 premiers du classement général (Jean-Louis Vidal ayant couru la Pi de Trace de Saint Jacques au mois d'Avril).
Obligatoirement, quand on est novice, on aborde avec plus de "naïveté" la Transe Gaule. On accumule les erreurs, les imprécisions, etc.., on gère l'effort avec moins de finesse, réalisme et rigueur.

Ainsi, à titre d'exemple, alors que je pensais avoir "fait tout bien" afin d'éviter les soucis des releveurs (laçage "large", etc...) Jean-Benoit Jaouen me fit remarquer à l'issue de la 8ème étape que ma chaussette gauche comprimait bien trop fortement mon releveur gauche, celui là même qui me chatouillait, et donc que je devais la couper afin de supprimer cette compression. Mais le mal était fait...

Ensuite, je pense que lorsque l'on se situe à la 2nde place du classement général on est plus facilement tenté de se rentrer dedans afin de la conserver ou "mieux", d'essayer de s'approcher de la 1ère place. On joue donc avec le feu.
Je pense que si j'avais été plus loin au classement général j'aurais été moins présomptueux...

Mais j'ai joué. J'ai perdu. C'est le jeu ma pov' Lucette.

Mais ce n'est que partie remise.
J'ai déjà en tête pour 2017 une autre course à étape...
Sur route mais dans les alpages...




mardi 16 août 2016

TRANSE GAULE : étape 8 Monts-sur-Guesnes -> Angles-sur-l'Anglin = 62.352km, Dénivelé 479m

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étape 8 Monts-sur-Guesnes -> Angles-sur-l'Anglin
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étape 8 Monts-sur-Guesnes -> Angles-sur-l'Anglin




Angles-sur-l'Anglin est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes.

Occupant un site stratégique sur les bords de la rivière l'Anglin, occupé depuis l'époque préhistorique — ce dont témoigne le Roc-aux-Sorciers, sommet de l'art pariétal —, aux confins des provinces duPoitou, de la Touraine et du Berry, cette petite cité a conservé son caractère médiéval, avec ses rues tortueuses, ses maisons séculaires et son château fort à demi ruiné, juché sur un piton rocheux. Elle est un des Plus beaux villages de France.

Centre d'artisanat d'art, Angles-sur-l'Anglin est célèbre pour ses ateliers de textiles à armure toile ajourés : « Les jours d'Angles », nés au xixe siècle. Très populaires auprès de la « haute société » de la Belle Époque, ils connaissent un regain d'intérêt.

La nuit... :
Rien à dire. Il fait chaud tout le temps maintenant. Nuit y compris.
Le réveil (moralement-musculairement-fatigue-etc):
Ce matin l'angoisse est là. Le releveur gauche me chatouille... Pas bon Gaston. Le pied est gonflé ainsi que le périoste.
Si la douleur ne s'impose pas à moi, je vais devoir de toute façon baisser l'allure.
Sinon, pas de sensations d'épuisement suite à mon escapade victorieuse d'hier.

La météo du jour :
Beaucoup trop chaud ! 34°. 63km. Un parcours totalement dégagé.
Dicton du jour :
"Releveur + chaleur tu peux avoir peur..."
Anecdote du jour :
Aujourd'hui pas grand chose. Si ce n'est un grand ras le bol dans les derniers kilomètres. Pressé dans finir. La fournaise tape sur les nerfs.
Des nouvelles de mes compagnons :
Un abandon : Said Kahla
Le Classement de l'étape :
Le Classement général :

L'étape :
Je démarre avec le releveur douloureux. La douleur n'est pas énorme mais elle est présente. L'important est qu'elle ne m'empêche pas de courir. Je commence sur une base de 10,5km/h. Plutôt modeste comme vitesse puisque le tout début du parcours est en descente.
Jean Louis Vidal a décidé de faire l'étape à fond. Il attaque d'entrée. David Le Broch et Patrick Poivet répondent et filent avec lui.
Je laisse filer. "Prudence" me disent mes releveurs.
400 mètres d'avance, puis 500 mètres en très peu de temps, je finis par ne plus voir mes 3 camarades.
Très vite, dès le lever du soleil, la chaleur commence à s'appuyer sur tout notre corps. Il va falloir bien boire.
Ma douleur au releveur s'amoindrit assez rapidement. Je double David Le Broch qui a couper le moteur et se met dérouler tranquillement. Au loin je vois Patrick Poivet mais plus Jean-Louis Vidal qui a très vite fait le trou.
Je conserve le même rythme.
Au fil des kilomètres je rattrape Patrick et nous faisons la traversée de Châtellerault ensemble, ce qui permet d'être plus tranquille au niveau de l'orientation.
Ensuite, à un ravitaillement un peu plus prolongé de Patrick, je vais terminer l'étape en solo à la seconde place. La première revient à Jean-Louis Vidal qui aura couru à un rythme d'enfer.
Mais que la fin du parcours fut laborieuse sous les coups du soleil. A peu près tout le monde l'a trouvé très difficile. 34° et 63km sur un parcours totalement dépourvu d'ombre ne peut qu'épuiser.
Demain c'est 69km pour 850 mètres de dénivelé positif. Quasi pas de descente. Après cette étape nous aurons couvert 588km sur 1190km...
A demain !

TRANSE GAULE : étape 7 Doué-la-Fontaine -> Monts-sur-Guesnes = 57.933km, Dénivelé 377m

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étape 7 Doué-la-Fontaine -> Monts-sur-Guesnes
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étape 7 Doué-la-Fontaine -> Monts-sur-Guesnes



Monts-sur-Guesnes est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes.
Le nom du bourg pourrait dériver du mot "gaine" ou "gué", le territoire étant parcouru par plusieurs cours d'eau. Le nom pourrait provenir, aussi, de l'anthroponymie Waimus. Monts proviendrait du latin mons qui signifie mont.
(Source)

La nuit... :
Bonne nuit, douce nuit.

