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Courir c'est prendre le temps de réfléchir.

dimanche 31 mai 2009

Flash Spécial

A mon Polar, au sommet du Mont Poupet : 1h15'33.
A demain pour le compte-rendu.

9 commentaires:

  1. Belle performance bravo ! ! Quelle allure, woaw ! ! Je suis admiratif
    Je ne pourrais même pas faire ce temps sur ce distance avec 0m de dénivelé. Nous n'avons pas les même valeur ...
    (et les 33s... :)

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  2. Merci pour l'admiration ;-) ...mais je le suis autant pour toi !. C'est pas le chrono qui est important puisque l'on fait tous le même effort !...On peut être admiratif devant NOTRE volonté et NOS "sacrifices".Toi, les autres, moi...NOUS surtout !

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  3. On souffre tous pareils lors de la course, mais ton allure est impressionante et derrière le chrono se cache beaucoup d'efforts, des heures interminables de travail, d'entrainement, de sacrifice ...
    Et on a tendance à oublier que pour arriver à ton allure tu as fait beaucoup d'effort.
    J'admire les efforts de tous les coureurs mais ceux qui vont vite ont davantage souffert et ont auparavant fourni davantage d'effort.

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  4. C'est certain que je reprend l'entraînement avec beaucoup plus de sérieux. Et donc que je me cogne des séances de plus en plus difficiles. Avec un boulot ou je crapahute non-stop et ou psychologiquement il faut être très solide, c'est vrai qu'il faut une sacré dose de volonté (ou d'inconscience...de masochisme...) pour se coltiner des séances arrache-poumons.
    Mais un type qui vise 4h sur marathon et qui se tape dans sa semaine 5 séances avec la trilogie vma - Allure semi - et sortie longue en bave autant que le gars qui vise 2h45 avec le même nombre de séances.
    Après c'est la génétique qui entre en ligne compte et le mec qui met 2h45 peut tout simplement dire merci papa-maman. D'autres, même avec les meilleurs coach au monde n'arriveront jamais à faire moins de 5h. C'est comme ça !.
    L'entraînement, la volonté et les sacrifices ne font pas tout !

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  5. Oui, la génétique joue énormément en athlétisme, mais je pense que c'est pour gagner quelques places, gagner quelques seconds, pour devenir champion.
    On a beau d'avoir les gènes qu'il faut, il bosser dur pour y arriver.
    Je pense que le type qui fait 2h45 a souffert pendant beaucoup plus d'année qu'un type qui fait 3h ou 3h30 :).
    Même si on a fourni le même effort, la même souffrance, pour atteindre un sub 3h au marathon tu as beaucoup plus souffert que moi pour un 4h :) si on tient compte du temps d'entrainement passé ...

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  6. Il est certain que le temps d'entrainement cumulé est une addition de souffrance et donc qu'automatiquement celui qui s'entraine SERIEUSEMENT depuis 10 ans à plus souffert que celui qui s'entraine tout autant SERIEUSEMENT depuis 5 ans.
    Mais je connais nombre de coureurs qui s'entrainent avec "intelligence" et sérieux mais qui ne progressent plus . Dieu sait pourtant qu'ils en bavent à l'entrainement et qu'ils ne lachent pas le morceau : limite génétique !
    Et j'en connais quelques autres, qui avec 3-4 séances d'entrainements basé sur du n'importe quoi et avec 1 ou 2 années d'entrainements en course à pied, ont fait une entrée tonitruante dans les compétitions du coin : possibilité génétique.
    Pour rebondir sur la question, voici deux article pondu par le très sérieux site Volodalen :

    "La victoire est génétique

    Rendez-vous sur la ligne de départ des championnats du monde de cross. Demandez à neuf concurrents de bien vouloir vous donner un peu de salive pour procéder à une étude scientifique unique. Enfin, demandez-leur d'additionner les sept sigles qui suivent : ACTN3, ACE, PPARGC1A, AMPD1, CKMM, GDF8, HFE. Vous constaterez que seul celui qui dans quelques dizaines de minutes franchira en tête la ligne d'arrivée, est capable de réaliser l'opération demandée. Comment fait-il pour résoudre l'équation de la performance en endurance ? Il ne la pose pas mais la possède. Plus exactement, l'équation est en lui ; lovée depuis toujours dans chacune de ses cellules. Explications !

