De la grisaille et de la douceur pour le 1er jour de ma préparation Transe Gaule.
Parcours habituel avec rajout d'une descente et d'une côte en toute fin de séance. La TG c'est pô plat.
Niveau sensation c'est plus que correct. Subsiste encore quelques infimes tensions aux quadriceps mais vraiment rien de rédhibitoire.
Le fait de ne m'être pas obstiné lors des 24 heures de Brive m'aura préservé d'une fatigue et d'une lassitude superfétatoire (dans l'ultra on se doit d'utiliser des ultra-mots ;-) ).
V100km 09/05/2016 12:30
Durée: 01:00:27,
FC moy.: 116,
FC maxi: 126,
Calories: 569kcal,
Distance: 12.6km,
Vitesse moy.: 12.5km/h,
Charge d'entraînement: 116
Bonjour Vincent,
RépondreSupprimerJ'ai découvert ton blog par hasard, d'abord par ton récit du marathon d'Annecy qui m'a inspiré. On a des chronos qui se ressemblent (1h18 au semi, 2h48 ce dimanche au marathon de Genève), mais je n'ai jamais passé la porte de l'ultra. Par curiosité, un peu comme si j'imaginais qu'en suivant une feuille de route comme la tienne j'aurais des effets et des résultats semblables, j'ai un peu suivi ta préparation pour ces 24h de Brive. Que s'est-il passé ? Je constate en tous cas avec plaisir que tu rebondis très rapidement en poursuivant directement l'entrainement pour la Trans'Gaule.
Sportivement,
Aurélien (41 ans, région Grenobloise, coureur régulier depuis 3 ans)
Salut Aurélien,
SupprimerAu passage, je doute que je puisse à nouveau un jour descendre sous les 2h50 sur marathon (âge+prépa ultra qui "dieselise")
Les raisons du "badaboum" à Brives ?
2 causes :
La première : alors que j'ai été ultra-prudent sur au moins les 3 premières heures (55ème au classement) j'ai continué sur la même allure aux heures les plus chaudes (1er gros coup de chaud-pas loin de 30° parait-il et corps pas encore prêt à supporter la température - hécatombe aux niveau des favoris et des coureurs "lambdas" + quelques uns qui ont finis sur la civière !). J'aurais du être plus prudent et baisser d'1 kilomètre/heure ma vitesse. J'ai bien vu que ma FC avait augmenté mais je pensais qu'elle allait rebaisser quand la température allait redevenir plus "respirable". Mais ce fut une erreur. J'ai pris un coup de chaud avec pour conséquence l'envie de gerber et l'impossibilité de boire et de s'alimenter !. Donc je me suis poser sur une chaise quelques minutes pour voir si ça allait passer mais j'ai vite compris que c'était cuit. Si j'avais pris une heure de pause et si j'étais reparti en marchant je pense que j'aurais pu finir. Mais à quoi bon ? Je n'aurais pas atteint mon objectif, j'aurais fortement puisé dans mes réserves et j'aurais même pu me blesser.
J'ai donc préféré lâcher le morceau afin de repartir relativement frais et sans avoir perdu tout le bénéfice de ma prépa pour ce 24 heures. La Transe Gaule est PRIORITAIRE !
La 2ème raison : cela fait 2 ans que je n'avais pas couru d'ultra et c'est presque comme si j'étais reparti de zéro. L'ultra est véritablement une discipline à part entière et mérite un entrainement vraiment spécifique.
Tu serais tenté par de l'ultra ?
Salut Vincent,
RépondreSupprimerJe vois que tu as la sagesse indispensable à la gestion des très longues courses !
Pour ce qui me concerne, l'idée de l'ultra me plait, mais je ne sais pas trop si je suis fait pour ça ... je trouve déjà qu'au bout d'un marathon mes jambes ont bien souffert ;-) (ma distance la plus longue est la Saintelyon soit 72 km).
J'essaierai peut-être un 100km pour explorer un peu au-delà.
Bonne prépa pour la Trans Gaule.
Aurélien