Le réveil (moralement-musculairement-fatigue-etc):
Quelque peu inquiet par rapport en mon étape de la veille ou j'avais été "inexistant".
Bis répétita ou pas ? Musculairement tout semble à peu près ok.
La météo du jour :
De plus en plus chaud, le paysage se dénude sans aucune pudeur et c'est épilation intégrale !. Pas un arbre, une petite forêt...
Dicton du jour :
"Le 15 Août met la 7ème étape dans la soute"
Anecdote du jour :
Arrivée ce 15 Août de ma compagne et de notre petite Violette. Ce qui est d'ailleurs bien plus qu'une anecdote.
Des nouvelles de mes compagnons :
Un abandon : David Ardid. Genoux en vrac.
Le Classement de l'étape 
Le classement général à la 7ème étape 

L'étape :
D'entrée Patrick Poivet met la pression !. Il démarre bille en tête et la question est de savoir s'il faut le suivre ou pas. Comme je garde un mauvais souvenir de l'étape d'hier, j'hésite.
Mais les sensations sont bonnes et les jambes ont du répondant !.
Pour cette 7ème étape, jour de mon anniversaire, j'ai quand même envie de faire "quelque chose"...
D'autant plus que ma chéwwie est là ainsi que ma petite fleur Violette.
Sans trop me rappeler exactement de la course, je sais que Patrick est moi, après l'avoir rejoins, avons mené un train d'enfer. Des passages à 15km/h...
A 10km de l'arrivée on se regarde et on se fait des tapes sur l'épaule ! On se congratule ! Ensemble on sait déjà que la victoire d'étape est dans la poche. Nous maintenons un rythme du feu de Dieu... et franchissons ensemble, main dans la main la ligne d'arrivée.
Ma plus belle étape pour l'instant.
Mais il faut vite redescendre sur Terre. Tourner à ce rythme là laissera obligatoirement quelques séquelles...


dimanche 14 août 2016

TRANSE GAULE : étape 6 Saint-Georges-sur-Loire -> Doué-la-Fontaine = 52.767km, Dénivelé 410m

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étape 6 Saint-Georges-sur-Loire -> Doué-la-Fontaine
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étape 6 Saint-Georges-sur-Loire -> Doué-la-Fontaine






Doué-la-Fontaine est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Elle est un centre économique d'importance avec la présence de 370 entreprises, ainsi qu'un centre touristique grâce au parc zoologique de Doué-la-Fontaine, qui accueille plus de 200 000 visiteurs par an.


En 814 et 835, le territoire de la commune porte le nom de Thedoadus, Thedwat, Teutwadus et Theodwadum, puis Doadum en 847. Pour Albert Dauzat, le nom proviendrait d'un nom d'homme germanique Theudoad tandis que pour Ernest Nègre, il provient du nom d'homme latin Deodatus. On retrouve le lieu mentionné dans In villa Doadensi vers 980, Castrum Doadus vers 1050 et de castro Daodo vers 1055. On mentionne un Hugo de Doe vers 1060. Le nom évolue en Doe vers 1182, puis enDouetum vers 1392. En 1500, on mentionne Doué près Saumur.

Le mot doué proviendrait également d'une forme ancienne, douet, définissant un passage d'eau naturel ou anthropique. Dans leur « Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou », Verrier et Onillon mentionnent à la fois le termeDoue, aphérèse de douve, et le terme Douet pour désigner un lavoir. Dans le cas de Doué-la-Fontaine, le doué peut faire référence à la source de la commune connue dés l'antiquité.

Le nom de Doué-la-Fontaine a été adopté en 1893, il est devenu officiel par décret le 11 avril 1933

Depuis la promotion de la culture de la rose par Joseph François Foullon vers 1790, Doué-la-Fontaine est devenue la « capitale européenne de la rose ». Sur les douze millions de plants de rosiers produits chaque année en France, sept sont produits à Doué-la-Fontaine, en faisant également le premier centre européen de production. Entre 200 et 300 hectares de terres sont exploitées par les pépiniéristes douessins, produisant plus de 2 000 variétés de rosiers. Près de 30 entreprises rosiéristes sont présentes sur la commune

La nuit... :
Dormi jusqu'à 4 heures. Bon sommeil.

Le réveil (moralement-musculairement-fatigue-etc):
Un réveil avec l'angoisse de se lever en ayant encore plus mal qu'hier à ce pied gauche. Ou pire : d'avoir de nouvelles douleurs ailleurs...
Finalement, je ressent surtout cette tension sous la plante du pied gauche. Elle pourrait s'apparenter à une aponévrosite plantaire selon le kiné.
Le pied est gonflé à cet endroit précis.
Alors il est clair que cela de gonfle pas le moral. Mais je peux, pour l'instant, encore courir. Aujourd'hui, la douleur (supportable) m'a accompagnée jusqu'u 35ème environ puis s'est faite plus discrète jusqu'à la fin.
Sinon, je suis fatigué mais pas épuisé. 