    Chaque sigle qui précède est un gène dont les rapports avec la performance en endurance commencent à être connus. Selon la variante du gène que dame nature a bien voulu vous donner au grand tirage au sort de l'hérédité, vous serez plus performant ici que là. Par exemple, si vous présentez une forme RR du gène ACTN3, votre corps produit la protéine alpha-actinine-3 qui augmente la force et la vitesse de vos fibres musculaires rapides. Bref, doté d'un tel attribut, vous êtes plus sprinteur que marathonien. Autant dire que vous n'avez aucune chance aux championnats du monde de cross ! Car vous l'avez deviné ; seul le champion du monde présente la combinaison parfaite de l'homme génétiquement déterminé pour l'endurance. Chacun des sept gènes sélectionnés par les chercheurs, présente chez lui la "variante endurance". Au vu de ces résultats, nombreux serons-nous à reconnaître dépités, que la victoire est forcément génétique ! Quant aux résistants, ils affirmeront sûrement que l'entraînement peut faire la différence. Une recherche réalisée en Norvège leur répond par l'affirmative. Malheureusement pour eux, la différence ne va pas dans le sens escompté (article suivant).

    Référence : Unique among unique. Is it genetically determined? Gonzalez-Freire M , Santiago C , Verde Z , Lao JI , Oiivan J , Gómez-Gallego F , Lucia A . Br J Sports Med. 2008.

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  7. 2° article de Volodalen :

    "L'entraînement est génétique

    Reconnaissons que depuis la naissance, certains possèdent des qualités d'endurance plus importantes que d'autres. Et posons la seule question qui importe. Ces différences sont-elles données une fois pour toute ou peuvent-elles être infléchies par l'entraînement ? Soucieux de donner une réponse à cette question, des chercheurs norvégiens ont suivi l'expression avec l'entraînement, de gènes musculaires chez des souris à forte et faible consommation maximale d'oxygène (VO2max). Les scientifiques ont ainsi constaté que seules les souris à forte VO2max régulaient positivement de nombreux gènes associés à l'effort de durée (gènes liés au métabolisme des lipides). La conclusion est dure à entendre mais elle s'impose. Les souris qui présentent de manière innée une capacité plus importante aux exercices d'endurance sont aussi celles qui sont susceptibles de répondre le plus favorablement à l'entraînement d'endurance. Nous qui n'accumulons pas les podiums, nous pouvons réagir de deux façons à ce nouveau "coup de poignard génétique". Apprendre où se trouvent nos forces (vitesse - endurance ? foulée - physiologie ? tactique - technique ?...) et solliciter ces forces à l'entraînement. Ou décider contre vents et marées, de continuer à nous entraîner dans une discipline même éloignée de nos aptitudes originelles. Dans cette hypothèse, nous avons tout intérêt à vivre notre sport et notre progression en rapport à nous même et non en référence à la victoire finale. Car vous vous souvenez sûrement, nous ne serons jamais champions du monde de cross (article précédent).

    Référence : Gene expression profiling of skeletal muscle in exercise-trained and sedentary rats with inborn high and low VO2max. Bye A, Hoydal MA, Catalucci D, Langaas M, Kemi OJ, Beisvag V, Koch LG, Britton SL, Ellingsen O, Wisloff U. Physiol Genomics. 2008."

    ...pour conclure K'Koud...je t'admire... ;-)

    SOURCE : http://www.volodalen.com/30mag/lemag30.htm#4

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  8. ;-).
    Très intéressant ces deux articles !
    Tu as une allure de folie quand même ... :)

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  9. ...Ok OK !!!!...je range ma modestie et je l'avoue sans gêne (ah ah ah )...j'ai une superbe allure...;-)

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