La météo du jour :
Grand beau temps sur l'Anjou et les coteaux du Layon ! La chaleur s'impose de plus en plus et les jours qui viennent seront embrasés !
Dicton du jour :
"11 km/heures suffisent à mon bonheur."
Anecdote du jour :
Elle concernera uniquement le paysage traversé dès potron-minet. Nous avons passés la Loire ce matin et nous avons gravis et descendus les superbes paysages des coteaux du Layon. Simplement beau avec le lever du soleil !
Des nouvelles de mes compagnons :
Pas obligatoirement joyeuses...
Au moins 2 abandons ce jour. Toujours délicat ces instants là. Beaucoup d'investissements et un départ de la Transe Gaule après une semaine de course doivent donner un méchant goût d'amertume...
Le Classement de l'étape 


L'étape :
C'est avec une bonne dose d'angoisse que je démarre l'étape. David s'envole d'entrée. Les 10 premiers kilomètres sont constitués d'une descente et d'une portion plate.
Un "problème" s'installe de suite ; j'ai beaucoup trop déjeuner ce matin et je rame pour digérer. Passons sur les détails. Je n'apprécie donc pas particulièrement le lever du jour.
Mais heureusement, nous allons gravir les coteaux du Layon et la beauté du paysage va momentanément amoindrir les désagréments digestifs.
Nous allons sur 18km nous réjouir de la beauté du monde.
Rien que ça. Un peu de douceur dans ce monde de douleur : la tension au pied gauche est bien installée. Elle ne me fait pas souffrir mais elle me tient bien compagnie. Jusqu'au 35ème.
Et puis, elle va se faire de plus en plus discrète.
J'avais prévu de tourner doucement aujourd'hui. C'est ce que j'ai fait mais de toute façon je n'aurais pas été dans la possibilité d'hausser le rythme. Pas la pêche du tout. Alors on s'est contenté de faire avec les moyens du jour.
 Je termine second. Bien content d'en avoir finit. L'étape la plus courte jusqu'à maintenant mais aussi la plus pénible pour moi !
Le chant du cygne ?

samedi 13 août 2016

TRANSE GAULE : étape 5 Châteaubriant -> Saint-Georges-sur-Loire = 70.355km, Dénivelé 590m

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étape 5 Châteaubriant -> Saint-Georges-sur-Loire
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étape 5 Châteaubriant -> Saint-Georges-sur-Loire




Saint-Georges-sur-Loire est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
En 2013, la commune comptait 3 529 habitants.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Beau-Site

Lieux et monuments :
Château de la Bénaudière
Château de Chevigné
- Le Château d'Epinay - transformé en Chambres d'Hôtes
- Le château de Serrant : château Renaissance qui a pour base les anciens fondements d’un château médiéval en schiste ardoisier : les douves témoignent de cette période reculée où Serrant était une place forte qui surveillait le passage de la Loire. Classé MH par arrêté du 29 septembre 1948.
- L'ancienne abbaye : édifiée en 1152, par le seigneur du Plessis-Macé. Elle subit les ravages des guerres entre Français et Anglais, puis celles entre le roi de France et les grands seigneurs coalisés. L’abbaye fut reconstruite au xvie siècle, mais ne prit son aspect définitif qu’à partir de 1680. Depuis 1970, l’abbaye abrite l’hôtel de ville. Inscrite à l’ISMH par arrêtés du 13 juin 1961 et du 4 juillet 1988, bâtiment conventuel classé MH par arrêté du 27 décembre 1973.
- L’église Saint-Georges, édifiée à partir de 1824, inscrite à l’ISMH par arrêté du 18 avril 1991.
(source)

La nuit... :
Vraiment bien dormi.
Le réveil (moralement-musculairement-fatigue-etc):
Les tensions et douleurs s'affirment un peu plus mais comme d'habitude tout s'efface (enfin presque !!!) après quelques pas.
La météo du jour :
Chaud ! Très chaud !. Prévu plus de 31° au plus chaud de la journée mais comme j'ai terminé un peu après 13 heures j'ai été relativement épargné par le coup de chaleur. Par contre, à l'heure ou j'écris ces lignes, certains(es) sont encore sur la route (17h21).
Grand coup chapeau à ces forçats de la route.
Dicton du jour :
"Qui veut aller loin ménage sa monture". Il va falloir que je me rentre ça dans le crâne...
Anecdote du jour :

Des nouvelles de mes compagnons :
Les premières galères musculaires et tendineuses pointent le bout du nez chez certains.
Quand on pense qu'il reste 14 étapes il va en falloir du courage.
Le Classement de l'étape (provisoire) :

Le Classement général :

L'étape :
Départ dans le 2ng groupe ce matin à 7 heures.
Démarrage relax. David (Le Broch - faut-il encore le préciser ?) démarre un poil plus rapidement que moi. Je laisse filer. Il va faire chaud et l'étape fait 71km. J'ai des doutes sur mes capacités à encaisser ma journée d'hier et une victoire qui ne s'est pas construite dans la facilité. J'ai quand même un peu donner de moi même...
Je décide donc de laisser filer David tout en essayant de toujours l'avoir en 'ligne de mire". Surtout que les sensations semblent bonnes. J'ai, semble t'il, bien récupéré d'hier.
Le côté plaisant de l'étape est qu'un 1er groupe de "moins rapide" est parti à 6h30 et que, au fil ces kilomètres, nous nous saluons toutes et tous, le groupe des 10 de 7 heures rattrapant plus ou moins rapidement le 1er.
Le temps passe plus vite d'ailleurs.
A un ravitaillement, David me rejoint !? Il s'était perdu et s'est ajouter 600 mètres dans les godasses. Voilà donc pourquoi j'étais virtuellement leader de l'étape sans le savoir.
Alors que je prend le temps de me ravitailler, David repasse devant moi.
Je le laisse filer tout en gardant la même stratégie qu'en début d'étape.
Et puis aux alentours du 55ème kilomètres David baisse de rythme. Ou alors c'est moi qui augmente le mien. Sans doute un peu des deux.
Finalement je le dépasse et c'est a ce moment là que j'accélère un peu plus "sérieusement". Il s'accroche. Mais je m'applique à faire le trou tout en évitant de me mettre dans le rouge. Il reste encore 10 bornes !
Et puis, petit à petit, le trou s'agrandi. Je commence à ne plus l'avoir dans le rétroviseur.
Je continue sur un bon rythme largement supérieur à 12 kilomètres/heure.
L'arrivée est constituée d'une longue descente et d'un kilomètre de plat.
J'embrasse la banderole d'arrivée comme à mon habitude et je termine donc premier en 6h09'28 (11,529km/h-5'12/km)
Demain c'est coup de chaud sur la Transe Gaule. L'étape est courte (52km). Je vais lever le pied. Il le faut. Les premières vraies douleurs se sont déclarées aujourd'hui. Une surtout au niveau du coup de pied gauche. Elle s'est déclarée vers le 15ème et était assez prononcée mais ne m'empêchait pas de courir. Et puis elle s'est fortement endormie. Je pense que le soucis vient de la paire de pompes. Demain j'en prendrais une autre...
Ce soir j'ai rendez vous avec Vincent (pas moi mais un des deux kinés de la Transe Gaule)

vendredi 12 août 2016

TRANSE GAULE : étape 4 Guer -> Châteaubriant = 66.564km, Dénivelé 459m

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étape 4 Guer -> Châteaubriant = 66.564km, Dénivelé 459m
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étape 4 Guer -> Châteaubriant





Châteaubriant est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Sous-préfecture, elle est le chef-lieu de l'arrondissement de Châteaubriant, et le siège de la communauté de communes du Castelbriantais.

Elle fait partie de la Bretagne historique et du pays de la Mée.

Entourée d'un paysage à dominante rurale, elle s'est développée autour de son château qui fut le théâtre de combats liés à l'affrontement entre la Bretagne et la France. Son économie s'est longtemps articulée autour de l'agriculture et du commerce de bétail, son rôle commercial étant symbolisé par la quasi-millénaire foire de Béré. L'industrie métallurgique s'est développée au xixe siècle, suivie à la fin du siècle suivant par la plasturgie.

La commune tient son nom de Brient, le seigneur qui a fondé le château au xie siècle. Une telle origine est assez courante en France, et d'autres villes apparues à la même époque portent aussi le nom de leur premier seigneur, comme Château-Gontier,Châteauroux (« le château de Raoul »), ou encore Laval, qui s'est primitivement appelée Laval-Guyon (« la vallée de Guy »). Au Moyen Âge, les textes sont surtout écrits en latin, et Brient est traduit Brientii ou Brieni, et le nom Castrum Brieni ou Castrum Brientii apparaît dès 1050. L'écriture avec le t l'emporte alors. En 1266, la première mention en français laisse apparaître le nom du baron Geffrey de Cheteau Brient. La graphie Chasteau Brient est la plus utilisée à l'époque. Au xve siècle le « e » de Brient se mue en « a », la terminaison en « t » ou « d » dépend des auteurs. Au xviie siècle le « s » cède progressivement la place à l'accent circonflexe, transformation achevée au siècle suivant, alors que le « d » de fin l'emporte. La tendance s'inverse auxixe siècle, le « t » s'impose en fin de mot et remplace le « d » ; au cours du même siècle, l'accent circonflexe a tendance à disparaître.

En latin moderne, le nom de la ville est traduit en Castrobriandum, mais les appellations médiévales Briandi Castrum ou Brientii Castrum restent acceptées15. La traduction bretonne est Kastell-Briant et la ville possède aussi un nom en gallo, la langue d'oïllocale : Châtiaoberiant en écriture ABCD, Chastèu-Beriant en ELG, tous deux prononcés [ ʃɑ.tjaw.bɘ.ʀjã])

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Montagne-sur-Chère.

Ses habitants sont appelés les Castelbriantais.

La nuit... :
Après avoir fait un bon gueuleton dans la salle polyvalente et un apéro offert par la commune de Guer, nous sommes vite allé rejoindre notre couchage. Et la nuit a encore été bonne. C'est plutôt "bon".
Le réveil (moralement-musculairement-fatigue-etc):
"Good vibration" au réveil. Encore une fois les cuisses sont raides et les premiers pas légèrement douloureux. Et puis au bout d'une dizaine de pas, tout revient à la normale. En tout cas pas de douleurs inquiétantes ou définitives.
Rien que cet état de fait me gonfle le moral. Je récupère pour l'instant très bien. 
La météo du jour :
On est averti : la chaleur va monter crescendo au fils des jours et les 30 voir plus seront pour nos poires.
Aujourd'hui, la température a été raisonnable pour ceux qui ont finit relativement tôt.
Pour les autres, la chaleur a certainement alourdie leurs foulées. Bravo à eux.
Dicton du jour :
Un peu court mais suffisant : "comme tu le sens"...
Anecdote du jour :
Pour la 2nde fois, Vincent est heureux de vous annoncer le second "gourage" de parcours. Mais ce matin il n'a été que de 100 mètres avant d'être remis dans le droit chemin par les organisateurs.
Hum hum...
Des nouvelles de mes compagnons :
Un abandon il me semble ce matin...
Le Classement de l'étape :
Le Classement général :
On va faire court car à l'heure ou j'écris ces lignes il y a un apéro d'organiser ;-)
Départ 6h30 et 7h pour les 10 premiers...
Sans aucune idée de ce que j'allais faire aujourd'hui je démarre "tranquillos" histoire de voir comment j'ai réellement récupéré d'hier.
Les premiers hectomètres confirment que je suis OK.
David (Le Broch) ne prend pas comme à son habitude la direction de la "procession". Je me retrouve rapidement devant sans forcer l'allure.
Ensuite les kilomètres défilent et le jour prend définitivement toute sa place. Ces moments là sont uniques.
Et puis nous retournons sur nos petits chemins relativement épargnés par la circulation. Ceux de la France "profonde" et apaisée. Tout semble au ralenti. Comme les coureurs de la Transe Gaule. Nous avançons lentement mais surement et nous grignotons cette infinie bande de réglisse qu'est le bitume.
Me concernant, je suis moins virevoltant qu'hier. Mais les sensations sont assez correctes.
J'ai remonté tous les coureurs qui étaient partis à 6h30 et à chaque fois c'est un réel plaisir de se donner le bonjour matinal et des encouragements. Et parfois surpris par les "excentricités" de certains coureurs. Comme par exemple ce Taiwanais qui courent en sandale plastique jaune.
La Transe Gaule est une course à part.
Les kilomètres auront défilés sans que le premier du classement général, David Le Broch ne me rattrape. Il a été à un moment donné à 300-400 mètres de moi mais je finirais la course avec 9 minutes d'avance.
Mais là n'est pas le plus important.
Cette 1ère place aujourd'hui je la dédie à ma grand-mère...


TRANSE GAULE : étape 3 Pontivy -> Guer = 76.024km, Dénivelé 612m


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Pontivy -> Guer = 76.024km, Dénivelé 612m
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Guer [gɛʁ] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

Le nom breton de la commune est Gwern-Porc'hoed, pour se distinguer de Gwern1, aussi au Morbihan.

La commune de Guer comprend quatre parties : Guer-Coëtquidan, Saint-Raoul, La Thelaie et Bellevue-Coëtquidan où l'on trouve les écoles militaires de Saint-Cyr-Coëtquidan. L'homophonie avec « guerre » est donc un sujet de plaisanterie habituel.

La proximité de la forêt de Brocéliande, où se trame la légende de Merlin l'enchanteur, de la fée Morgane et de la fée Viviane, est une source de fierté pour la ville.

Attestée sous les formes Wern en 836, Guern au XIIe siècle2.
Gwern Porc'hoet en breton .
Guer est issue du mot breton Gwern issu du mot gaulois verno que l'on retrouve toujours en gallois sous la forme Gwernin signifiant "aulnes", mais en breton, gwern peut également signifier le "marais", l'un n'excluant pas l'autre, l'aulne est un arbre qui aime beaucoup l'humidité, et qu'on trouve fréquemment au bord des marais. Ce nom de lieu a par la suite perdu son -n final.
Porc'hoet permet de différencier Guer de Gwern, autre commune du Morbihan.


La nuit... :
Encore super bien dormi. Pas de ronfleurs juste à mes côtés ;-)

Le réveil (moralement-musculairement-fatigue-etc):
Les jambes sont raides et quelques douleurs ponctuent les premiers pas. Mais très rapidement tout rentre dans l'ordre.
Moralement tout est ok. L'étape du jour est longue...très longue...
Un peu d'angoisse donc puisque nous avons déjà 2 bonnes étapes dans les jambes et qu'aujourd'hui c'est BIG MAC : 76km...
La météo du jour :
La température très douce le matin a augmenté progressivement toute la journée mais est restée raisonnable. 23-24°
Par contre c'est finit pour les forêts bretonnes qui conservaient la fraîcheur matinale.
Dicton du jour :
"Qui veut aller à Gruissan doit éviter de s'ajouter des kilomètres stupidement"
Anecdote du jour :
Pépère, à quelques encablures de l'arrivée s'est rajouté 6,870km. Erreur de parcours de ma part qui m'a permis de courir 82,87km au lieu de 76km. A l'insu de mon plein gré comme dirait l'autre.
Des nouvelles de mes compagnons :
Je ferais juste un petit laius sur mes compagnon(nes) de courses qui sont arrivés très tard dans la journée et de la très grande émotion qui a parcouru la salle de repas (et oui pour beaucoup nous étions déjà en train de manger) quand les "derniers" sont venus nous rejoindre.
Grand respect pour eux car leur temps de récupération entre les deux courses est infinitésimal...
4 abandons ce jour.
Le Classement de l'étape :
Classement étape 3

Le Classement Général

"Mon étape" :
A priori, on rangerait ce genre d'étape dans le rayon "merdique". Comme explique ci-dessus je me suis coltiné pas loin de 7 kilomètres en plus des 76 bornes.
Parti tranquille comme à mon habitude, je décide au fil des kilomètres d'avancer en fonction des sensations tout en gardant tout même un oeil sur le cardio afin de ne pas faire monter le coeur au plafond.
76km c'est énOOOrmeuhhhh mais lentement je sens bien que les jambes commencent à tourner rond.
Le boulot du week-end semble s'effacer tranquillement et la surfatigue job+entrainement s'éloignent.
Le regain de forme pointe son nez. Je le ressent vraiment.
Mardi et mercredi les jambes étaient encore lourdes...
Et donc, je commence enfin à faire des parties de routes à mes allures d'entrainement et même plus vite et ceci sans monter dans les tours.
C'est à ce moment précis que pépère fait "la couille" du jour : je rate la voie verte qu'il fallait emprunter. Et c'est parti pour 7 kilomètres en plus (aller-retour).
Au bout de 2km de "fausse route" je me dis que c'est étrange de ne plus voir les fameuses flèches oranges qui ponctuent un peu partout le parcours. Je ne vois plus aussi de marquage au sol.
Je continue tout de même encore pas loin de 1,5km.
Finalement je me rend compte que j'ai tout faux. Zéro pointé. Sans paniqué, je repars. J'ai des jambes de feu depuis quelques hectomètres mais je n'ai plus d'eau dans ma gourde !
Finalement je retrouve le bon chemin. A moi la Voie Verte.
David Le Broch, le vainqueur des 2 premières étapes et maintenant très loin...
Et je me suis fait distancé par 4 coureurs alors que j'étais second avant mon erreur.
Je décide donc de passer la quatrième et je vais doubler un à un mes sympathiques camarades de cavalcade qui sont étonnés de me voir surgir de "nulle part".
Arf.
Bref, je termine donc mes 82,87km en 7h28'34 (11,09km/h-5'24.36)
Tranquillement je monte en "pression".
10,46 la première étape.
10,8km/h la 2nde étape
11,09km/h la 3ème étape.
Mais tout à une fin...
Est-ce que je ne vais pas payer ma petite accélération du jour sur les 15 derniers kilomètres ?
On le saura demain.
En tout cas, malgré ma connerie du jour, j'ai eu une pêche d'enfer. Là est le côté positif !

mercredi 10 août 2016

TRANSE GAULE : étape 2 Plounévézel -> Pontivy = 64.187km, Dénivelé 697m

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étape 2 Plounévézel -> Pontivy = 64.187km, Dénivelé 697m
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Plounévézel -> Pontivy



Plounévézel [plunevezɛl] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.Cette commune est connue pour des faits liés à la Révolte des Bonnets rouges en 1675.
Et le plus important : "Le semi-marathon Huelgoat-Carhaix et le 10 km Poullaouen-Carhaix traversent la commune chaque année au mois de mai". Mouarf.
(Source)

La nuit... :
Très bien dormi avec un petit réveil à cause du ronfleur couché à 1 mètre de moi mais j'ai réussi à vite faire abstraction de sa petite chanson. Réveillé à 4h, levé à 4h30 et départ à 6h30

Le réveil (moralement-musculairement-fatigue-etc):
Quelques petites douleurs au lever mais rien d'anormal. Je ne "boite" pas et je ne traîne pas la jambe.
Pas de sensations de fatigue et le moral est toujours là.
La météo du jour :
Aujourd'hui les conditions atmosphériques étaient excellentes. Très peu de soleil, une relative fraîcheur (20° environ) et assez souvent le vent dans le dos.
Dicton du jour :

Anecdote du jour :
Aujourd'hui, au 3ème ravito il me semble, nous avions droit, en plus du menu, à un petit jeu rigolo.
Il fallait prendre au hasard un petit bout de papier plié dans une boîte afin d'y lire un dicton. Celui que j'ai tiré parlait de rêves et de réalisation du rêve. Il correspondait parfaitement à l'idée que je me fait de cette Transe Gaule. Malheureusement je l'ai perdu en cours de route et je ne me souviens plus du libellé.
Des nouvelles de mes compagnons :
David Le Broch est au dessus du lot et le confirme aujourd'hui. Pierre avec qui j'ai terminé ex-aequo hier à terminé un peu plus loin aujourd'hui.
Pas d'abandon ce jour il me semble. Je suis posté juste devant la porte d'entrée du gymnase et je constate déjà un léger changement : les finishers du jour claudiquent un peu plus, boîte de façon plus prononcés et les kinés et la masseuse ne chôment pas.
Je pense que demain, après la grosse étape de la semaine (76km), j'irais faire un tour chez le kiné.
10 euros pour 30mn c'est donné !
On peut leur dire merci. 

Le Classement de l'étape :Le Classement général :
Je ne peux pas le donner actuellement car il comporte une erreur. ;-)


L'étape :
Comme hier je vais faire assez court car je me suis octroyé un petit repas dans un snack au centre ville juste après l'arrivée. Juste une douche et je me suis avalé là bas une omelette au jambon avec des patates sautées. J'en avais trop envie. J'ai en plus joint l'utile à l'agréable car j'ai fait le plein de protéines. Essentiel pour la reconstruction musculaire...
Et puis j'ai fait aussi une petite sieste de 40 minutes.
Bref, départ à 6h30. Il fait nuit. Frais aussi.
Comme hier David Le Broch s'éloigne rapidement. Pierre Chanteclair tente de le suivre quelques hectomètres mais courir à 12km/h n'est donné, à priori, qu'à David.
Bonne route David ;-)
Perso, je continue à suivre ma ligne de conduite. Démarrage prudent afin de faire chauffer la machine et éviter d'éventuelles contractures. Jusqu'au 15ème je suis en-dedans.
Surtout que cette alternance de côtes et de descentes peuvent être piègeuses...
Au 26ème, on se retrouve sur un chemin blanc qui longe un canal.
9km plats (pour la 1ère fois depuis le départ !) durant lesquels j'accélère...
Erreur.
Au 35ème, à la fin de cet havre de paix car le chemin est interdit à la circulation, je ressent de suite qu'un gros coup de pompe est en préparation.
Je profite du ravito proche pour me refaire la cerise en piochant dans le sucré salé.
Ensuite, le plaisir reviens et "bizarrement" je suis plus à l'aise dans les côtes. En même temps c'est un peu normal car je surveille très près mon cardio afin de rester de ne pas dépasser les 75% de ma FC.
Les descentes sont difficiles à gérées car elles sont raides. Il ne faut trop "se lâcher" mais il ne faut pas non être dans retenue car les muscles trinquent tout autant.
Les 10 derniers kilomètres sont fait avec une légère accélération ce qui me permet de constater que je ne suis pas cuit. Je modère cependant mes ardeurs car demain 76km nous attendent.
Mais je suis relativement rassuré sur ma capacité à tenir la distance. Demain il faudra vraiment être sage.
J'oubliais : je termine second en 5h55'16 (5'29.66).
 

mardi 9 août 2016

TRANSE GAULE : étape 1 Saint-Pol-de-Léon -> Plounévézel = 61.572km, Dénivelé 730m

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Saint-Pol-de-Léon -> Plounévézel = 61.572km, Dénivelé 730m
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Saint-Pol-de-Léon -> Plounévézel




Saint-Pol-de-Léon [sɛ̃ pɔl də leɔ̃] est une commune française du département du Finistère, en région Bretagne.

Petite cité de caractère et station balnéaire en bordure de la Manche, Saint-Pol-de-Léon est une ancienne cité épiscopale, capitale historique de l'évêché de Léon. Entre l'Armor et l'Argoat, son riche patrimoine se marie avec la mer sur la côte nord du Finistère et les champs de légumes. Capitale de la Ceinture dorée, c’est la première zone légumière de Bretagne. (source)

La nuit... :
Endormi à toute vitesse mais réveillé à 2h30 ce matin. Pas grave car je ne me sent pas fatigué. Quelques ronflements mais rrien de bien gênant.

Le réveil (moralement-musculairement-fatigue-etc):
Pas encore d'étapes mais au réveil tout semble nickel musculairement
La météo du jour :
Soleil, nuages et petit vent (dans le dos) tout au long des 62km.
Une météo idéale. Environ 20-25°. Comme nous avons passés une très grande partie dans le forêts qui bordent la route on a pu éviter les coups de chaud. Plus difficile en fin d'étape (les 15 derniers environ car plus exposé au soleil.
Dicton du jour :
"Doucement si tu veux voir Gruissan"
Anecdote du jour :
Merde alors ! Ou est passée ma barre Golden Graham que j'avais mis dans la caisse R3 du ravito.
Le mystère reste entier. La police scientifique mène l'enquête.
Des nouvelles de mes compagnons :
A peu près toutes et tous mes camarades de promenade sont arrivés entiers à Plounévezel. Sauf la légende vivante de la Transe Gaule : le Texan Don Winckley (78 ans !!!) Chiotte.
Le Classement de l'étape :Le Classement général :


L'étape :
On va faire court aujourd'hui car nous sommes partis à 9h20 et le temps me manque pour pondre une "chiée" de phrases.
On va dire que j'ai été sage sur l'ensemble du parcours ! Et quel parcours ! La Bretagne que l'on a traversé ce sont les Alpes. Les marmottes en moins.
Départ avec présentation des coureurs sur la ligne de départ, au pied du phare de Roscoff en compagnie d'un zef bien frais.
Ensuite 6km et ces brouettes en guise de prologue. Et puis en suite 62 bornes au départ de Saint Pol  de Léon.
Sensations correctes tout au long de la course avec un très léger coup de mou entre le 45ème et le 50ème. Je rejoins Pierre Chanteclair (2nde Transe Gaule vers le 45ème km il me semble et on termine ensemble après avoir fait connaissance et papoter longuement. Un des plaisirs de la Transe Gaule c'est d'avoir le luxe de pouvoir papoter en course. La vitesse étant excessivement lente, on cause couture et ourlets.
Nous finissons donc, Pierre et moi second en 5h55'40.
Que dire d'autres ? J'ai mangé comme un sac tout au long de la course : tartine de rillettes, gâteaux, melon, bonbons Haribo, J'ai pas essayé le sauciflard mais demain il se pourrait bien que je craque.
Musculairement tout va bien. Certes, 68km ça secoue, surtout avec un relief constitué d'incessantes montées et descentes mais je pense que demain les jambes devraient tournées sans trops de soucis.
Mais demain est un autre jour et la nuit a intérêt d'être sous le signe du sommeil si je veux  récupérer.


dimanche 7 août 2016

Préparation Transe Gaule 2016 : Bilan S13/S13







"Je me sens si bien hier matin
Que je voudrais être à demain

Et les yeux vers l'ouest
Toujours être ailleurs
Et les mains vers l'est
J'veux toujour être ailleurs

Oh j'ai jamais pu oublier
L'odeur des endroits où j'irai
C'est seulement une question de moeurs

J'veux toujours être ailleurs
J'veux toujours être ailleurs
Toujours être ailleurs"

(Noir Désir "Toujours être ailleurs")

Nous y voilà !
Aujourd'hui c'est dimanche. Demain lundi. Après-demain mardi. Mardi c'est le grand bain.
C'est le départ de la course de mes rêves : la TRANSE GAULE !
Le Texan Don Winkley (78 ans passés) qui a couru toutes les éditions dit que c'est : "the most beautiful race in the world"
Il n'est certainement pas très loin de la vérité.

Bref, revenons au compte-rendu de ma semaine d'entrainement.

Lundi je n'ai rien fait. Si ce n'est bossé. Ce qui est déjà pas mal...

Mardi, j'ai effectué une séance à vitesse proche de celle que je tenterais de tenir sur les étapes de la Transe Gaule. Mais avec le dénivelé tout peut changer.
Je me suis senti à l'aise et la foulée rasante typique du coureur d'ultra se déclenche automatiquement.

Mercredi j'ai réalisé une petite séance de rythme histoire de conserver de la vélocité tout en ne puisant pas dans les réserves. Surtout dans le roulement du job, cette semaine est ma "grosse" semaine.
Les sensations furent moyennes. Jambes lourdes...
Entrainement sur la piste composé d'accélérations progressives tous les kilomètres pour un total de 4km et pour finir le dernier 1000 à vitesse 5000 mètres.

Jeudi repos.

Vendredi on remet le couvert sur la piste avec à nouveau une petite séance de rythme composé de 6x100 mètres pour faire chauffer le diesel puis des 400 mètres à vitesse marathon et un 1000 également à vitesse 42 kilomètres.
Pfiou ! La foulée est hyper rasante et je n'arrive plus à déployer mes jambes comme avant. L'important est l'efficacité. Et je suis efficace car je n'ai pas l'impression de forcer.

Samedi, dernière séance avant la Transe Gaule. C'est sur la piste avec du rythme à vitesse marathon.
Exactement les mêmes sensations que la veille !

Et je suis enfin en vacances depuis dimanche 14 heures.

Transe Gaule nous voilà !

SORTIES (COURSE À PIED)
2 sorties (2.0 par mois - 2.0 par semaine)
2 fractionnés soit 2.0 par semaine
Total : 4
Horairesaube   barre 50.0 %
après-midi   barre 50.0 % 
Sensationssensation   barre 25.0 %
sensation   barre 50.0 %
sensation   barre 25.0 % 
Météometeo   barre 50.0 %
meteo   barre 25.0 %
meteo   barre 25.0 % 
Terrainsensation   barre 75.0 %
sensation   barre 25.0 % 
KILOMÉTRAGE (COURSE À PIED)
  • 44.48 km
  • 44 km par mois - 44 km par semaine
MOY. ENTRAIN.
  • 12.1 km/h
Course à pied (route)barre 46.3 %
Course à pied (fractionné)barre 53.7 % (VMA moy = 85.5 %)
Cumul dénivelé
  • +55 m
Dénivelé moyen
  • +13.8 m
DURÉE (COURSE À PIED)
  • 3h 40' 19"
Entraînement
  • 3h 40' 19"
  • 3h 40' 19" par mois
  • 3h 40' 19" par semaine
  • 0h 55' 04" par séance
Compétitions
  • 0h 00' 00"
  • 0h 00' 00" par mois
  • 0h 00' 00" par semaine

Piste : 3x100+2x400                                                                                                                              06/08/2016 17:34
Durée: 00:44:29, FC moy.: 117, FC maxi: 145, Calories:420 kcal, Distance: 8.95 km, Vitesse moy.: 12.08 km/h,Charge d'entraînement: 91
Piste : 3x300+2x400
05/08/2016 17:09Piste : 2x400+1km+2x400 V42km
Durée: 00:58:52, FC moy.: 120, FC maxi: 156, Calories:585 kcal, Distance: 12.15 km, Vitesse moy.: 12.41 km/h,Charge d'entraînement: 133
Piste : 2x400+1km+2x400 V42km
03/08/2016 06:28Piste : 1kmV60/V42/V15/V10km
Durée: 00:54:06, FC moy.: 122, FC maxi: 158, Calories:554 kcal, Distance: 11.75 km, Vitesse moy.: 13 km/h,Charge d'entraînement: 132
Piste : 1kmV60/V42/V15/V10km
02/08/2016 06:27VTG2
Durée: 01:02:52, FC moy.: 107, FC maxi: 209, Calories:512 kcal, Distance: 11.64 km, Vitesse moy.: 11.11 km/h,Charge d'entraînement: 91




mercredi 3 août 2016

Bilan Juillet 2016





SORTIES (COURSE À PIED)
25 sorties (25.0 par mois - 5.0 par semaine)
9 fractionnés soit 1.8 par semaine
Total : 34
Horairesaube   barre 44.1 %
après-midi   barre 35.3 %
soirée   barre 5.9 %
nuit   barre 14.7 % 
Sensationssensation   barre 5.9 %
sensation   barre 79.4 %
sensation   barre 11.8 %
sensation   barre 2.9 % 
Météometeo   barre 47.1 %
meteo   barre 38.2 %
meteo   barre 11.8 %
meteo   barre 2.9 % 
Terrainsensation   barre 32.4 %
sensation   barre 61.8 %
sensation   barre 5.9 % 
KILOMÉTRAGE (COURSE À PIED)
  • 622.33 km
  • 622 km par mois - 124 km par semaine
MOY. ENTRAIN.
  • 12.1 km/h
Course à pied (route)barre 76.7 %
Course à pied (fractionné)barre 23.3 % (VMA moy = 91.4 %)
Cumul dénivelé
  • +1825 m
Dénivelé moyen
  • +53.7 m
DURÉE (COURSE À PIED)
  • 51h 27' 07"
Entraînement
  • 51h 27' 07"
  • 51h 27' 07" par mois
  • 10h 17' 25" par semaine
  • 1h 30' 47" par séance
Compétitions
  • 0h 00' 00"
  • 0h 00' 00" par mois
  • 0h 00' 00" par semaine
Date de débutDate de finSéances d'entraînementDuréeDistanceFC moy.CaloriesAllure moy.VitesseSport Zones
01/07/201631/07/20163451:27:21622.51203069804:5812.1

BILAN GÉNÉRAL Juin 2016

              30 Jours


  • 34 séances de CàP
  • 26 jours avec séances
  • 2 séances à jeun
  • 8 jours avec biquotidien
  • 5 jours de repos